Inventory number
Numéro principal : INV 1142
Autre numéro d'inventaire : MR 610
Autre numéro d'inventaire : MR 610
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : Philippe de Champaigne (1602-1674), peintre, oncle de l'artiste
Description/Features
à l'arrière-plan, une vue de Bruxelles.
Inscriptions
Inscription :
D.b.g.: "1668"
D.b.g.: "1668"
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 1,2 m ; Hauteur avec accessoire : 1,475 m ; Largeur : 0,91 m ; Largeur avec accessoire : 1,21 m
Materials and techniques
huile sur toile
Places and dates
Date
XVIIe siècle (1668)
History
Object history
Historique
Donné à l’Académie royale de peinture et de sculpture par le graveur Gilles Rousselet le 27 juin 1682 ; coll. de l’Académie ; dépôt de Nesle, 1795 ; remis au Louvre, 1798.
Commentaire
Réplique d’un autoportrait disparu de Philippe de Champaigne peint en 1668 et qui était « d’une grandeur considérable » d’après André Félibien (Félibien (A.), 1666-1688, V, p. 178). Cet Autoportrait est connu par une gravure de Gérard Edelinck commandée par Jean-Baptiste en 1676 pour honorer la mémoire de son oncle. La date de « 1668 » inscrite sur le rouleau que tient Philippe de Champaigne est celle qui apparaissait sur l’Autoportrait, ce n’est donc sans doute pas la date de la réplique elle-même. On peut supposer que Jean-Baptiste de Champaigne a exécuté celle-ci vers le moment où il a commandé la gravure, c’est-à-dire vers 1676. Cette réplique a été donnée à l’Académie royale de peinture et de sculpture par le graveur Gilles Rousselet le 27 juin 1682 : « Monsieur Rousselet, graveur, conseiller de l’Académie, a fait présent à la compagnie du portrait de Mr Champaigne peint par son fils [sic] » (cf. Procès-verbaux, [1648-1793] éd. 1875-1892). Dominique Brême a tiré argument de cette mention, sans doute fautive, « par son fils », pour examiner l’hypothèse, qui nous paraît bien peu probable, selon laquelle le tableau du Louvre aurait été peint par le propre fils de Gilles Rousselet, Philippe Rousselet, né entre 1656 et 1660 (cf. Brême, 2000a). Il existe une seconde
copie, de plus petit format, de l’Autoportrait de Philippe de Champaigne, également attribuable à Jean-Baptiste de Champaigne et conservée aux musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles (inv. 738 ; huile sur toile ; 41,2 × 24,6 cm). Le tableau du Louvre a longtemps été considéré comme l’Autoportrait original de Philippe de
Champaigne, et même présenté dans le Salon carré en 1848, lorsque celui-ci devint une « tribune » des chefs-d’oeuvre du musée. Le tableau est fragile : une transposition a été envisagée en 1952 et en 1964 mais n’a pas été effectuée. L’oeuvre a été refixée par Yves Chudeau en 1961 et par Henri Linard en 1964. Elle a été
rentoilée à la cire-résine par Yves Lepavec en 1983. Elle a été restaurée en couche picturale par Nathalie Houdelinckx en 2007.
Donné à l’Académie royale de peinture et de sculpture par le graveur Gilles Rousselet le 27 juin 1682 ; coll. de l’Académie ; dépôt de Nesle, 1795 ; remis au Louvre, 1798.
Commentaire
Réplique d’un autoportrait disparu de Philippe de Champaigne peint en 1668 et qui était « d’une grandeur considérable » d’après André Félibien (Félibien (A.), 1666-1688, V, p. 178). Cet Autoportrait est connu par une gravure de Gérard Edelinck commandée par Jean-Baptiste en 1676 pour honorer la mémoire de son oncle. La date de « 1668 » inscrite sur le rouleau que tient Philippe de Champaigne est celle qui apparaissait sur l’Autoportrait, ce n’est donc sans doute pas la date de la réplique elle-même. On peut supposer que Jean-Baptiste de Champaigne a exécuté celle-ci vers le moment où il a commandé la gravure, c’est-à-dire vers 1676. Cette réplique a été donnée à l’Académie royale de peinture et de sculpture par le graveur Gilles Rousselet le 27 juin 1682 : « Monsieur Rousselet, graveur, conseiller de l’Académie, a fait présent à la compagnie du portrait de Mr Champaigne peint par son fils [sic] » (cf. Procès-verbaux, [1648-1793] éd. 1875-1892). Dominique Brême a tiré argument de cette mention, sans doute fautive, « par son fils », pour examiner l’hypothèse, qui nous paraît bien peu probable, selon laquelle le tableau du Louvre aurait été peint par le propre fils de Gilles Rousselet, Philippe Rousselet, né entre 1656 et 1660 (cf. Brême, 2000a). Il existe une seconde
copie, de plus petit format, de l’Autoportrait de Philippe de Champaigne, également attribuable à Jean-Baptiste de Champaigne et conservée aux musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles (inv. 738 ; huile sur toile ; 41,2 × 24,6 cm). Le tableau du Louvre a longtemps été considéré comme l’Autoportrait original de Philippe de
Champaigne, et même présenté dans le Salon carré en 1848, lorsque celui-ci devint une « tribune » des chefs-d’oeuvre du musée. Le tableau est fragile : une transposition a été envisagée en 1952 et en 1964 mais n’a pas été effectuée. L’oeuvre a été refixée par Yves Chudeau en 1961 et par Henri Linard en 1964. Elle a été
rentoilée à la cire-résine par Yves Lepavec en 1983. Elle a été restaurée en couche picturale par Nathalie Houdelinckx en 2007.
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Académie royale de Peinture et de Sculpture, Propriétaire, 1682
Acquisition details
saisie révolutionnaire
Acquisition date
date : 1793
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 34, ill. coul., n° 57
- Williams, Hannah, Académie Royale. A history in Portraits, Farnham, Ashgate, 2015, p. 320
- Brême, Dominique (dir.), A l’école de Philippe de Champaigne, cat. exp. (Evreux, Musée des Beaux-Arts, Ancien Evêché, du 18 novembre 2007 au 17 janvier 2008), Paris, Somogy éditions d'art, 2007, n°29
- Marin, Louis, Philippe de Champaigne ou La présence cachée, Hazan, Paris, 1995, p. 17-20
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 244, 264
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. III. Ecole française, A-K, Paris, R.M.N., 1986, p. 117, 121, ill. n&b
- Dorival, Bernard, Philippe de Champaigne (1602-1674) : La vie, l'oeuvre, et le catalogue raisonné de l'oeuvre, volume II, Paris, Léonce Laget, 1976, n° 328
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 53, 260, fig. 90, n° 90
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 63-64
- Exposition de 700 tableaux de toutes les écoles antérieurs à 1800 tirés des réserves du département des peintures, cat. exp. (Paris, Musée du Louvre, 1960), Paris, 1960, p. 72, n° 285
- Fontaine, André, Les collections de l'Académie royale de peinture et de sculpture, Paris, 1910, rééd. 1930, p. 182
- Fontaine, André, « Le portrait de Philippe de Champaigne au musée du Louvre », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1909, p. 111-113
- Montaiglon, Anatole de, Procès verbaux de l'académie royale de peinture et de sculpture 1648 - 1793 publiés pour la Société de l'Histoire de l'Art pour la Société de l'Histoire de l'Art Français d'après les registres originaux conservés à l'Ecole des Beaux-Arts . Tome II , 1673, Paris, F. de Nobele, 1878, p. 224
Exhibition history
- Visage(s) du Louvre, Château de Sédières, 12/06/2011 - 18/09/2011
- A l'école de Philippe de Champaigne, Musée d'Evreux-Ancien Evêché, 17/11/2007 - 17/02/2008
Last updated on 26.06.2024
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