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Le passage du Granique
1664 / 1665 (3e quart du XVIIe siècle)
INV 2894 ; MR 1915
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 914
Aile Sully, Niveau 2
Inventory number
Numéro principal : INV 2894
Autre numéro d'inventaire : MR 1915
Autre numéro d'inventaire : MR 1915
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : Le passage du Granique
Description/Features
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 4,64 m ; Largeur : 10,25 m ; Largeur avec accessoire : 10,76 m
Materials and techniques
huile sur toile
Places and dates
Date
3e quart du XVIIe siècle (vers 1664 - 1665)
History
Object history
Historique
Collection de Louis XIV
Commentaire
Selon Jacques Thuillier, la série des Batailles d’Alexandre est « l’un des plus grands efforts de la peinture française, et la seule épopée réussie de ce siècle » (cf. Thuillier dans Thuillier et Châtelet, 1964 ; voir aussi INV. 2895, INV. 2897, INV. 2898). On ne sait pas quelle était la destination de ces immenses toiles : il semble que Le Brun ait voulu autant immortaliser la gloire de Louis XIV que s’attacher les faveurs du monarque après le succès de sa composition peinte en 1661 sous les yeux de Louis XIV au château de Fontainebleau, Les Reines de Perse aux pieds d’Alexandre (château de Versailles). Le Brun avait compris combien le jeune Louis XIV était fasciné par la gloire d’Alexandre, qui paraissait défier les siècles. Le Passage du Granique et les trois autres immenses toiles conservées au Louvre représentent un effort magistral de la part de Le Brun, un effort démesuré alors qu’il n’y avait pas même de galerie assez grande pour les accueillir toutes
ensemble. Le Brun voulait bien sûr affirmer sa prééminence artistique, mais il avait aussi l’ambition de rivaliser avec Raphaël et Jules Romain (Bataille du Pont Milvius, stanze du Vatican). Il voulait enfin exprimer « tout ce grand lyrisme héroïque constamment réprimé qui l’habitait depuis la jeunesse et faisait le fond de
son génie » (cf. Thuillier dans Thuillier et Châtelet, 1964). Guillet de Saint-Georges rapporte en 1690 que Claude II Audran aida Le Brun en ébauchant plusieurs figures du Passage du Granique et de La Bataille d’Arbelles (cf. Lichtenstein et Michel (Ch.), 2008, I, p. 260). Des cartons furent exécutés d’après les toiles de Le
Brun afin qu’elles soient tissées à la manufacture des Gobelins à partir de la fin des années 1660. Mais les grandes compositions de Le Brun n’étaient pas destinées à la tapisserie, comme le démontre leur format en longueur, qui obligea les lissiers à décomposer Le Passage du Granique, mais aussi La Bataille d’Arbelles et Alexandre et Porus en trois pièces de tapisserie (cf. Vittet, 2008). Le Passage du Granique a été grandement admiré par Bernin lors de son séjour à Paris en 1665 : le grand artiste italien a fait sortir le tableau dans la cour de la manufacture des Gobelins afin de mieux l’admirer, puis il l’a regardé longuement en
disant à plusieurs reprises : « E bella, è bella » (cf. Chantelou, éd. 2001). L’immense toile a été présentée au Salon de 1673 (cf. Loire, 1992b). La bataille du Granique a eu lieu en mai 334 av. J.-C., lorsque les troupes macédoniennes traversèrent héroïquement le fleuve face aux défenses perses du grand roi Darius III. Le Brun s’est principalement inspiré de De la vie et des actions d’Alexandre le Grand par Quinte-Curce, ouvrage dont il possédait un exemplaire dans sa bibliothèque (probablement dans la traduction de Pierre du Ryer ; cf. inventaire après décès de Charles Le Brun, A.N., M.C., LXV, 162, 2 mars 1690). Quinte-Curce décrit en détail l’incident représenté par Le Brun au coeur de la composition. Alexandre combat contre Rhésace, le plus valeureux des capitaines de l’armée perse, lorsqu’il
est sur le point d’être tué d’un coup d’épée par le satrape perse de Lydie, Spithridatès. Un compagnon d’Alexandre, Cleitos le Noir, surgit alors et sauve la vie du conquérant macédonien en tranchant le bras de Spithridatès d’un coup de hache (Quinte-Curce, trad. Vaugelas, éd. 1661, p. 97). le groupe est inspiré de La Bataille
d’Anghiari de Léonard de Vinci, qui a été gravée par Gérard Edelinck en 1666, au moment où Le Brun peignait son immense tableau. Comme Léonard, Le Brun représente des cavaliers enchevêtrés levant leurs épées et les chevaux, les yeux exorbités, participant à la fureur du combat, ainsi Bucéphale qui mord violemment Rhésace au dos ! Certaines figures ressortent puissamment, comme cet homme à terre levant son épée sous le groupe d’Alexandre inspiré du Galate Ludovisi. La
majestueuse composition s’ordonne selon une puissante diagonale qui part du premier plan à gauche et se déroule dans la profondeur, marquée par un faisceau de lumière et animée par le mouvement des soldats s’arrachant aux eaux du fleuve Granique. Avec sa construction pyramidale, le groupe d’Alexandre ressort au point de jonction des forces ennemies. Le conquérant lui-même est mis en valeur au coeur de la bataille avec son profil bien identifiable, inspiré du type de l’Alexandre mourant Médicis (et non d’une tête de Minerve prise par erreur pour une tête d’Alexandre sur l’avers d’une médaille antique pour La Famille de Darius, château de Versailles) (cf. Schwarzenberg, 1969). Alexandre s’élance au combat, monté sur Bucéphale et coiffé de son casque au panache blanc, c’est-à-dire dans toute
sa dimension héroïque qui fascinait tant Louis XIV. Le tableau a été gravé par Girard Audran en trois planches en 1672, accompagné par un texte qui met en valeur la vertu héroïque d’Alexandre : « La Vertu surmonte tout obstacle », « Virtus omni obice maior » (cf. Castex, 2016). Avec celle des Reines de Perse aux pieds d’Alexandre exécutée par Gérard Edelinck en 1672, c’est la première gravure du cycle de l’Histoire d’Alexandre : elle fut suivie par celles de La Bataille d’Arbelles (quatre planches ; 1674), du Triomphe d’Alexandre (une planche ; 1676) et d’Alexandre et Porus (quatre planches ; 1678). Ces estampes connurent un immense succès au cours du xviie siècle et jusqu’au milieu du xixe siècle. Jean Rou rapporte que la forte impression qu’elles firent à Rome fut une des raisons principales du
choix de Le Brun comme prince de l’Académie de Saint-Luc en 1676. Le Passage du Granique est aussi le premier tableau de la série des Batailles d’Alexandre à avoir été tissé à la manufacture royale des Gobelins, à la fin des années 1660, dans l’atelier de Jean Jans le Jeune (cf. Burchard, 2016). Lydia Beauvais a recensé cinquante-deux dessins en relation avec la composition dans le fonds du département des Arts graphiques du Louvre (cf. Beauvais, 2000). Le tableau a été
restauré par Pierre Paulet et mis sur châssis en 1963.
Collection de Louis XIV
Commentaire
Selon Jacques Thuillier, la série des Batailles d’Alexandre est « l’un des plus grands efforts de la peinture française, et la seule épopée réussie de ce siècle » (cf. Thuillier dans Thuillier et Châtelet, 1964 ; voir aussi INV. 2895, INV. 2897, INV. 2898). On ne sait pas quelle était la destination de ces immenses toiles : il semble que Le Brun ait voulu autant immortaliser la gloire de Louis XIV que s’attacher les faveurs du monarque après le succès de sa composition peinte en 1661 sous les yeux de Louis XIV au château de Fontainebleau, Les Reines de Perse aux pieds d’Alexandre (château de Versailles). Le Brun avait compris combien le jeune Louis XIV était fasciné par la gloire d’Alexandre, qui paraissait défier les siècles. Le Passage du Granique et les trois autres immenses toiles conservées au Louvre représentent un effort magistral de la part de Le Brun, un effort démesuré alors qu’il n’y avait pas même de galerie assez grande pour les accueillir toutes
ensemble. Le Brun voulait bien sûr affirmer sa prééminence artistique, mais il avait aussi l’ambition de rivaliser avec Raphaël et Jules Romain (Bataille du Pont Milvius, stanze du Vatican). Il voulait enfin exprimer « tout ce grand lyrisme héroïque constamment réprimé qui l’habitait depuis la jeunesse et faisait le fond de
son génie » (cf. Thuillier dans Thuillier et Châtelet, 1964). Guillet de Saint-Georges rapporte en 1690 que Claude II Audran aida Le Brun en ébauchant plusieurs figures du Passage du Granique et de La Bataille d’Arbelles (cf. Lichtenstein et Michel (Ch.), 2008, I, p. 260). Des cartons furent exécutés d’après les toiles de Le
Brun afin qu’elles soient tissées à la manufacture des Gobelins à partir de la fin des années 1660. Mais les grandes compositions de Le Brun n’étaient pas destinées à la tapisserie, comme le démontre leur format en longueur, qui obligea les lissiers à décomposer Le Passage du Granique, mais aussi La Bataille d’Arbelles et Alexandre et Porus en trois pièces de tapisserie (cf. Vittet, 2008). Le Passage du Granique a été grandement admiré par Bernin lors de son séjour à Paris en 1665 : le grand artiste italien a fait sortir le tableau dans la cour de la manufacture des Gobelins afin de mieux l’admirer, puis il l’a regardé longuement en
disant à plusieurs reprises : « E bella, è bella » (cf. Chantelou, éd. 2001). L’immense toile a été présentée au Salon de 1673 (cf. Loire, 1992b). La bataille du Granique a eu lieu en mai 334 av. J.-C., lorsque les troupes macédoniennes traversèrent héroïquement le fleuve face aux défenses perses du grand roi Darius III. Le Brun s’est principalement inspiré de De la vie et des actions d’Alexandre le Grand par Quinte-Curce, ouvrage dont il possédait un exemplaire dans sa bibliothèque (probablement dans la traduction de Pierre du Ryer ; cf. inventaire après décès de Charles Le Brun, A.N., M.C., LXV, 162, 2 mars 1690). Quinte-Curce décrit en détail l’incident représenté par Le Brun au coeur de la composition. Alexandre combat contre Rhésace, le plus valeureux des capitaines de l’armée perse, lorsqu’il
est sur le point d’être tué d’un coup d’épée par le satrape perse de Lydie, Spithridatès. Un compagnon d’Alexandre, Cleitos le Noir, surgit alors et sauve la vie du conquérant macédonien en tranchant le bras de Spithridatès d’un coup de hache (Quinte-Curce, trad. Vaugelas, éd. 1661, p. 97). le groupe est inspiré de La Bataille
d’Anghiari de Léonard de Vinci, qui a été gravée par Gérard Edelinck en 1666, au moment où Le Brun peignait son immense tableau. Comme Léonard, Le Brun représente des cavaliers enchevêtrés levant leurs épées et les chevaux, les yeux exorbités, participant à la fureur du combat, ainsi Bucéphale qui mord violemment Rhésace au dos ! Certaines figures ressortent puissamment, comme cet homme à terre levant son épée sous le groupe d’Alexandre inspiré du Galate Ludovisi. La
majestueuse composition s’ordonne selon une puissante diagonale qui part du premier plan à gauche et se déroule dans la profondeur, marquée par un faisceau de lumière et animée par le mouvement des soldats s’arrachant aux eaux du fleuve Granique. Avec sa construction pyramidale, le groupe d’Alexandre ressort au point de jonction des forces ennemies. Le conquérant lui-même est mis en valeur au coeur de la bataille avec son profil bien identifiable, inspiré du type de l’Alexandre mourant Médicis (et non d’une tête de Minerve prise par erreur pour une tête d’Alexandre sur l’avers d’une médaille antique pour La Famille de Darius, château de Versailles) (cf. Schwarzenberg, 1969). Alexandre s’élance au combat, monté sur Bucéphale et coiffé de son casque au panache blanc, c’est-à-dire dans toute
sa dimension héroïque qui fascinait tant Louis XIV. Le tableau a été gravé par Girard Audran en trois planches en 1672, accompagné par un texte qui met en valeur la vertu héroïque d’Alexandre : « La Vertu surmonte tout obstacle », « Virtus omni obice maior » (cf. Castex, 2016). Avec celle des Reines de Perse aux pieds d’Alexandre exécutée par Gérard Edelinck en 1672, c’est la première gravure du cycle de l’Histoire d’Alexandre : elle fut suivie par celles de La Bataille d’Arbelles (quatre planches ; 1674), du Triomphe d’Alexandre (une planche ; 1676) et d’Alexandre et Porus (quatre planches ; 1678). Ces estampes connurent un immense succès au cours du xviie siècle et jusqu’au milieu du xixe siècle. Jean Rou rapporte que la forte impression qu’elles firent à Rome fut une des raisons principales du
choix de Le Brun comme prince de l’Académie de Saint-Luc en 1676. Le Passage du Granique est aussi le premier tableau de la série des Batailles d’Alexandre à avoir été tissé à la manufacture royale des Gobelins, à la fin des années 1660, dans l’atelier de Jean Jans le Jeune (cf. Burchard, 2016). Lydia Beauvais a recensé cinquante-deux dessins en relation avec la composition dans le fonds du département des Arts graphiques du Louvre (cf. Beauvais, 2000). Le tableau a été
restauré par Pierre Paulet et mis sur châssis en 1963.
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Louis XIV, roi de France, Commanditaire
Acquisition details
entrée - Collection de Louis XIV
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
Sully, [Peint] Salle 914 - Charles Le Brun (1619-1690)
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Lambraki-Plaka, Marina ; Laugier, Ludovic ; Fabre, Côme (dir.), A la recherche de l'immortalité : l'art du portrait dans les collections du Louvre, cat. exp. (Athènes, Pinacothèque nationalePinacothèque Nationale, Musée Alexandros Soutzos, 29/11/2021 - 28/03/2022), Athènes, Athènes : pinacothèque nationale - musée Alexandre Soutsos ; Paris : musée du Louvre, 2021, p. 20
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 106, ill.coul., n°235
- Burchard, Wolf, The sovereign artist: Charles Le Brun and the Image of Louis XIV, Londres, Paul Holberton Publishing, 2016, p. 120-121, 123, 126, 127, 150, p. 10 (détail), fig. 78 (coul.), p. 127 (détail)
- Hryszko, Barbara, « Alexandre Ubeleski (Ubelesqui): The Oeuvre of the Painter and the Definition of his Style », Artibus et Historiae, 71, 2015, p. 225-280, p. 252, 276
- Peter John Brownlee (dir.), Samuel F. B. Morse's Gallery of the Louvre and the art of invention, cat. exp. (exposition itinérante à travers les Etats-Unis, 2015-2018), Chicago, Terra Foundation for American Art/ Yale University Press, 2014, p. 40, 52-53, 59, fig. 18, fig. 28
- Marandet, François, « Louis I Boullogne (Paris, 1609 - id., 1674): les bases du style redéfinies », Les Cahiers d'histoire de l'art, 12, 2014, p. 39-43, p. 42
- Chefs-d'œuvre des musées nationaux français - Obras Primas da Pintura dos Museus Nacionals de França - Masterpieces of Painting from French National Museums, cat. exp. (Macao (Chine), Macao Museum of Art, 27 juin - 7 septembre 2014), Macau / Paris, Musée d'Art de Macau / Réunion des musées nationaux-Grand Palais, 2014, p. 73, fig. 8
- Trésors retrouvés des Gobelins, cat. exp. (Paris, "Paris Tableaux" du 7 au 12 novembre 2012), Paris, Mobilier National, 2012, p. 25-26; 48
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, 1, cat. exp. (Rome, Villa Médicis, 7 avril - 5 juin 2011/ Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, 30 juin - 26 septembre 2011), Rome, Drago, 2011,
- Lichtenstein, Jacqueline ; Michel, Christian, Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Tome II.Les conférencesau temps de Guillet de Saint Georges, 1682-1699, Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture, Paris, Beaux-arts de Paris les éditions, 2008, p. 533
- Kirchner, Thomas, Le héros épique : peinture d’histoire et politique artistique dans la France du XVIIe siècle, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2008, p. 235-246
- O'Brien, David, Antoine-Jean Gros, peintre de Napoléon, Paris, Gallimard, 2006, p. 59, 60, 138, 258, note 31, fig. 38 couleurs
- Nivelon, Claude, Vie de Charles Le Brun et description détaillée de ses ouvrages, Genève, Droz, 2004, p. 311-314
- Chantelou, Paul Fréart de, Journal de voyage du cavalier Bernin en France, ed. Macula, 2001, p. 243
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 75, 254
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 40, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 211, 281, fig. 449, n° 449
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 232
- Charles Le Brun (1619-1690) : peintre et dessinateur, cat. exp. (Versailles, Musée du château de Versailles, octobre - juillet 1963), Paris, Ministère des Affaires Culturelles, 1963, n°30
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 154, n° 509
- Dezallier d'Argenville, Antoine-Nicolas, Voyage pittoresque de Paris ou Indication de tout ce qu’il y a de plus beau dans cette ville en peinture, sculpture et architecture, Paris, 1749, p. 38
- Loire, Stéphane, « Le Salon de 1673 », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, (1992) 1993, p. 31-68, p. 39-40, [2]
Last updated on 09.02.2024
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