Inventory number
Numéro principal : RF 1974 16
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : L'embarquement de Théagène et Chariclée
Description/Features
Composition circulaire
Format : composition circulaire
Format : composition circulaire
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 0,21 m ; Hauteur avec accessoire : 0,3 m ; Largeur : 0,21 m ; Largeur avec accessoire : 0,297 m
Materials and techniques
huile sur métal (cuivre)
Places and dates
Date
XVIIe siècle (vers 1640)
History
Object history
Historique
Vente Paris, hôtel Drouot, 27 février 1970, no 82 (École française) ; don anonyme, 1974 (école de Vouet).
Commentaire
Fait partie d’une suite de trois compositions circulaires peintes sur cuivre, ayant des bordures dorées similaires et représentant des sujets tirés du roman grec d’Héliodore d’Émèse, Les Éthiopiques (iiie siècle apr. J.-C. ; traduit par Jacques Amyot en 1547) : Chariclée devant le roi et la reine d’Éthiopie (coll. part.) et Le Mariage de Théagène et Chariclée (coll. part.) (cf. Brejon de Lavergnée (B.) et Sainte Fare Garnot, 1997, nos 3 à 5, avec une identification erronée des sujets en relation avec l’histoire d’Hélène). Il est probable que la série comprenait d’autres épisodes, mais ils n’ont pas été retrouvés. Chariclée est une princesse d’Éthiopie qui a été abandonnée à sa naissance par sa mère, la reine Persina. Elle est recueillie par un prêtre éthiopien, Sisimithrès, amenée en Égypte puis confiée à Chariclès, un prêtre grec, qui l’élève sous le nom de Chariclée. Elle tombe amoureuse de Théagène, un jeune Thessalien. Le tableau du Louvre montre Théagène et Chariclée embarquant à l’aube pour l’Éthiopie avec la complicité du prêtre égyptien Calasiris envoyé par la reine d’Éthiopie pour retrouver sa fille (Éthiopiques, livre V). Les deux héros apparaissent au premier plan : Théagène enlace Chariclée, couronnée de laurier, avant d’embarquer dans le navire visible à l’arrière-plan en compagnie de Calasiris, représenté au second plan à droite. Dans le registre supérieur, un putto brandit une torche symbolisant la flamme amoureuse de Théagène et Chariclée. L’oeuvre doit être datée très tôt, au moment où l’influence de Vouet sur Poerson est la plus forte, probablement vers 1640. La composition de Poerson est reprise dans le décor peint en émail d’un boîtier de montre conservé au Louvre signé par Pierre II Huaud et exécuté à Genève avant 1689 (OA 8324 ; cf.Cardinal, 2000, no 90).
Vente Paris, hôtel Drouot, 27 février 1970, no 82 (École française) ; don anonyme, 1974 (école de Vouet).
Commentaire
Fait partie d’une suite de trois compositions circulaires peintes sur cuivre, ayant des bordures dorées similaires et représentant des sujets tirés du roman grec d’Héliodore d’Émèse, Les Éthiopiques (iiie siècle apr. J.-C. ; traduit par Jacques Amyot en 1547) : Chariclée devant le roi et la reine d’Éthiopie (coll. part.) et Le Mariage de Théagène et Chariclée (coll. part.) (cf. Brejon de Lavergnée (B.) et Sainte Fare Garnot, 1997, nos 3 à 5, avec une identification erronée des sujets en relation avec l’histoire d’Hélène). Il est probable que la série comprenait d’autres épisodes, mais ils n’ont pas été retrouvés. Chariclée est une princesse d’Éthiopie qui a été abandonnée à sa naissance par sa mère, la reine Persina. Elle est recueillie par un prêtre éthiopien, Sisimithrès, amenée en Égypte puis confiée à Chariclès, un prêtre grec, qui l’élève sous le nom de Chariclée. Elle tombe amoureuse de Théagène, un jeune Thessalien. Le tableau du Louvre montre Théagène et Chariclée embarquant à l’aube pour l’Éthiopie avec la complicité du prêtre égyptien Calasiris envoyé par la reine d’Éthiopie pour retrouver sa fille (Éthiopiques, livre V). Les deux héros apparaissent au premier plan : Théagène enlace Chariclée, couronnée de laurier, avant d’embarquer dans le navire visible à l’arrière-plan en compagnie de Calasiris, représenté au second plan à droite. Dans le registre supérieur, un putto brandit une torche symbolisant la flamme amoureuse de Théagène et Chariclée. L’oeuvre doit être datée très tôt, au moment où l’influence de Vouet sur Poerson est la plus forte, probablement vers 1640. La composition de Poerson est reprise dans le décor peint en émail d’un boîtier de montre conservé au Louvre signé par Pierre II Huaud et exécuté à Genève avant 1689 (OA 8324 ; cf.Cardinal, 2000, no 90).
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Détenteur anonyme, Donateur
Acquisition details
don
Acquisition date
date : 1974
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 177, ill.coul., n° 401
- Brejon de Lavergnée, Barbara ; Reyniès, N. de ; Sainte-Fare-Garnot, N., Charles Poerson (1609-1667), Paris, Arthena, 1997, n°3
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 140, ill. n&b
Exhibition history
- Charles Poerson, Metz (France), La Cour d'Or - Musée de Metz, 21/11/1997 - 21/02/1998
Last updated on 07.03.2024
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.