Sarah présentant Agar à Abraham

Numéro principal : INV 1265
Autre numéro d'inventaire : MR 686

Département des Peintures

Dyck, Philip van (1680 - 1753)
Pays-Bas École de

Titre : Sarah présentant Agar à Abraham

Sujet biblique tiré de la Genèse (XVI, 1-4) : Sarah, l’épouse d’Abraham, lui présente sa servante égyptienne Agar pour qu’elle donne un enfant à Abraham. − Gravé par Jean Massard (1740-1822), gravure signalée en 1782 par le Mercure de France avec mention du cabinet de Servat, ce qui n’est pas sans faire problème pour l’historique de l’INV. 1265 (et de son pendant, INV. 1266), Servat étant davantage connu comme collectionneur d’estampes (voir sa vente à Paris, 3-14 II 1778). Si Servat a effectivement possédé les deux tableaux de Ph. van Dyck (publicité faite à leurs gravures en 1778 et 1782, mais ils ne figurent pas dans la vente Servad – peut-être le même que notre Servat – à Amsterdam, 25 VI 1778), il ne les aura pas gardés longtemps, car Joullain (1783) les signale déjà chez Noailles : Servat aurait-il été surtout un spéculateur, intéressé à la promotion commerciale de ses tableaux et des gravures afférentes ? Ou bien, mais c’est improuvable et même peu probable vu le silence des ventes à ce sujet, y aurait-il eu des répétitions de ces tableaux, la paire Gaignat n’étant pas en ce cas celle qui aurait été gravée ?
Pendant de l’INV. 1266.

Signature :
S.b.g. : P. van Dÿk.

Hauteur : 0,5 m ; Hauteur avec accessoire : 0,619 m ; Largeur : 0,41 m ; Largeur avec accessoire : 0,515 m

huile sur métal (cuivre)

1e quart du XVIIIe siècle (1700 - 1725)

Peut-être donné en 1715 par les États généraux au comte de Morville, ambassadeur de France en Hollande (selon le cat. de la vente Gaignat, mais cette tradition est-elle fiable ?). – L. J. Gaignat, Paris (cité en sa possession en 1754 comme Floris van Dyck, sic, cf. Descamps) ; sa vente après décès, Paris, 14-22 II 1769 (cat. édité dès 1768), n° 18 (Philippe Van Dyck, n° commun à ce tableau et au suivant, cf. aussi le cat. de la vente illustré par G. de Saint-Aubin [1724-1780], avec mention autographe d’un acquéreur : Lainé (Petit Palais, Paris, cf. Dacier XI [1921], p. 16, note 4 p. 65 ; un autre cat. annoté donne le nom d’un acquéreur : De Ravanne, ce dernier ou Lainé achetant sans doute le tableau pour le duc de Noailles, lequel apparaît également en marge du cat. de la vente. illustré par Saint-Aubin). – Cabinet Servat, vers 1778-1782 ? − Louis, duc de Noailles (1713-1793), maréchal de France (cf. Joullain) ; saisi à la Révolution, avec le pendant (INV. 1266), chez son fils Jean-Louis (1739-1824), duc de Noailles, émigré, Paris : dépôt de Nesle, 1794, n° 16 de la saisie commun aux deux tableaux (comme Werff) dit le « petit Van Dyck » [sic] et noté par erreur sur bois) ; Muséum (Louvre), même année ; placé avec son pendant au palais de Saint-Cloud, 1802 (cf. Meyer [1969], p. 249, 250 : les deux pendants sous le nom de Werff, p. 264 état de 1810 : les deux pendants cette fois Ph. van Dyck).

Noailles, Louis de
Noailles, Jean-Louis de

saisie révolutionnaire

Etat

Musée du Louvre, Département des Peintures

saisie révolutionnaire