Inventory number
Numéro principal : INV 3339
Autre numéro d'inventaire : MR 1349
Autre numéro d'inventaire : MR 1349
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Corneille, Michel II
dit aussi Corneille des Gobelins, L'Aîné (Paris, 1642 - Paris, 1708)
France École de
France École de
Description
Object name/Title
Titre : Le repos de la Sainte Famille au retour d'Égypte
Description/Features
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 0,45 m ; Hauteur avec accessoire : 0,645 m ; Largeur : 0,62 m ; Largeur avec accessoire : 0,817 m
Materials and techniques
huile sur métal (cuivre)
Places and dates
Date
2e moitié du XVIIe siècle (vers 1695)
History
Object history
Historique
Coll. Charles de Lorraine (1666-1708), comte de Marsan ; donné à Louis XIV par le comte de Marsan, 1696 (cf. Engerand, 1899) ; présenté dans la Petite Galerie au château de Versailles, 1696 ; hôtel de la surintendance à Versailles en 1760 et 1784 ; transféré au Louvre à la Révolution.
Commentaire
Cette petite composition à l’huile sur cuivre, au coloris très chaud et séducteur, à la composition inspirée des maîtres bolonais et en particulier de l’Albane, doit
être datée vers le milieu des années 1690. Corneille représente la Sainte Famille au retour d’Égypte accueillie sur les bords du Jourdain par le petit saint Jean
agenouillé en prière devant Jésus enfant, scène inspirée des Méditations du Pseudo-Bonaventure : « Quand ils furent parvenus aux confins du désert, il y rencontrèrent Jean Baptiste, qui avait déjà commencé à faire pénitence, bien qu’il n’eût commis aucun péché. On assure que le lieu où Joseph baptisait est celui où les enfants d’Israël traversèrent le Jourdain quand ils arrivèrent de l’Égypte par la solitude, et que c’est près de cet endroit que Jean s’était retiré. Aussi est-il possible
que l’Enfant Jésus l’y ait rencontré à son retour » (cf. Méditations, éd. 1914, p. 133). La peinture de Corneille eut l’honneur d’être présentée dans la Petite Galerie du Petit Appartement du roi au château de Versailles dès qu’elle fut donnée à Louis XIV par le comte de Marsan en 1696 (cf.Engerand, 1899). Le tableau de Corneille paraît donc avoir particulièrement plu au roi, peut-être en raison de sa suavité, de ses consonances bolonaises et surtout du grand nombre d’enfants et d’angelots qui y sont représentés, peu de temps avant que le souverain ne le réclame pour le nouveau décor de la Ménagerie de Versailles : « Je veux de l’enfance répandue partout. » Le tableau a été refixé par Henri Linard en 1959. Il a été restauré en couche picturale par Anthony Pontabry en 1992.
Coll. Charles de Lorraine (1666-1708), comte de Marsan ; donné à Louis XIV par le comte de Marsan, 1696 (cf. Engerand, 1899) ; présenté dans la Petite Galerie au château de Versailles, 1696 ; hôtel de la surintendance à Versailles en 1760 et 1784 ; transféré au Louvre à la Révolution.
Commentaire
Cette petite composition à l’huile sur cuivre, au coloris très chaud et séducteur, à la composition inspirée des maîtres bolonais et en particulier de l’Albane, doit
être datée vers le milieu des années 1690. Corneille représente la Sainte Famille au retour d’Égypte accueillie sur les bords du Jourdain par le petit saint Jean
agenouillé en prière devant Jésus enfant, scène inspirée des Méditations du Pseudo-Bonaventure : « Quand ils furent parvenus aux confins du désert, il y rencontrèrent Jean Baptiste, qui avait déjà commencé à faire pénitence, bien qu’il n’eût commis aucun péché. On assure que le lieu où Joseph baptisait est celui où les enfants d’Israël traversèrent le Jourdain quand ils arrivèrent de l’Égypte par la solitude, et que c’est près de cet endroit que Jean s’était retiré. Aussi est-il possible
que l’Enfant Jésus l’y ait rencontré à son retour » (cf. Méditations, éd. 1914, p. 133). La peinture de Corneille eut l’honneur d’être présentée dans la Petite Galerie du Petit Appartement du roi au château de Versailles dès qu’elle fut donnée à Louis XIV par le comte de Marsan en 1696 (cf.Engerand, 1899). Le tableau de Corneille paraît donc avoir particulièrement plu au roi, peut-être en raison de sa suavité, de ses consonances bolonaises et surtout du grand nombre d’enfants et d’angelots qui y sont représentés, peu de temps avant que le souverain ne le réclame pour le nouveau décor de la Ménagerie de Versailles : « Je veux de l’enfance répandue partout. » Le tableau a été refixé par Henri Linard en 1959. Il a été restauré en couche picturale par Anthony Pontabry en 1992.
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Acquisition details
entrée - Collection de Louis XIV
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 48, ill.coul, n°99
- Da Vinha, Mathieu ; Milovanovic, Nicolas ; Maral, Alexandre, Louis XIV, l'image et le mythe, Presses universitaires de Rennes / Centre de recherche du Château de Versailles, 2014, n°38
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. III. Ecole française, A-K, Paris, R.M.N., 1986, p. 143, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 85, 264, fig. 156, n° 156
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 84
- Exposition de 700 tableaux de toutes les écoles antérieurs à 1800 tirés des réserves du département des peintures, cat. exp. (Paris, Musée du Louvre, 1960), Paris, 1960, p. 72, n°286
- Engerand, Fernand ; Bailly, Nicolas, Inventaire des tableaux du Roy rédigé en 1709 et 1710, Inventaires des collections de la Couronne, Paris, Ernest Leroux, 1899, p. 413
- Monicart, Jean-Baptiste, Versailles immortalisé par les merveilles parlantes des bâtiments, jardins, bosquets, parcs, statues... qui sont dans les châteaux de Versailles, de Trianon, de la Ménagerie et de Marly [... ], Paris, Etienne Ganeau, 1720, p. 256
Last updated on 02.07.2024
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.
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