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Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon
1646 / 1647 (Milieu du XVIIe siècle)
INV 7273 ; MR 2317
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 826
Aile Richelieu, Niveau 2
Inventory number
Numéro principal : INV 7273
Autre numéro d'inventaire : MR 2317
Autre numéro d'inventaire : MR 2317
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : Moïse enfant foulant aux pieds la couronne de Pharaon
Description/Features
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 0,92 m ; Hauteur avec accessoire : 1,15 m ; Largeur : 1,28 m ; Largeur avec accessoire : 1,515 m ; Epaisseur avec accessoire : 8 cm
Materials and techniques
huile sur toile
Places and dates
Date
Milieu du XVIIe siècle (vers 1646 - 1647)
History
Object history
Historique (commun aux INV 7273 et INV 7274) :
Camillo Massimi (1620-1677), galerie du Palazzo Massimo alle Quatro Fontane à Rome, 1677 (cf. Beaven, 2010) ; son frère Fabio Massimi (1621-1686) ; Louis Alvarez (v. 1625-1630 –1696), marchand et banquier, avant 1683 ; acquis de ce dernier pour Louis XIV, 1683 (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901 ; inventaire Le Brun, partie postérieure à 1683, nos 437 et 438, cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; magasin à Versailles, 1683 (cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; vestibule du petit Appartement de Louis XIV au château de Versailles, 1695, 1701, 1703, 1707 (cf. Lett, 2014) ; 3e pièce du cabinet des Tableaux à la Surintendance à Versailles, 1760 (A.N., O1 1965-10, fol. 10), 1784 (cf. Castelluccio, 2009), 1788 (A.M.N., 1 DD 2, fol. 7) ; transférés au Louvre, 1792 (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909) ; exposés à l’ouverture du Muséum (Louvre) en 1793 (cf. Dubreuil, 2001) ; envoyés au musée spécial de l’École française, 1797 (2e convoi, cf. Cantarel-Besson, 1992 ; nos 193 et 194 du Catalogue de l’an X) ; retour au Louvre avant 1810 (présentés dans la galerie du musée Napoléon (Louvre) en 1810, cat. nos 52
et 53, cf. Notice, 1810, p. 10).
Commentaire (commun aux INV 7273 et INV 7274)::
Bien que le sujet de Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon ne figure pas dans la Bible mais dans les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe, c’est bien l’exégèse médiévale qui permet de faire la relation entre les deux sujets. Poussin recourait parfois à des traits iconographiques attestés uniquement au Moyen Âge, comme Anthony Blunt l’a démontré pour le personnage ressuscité au premier plan de la Crucifixion de Hartford. Pour retrouver le rapprochement des deux sujets de Moïse peints par l’artiste pour le cardinal Massimi, il faut en effet remonter aux vitraux du xiiie siècle de la cathédrale de Cantorbéry : Moïse transformant en serpent la verge d’Aaron y est associé au Songe de Nabuchodonosor, qui est l’équivalent typologique du Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon d’après le Speculum Humanae Salvationis. Dès 1967, Anthony Blunt avait mis en relation le Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon avec le Speculum Humanae Salvationis, un ouvrage typologique du début du xive siècle associant des scènes du Nouveau Testament et leurs préfigures dans l’Ancien (cf. Blunt, 1967). Le Speculum connut un succès exceptionnel : il s’agit probablement de l’ouvrage d’exégèse le plus largement diffusé au Moyen Âge. Il fut imprimé à de nombreuses reprises aux xve et xvie siècles. Il est structuré sur le principe de la triple préfigure : chaque vérité chrétienne est annoncée par trois épisodes de l’Ancien Testament ou bien reprise des Apocryphes chrétiens, de Justin, de Valère Maxime ou de Flavius Josèphe. L’épisode de Moïse foulant la couronne de Pharaon y est présenté comme le type de la chute des idoles. Moïse encourant la colère de Pharaon préfigure donc le Christ libérateur mystique du règne des empires terrestres. C’est bien ainsi que le père François Garasse présenta le sujet en 1625 : « Moïse méprisa la couronne et les grandeurs d’Égypte, Jésus-Christ méprisa les couronnes et les grandeurs du siècle, disant que son royaume n’était pas de ce monde. » Cette interprétation répond à une symbolique de la couronne longuement développée dans les épîtres de Paul : la « couronne incorruptible » qui doit remplacer la « couronne corruptible » (1 Cor, 9, 25), la « couronne de gloire » (1 The, 2, 19) ou la « couronne de justice » que « Le Seigneur comme un juge juste me rendra en ce grand jour, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui aiment son avènement » (2 Tim, 4, 8). La couronne de Pharaon est celle des puissances du siècle, comme la couronne de l’athlète dont parle saint Paul ; elle est aussi une « couronne corruptible » qui doit laisser place à la « couronne incorruptible ». Pour le sujet de Moïse transformant en serpent la verge d’Aaron, l’exégèse fait invariablement le parallèle entre la verge d’Aaron et la Croix du Christ. Cornelius a Lapide cite Origène : « la verge de Moïse est la croix du Christ ; après que celle-ci eut été projetée sur la terre, c’est-à-dire après que l’homme accède à la croyance et à la foi, elle est convertie en sagesse, qui dévore toute la sagesse de l’Égypte, c’est-à-dire toute la sagesse du monde ». Mais, plus généralement, l’épisode évoque les deux états antagonistes : le péché du monde et la grâce de Jésus-Christ. Saint Ambroise écrit que « la verge de Moïse projetée par terre, transformée en serpent et dévorant les serpents des Égyptiens, signifie que le Verbe s’est fait chair afin d’effacer le venin du serpent pour la rémission et le pardon des péchés ». Saint Augustin précise : « C’est le Christ que je vois dans la verge de Moïse, qui, jetée à terre, devient serpent, et figure la mort de la terre causée par le serpent. Mais le serpent, saisi par la queue, redevient verge. » Les deux pendants pourraient donc faire référence aux deux royaumes, dans un contexte paulinien et augustinien : le royaume terrestre et le royaume céleste, la mort et la vie éternelle, la cité des hommes et la cité de Dieu. Les deux oeuvres ont été peintes en pendants pour le cardinal Camillo Massimi, dont Poussin a été proche au point de lui léguer son dernier tableau inachevé, l’Apollon amoureux de Daphné du Louvre (voir M.I. 776). Les deux tableaux furent placés face à face sur les grandes parois au sud et au nord de la galerie du Palazzo Massimo alle Quatro Fontane à Rome (aujourd’hui Palazzo del Drago), que le cardinal avait acheté en 1664 (cf. Beaven, 2010). Ils furent acquis pour Louis XIV pour 2 800 livres dès 1683, cinq ans après la mort du cardinal (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901). Ils furent ensuite présentés dans le Petit Appartement du roi au château de Versailles, puis transférés au cabinet des Tableaux de la surintendance après la mort de Louis XIV. Ils y
furent inventoriés en 1760, 1784 et 1788. Ils y étaient présentés sur le mur est de la troisième pièce, côte à côte, sous le grand tableau de Salvatore Rosa L’ombre de Samuel apparaissant à David (Louvre) (cf. Castelluccio, 2009). Les deux tableaux ont été peints sur une préparation ocre rouge et une fine couche de noir de charbon. Celle-ci transparaît sous la couche picturale, assombrissant ainsi irrémédiablement les deux peintures (cf. Delbourgo et Petit, 1960). Il existe deux dessins en relation directe avec le Moïse enfant (plume et encre brune, lavis brun et gris ; 16,1 × 25,3 cm ; Windsor Castle, Royal Library ; inv. 11885 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 297 ; plume et encre brune ; 14 × 10,3 cm ; Rome, Istituto Nazionale per la Grafica ; inv. FC 129794 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 290). Moïse enfant a été gravé par Paul van Somer. Moïse changeant en serpent la verge d’Aaron a été gravé par François de Poilly, et aussi par Étienne Gantrel pour le Recueil Beringhen en 1686. Enfin, Pierre de Sève a peint un carton de tapisserie d’après le Moïse enfant (non localisé) pour une pièce de la tenture de l’Histoire de Moïse tissée à la manufacture royale des Gobelins. Les deux tableaux du Louvre ont été peints sur des toiles comprenant 21 × 26 fils au cm2 et sur des préparations de couleur rouge à l’ocre mêlé de blanc de plomb. Ils comprennent des bandes d’agrandissement de 1 à 1,5 cm à droite et à gauche. Ils ont probablement été rentoilés par Joseph Fouque vers 1800-1810 (le Moïse enfant comprend en effet l’inscription « Fouque » sur la toile de rentoilage). Les deux oeuvres ont été restaurées en couche picturale par René Longa à Montauban en 1941. Le Moïse enfant a été de nouveau restauré en couche picturale par Pierre Michel et Yves Chudeau entre 1949 et 1956, tandis que le Moïse changeant en serpent la verge d’Aaron a été de nouveau restauré en couche picturale par Pierre Michel entre 1949 et 1960 (N. Milovanovic, 2021).
Camillo Massimi (1620-1677), galerie du Palazzo Massimo alle Quatro Fontane à Rome, 1677 (cf. Beaven, 2010) ; son frère Fabio Massimi (1621-1686) ; Louis Alvarez (v. 1625-1630 –1696), marchand et banquier, avant 1683 ; acquis de ce dernier pour Louis XIV, 1683 (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901 ; inventaire Le Brun, partie postérieure à 1683, nos 437 et 438, cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; magasin à Versailles, 1683 (cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; vestibule du petit Appartement de Louis XIV au château de Versailles, 1695, 1701, 1703, 1707 (cf. Lett, 2014) ; 3e pièce du cabinet des Tableaux à la Surintendance à Versailles, 1760 (A.N., O1 1965-10, fol. 10), 1784 (cf. Castelluccio, 2009), 1788 (A.M.N., 1 DD 2, fol. 7) ; transférés au Louvre, 1792 (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909) ; exposés à l’ouverture du Muséum (Louvre) en 1793 (cf. Dubreuil, 2001) ; envoyés au musée spécial de l’École française, 1797 (2e convoi, cf. Cantarel-Besson, 1992 ; nos 193 et 194 du Catalogue de l’an X) ; retour au Louvre avant 1810 (présentés dans la galerie du musée Napoléon (Louvre) en 1810, cat. nos 52
et 53, cf. Notice, 1810, p. 10).
Commentaire (commun aux INV 7273 et INV 7274)::
Bien que le sujet de Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon ne figure pas dans la Bible mais dans les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe, c’est bien l’exégèse médiévale qui permet de faire la relation entre les deux sujets. Poussin recourait parfois à des traits iconographiques attestés uniquement au Moyen Âge, comme Anthony Blunt l’a démontré pour le personnage ressuscité au premier plan de la Crucifixion de Hartford. Pour retrouver le rapprochement des deux sujets de Moïse peints par l’artiste pour le cardinal Massimi, il faut en effet remonter aux vitraux du xiiie siècle de la cathédrale de Cantorbéry : Moïse transformant en serpent la verge d’Aaron y est associé au Songe de Nabuchodonosor, qui est l’équivalent typologique du Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon d’après le Speculum Humanae Salvationis. Dès 1967, Anthony Blunt avait mis en relation le Moïse foulant aux pieds la couronne de Pharaon avec le Speculum Humanae Salvationis, un ouvrage typologique du début du xive siècle associant des scènes du Nouveau Testament et leurs préfigures dans l’Ancien (cf. Blunt, 1967). Le Speculum connut un succès exceptionnel : il s’agit probablement de l’ouvrage d’exégèse le plus largement diffusé au Moyen Âge. Il fut imprimé à de nombreuses reprises aux xve et xvie siècles. Il est structuré sur le principe de la triple préfigure : chaque vérité chrétienne est annoncée par trois épisodes de l’Ancien Testament ou bien reprise des Apocryphes chrétiens, de Justin, de Valère Maxime ou de Flavius Josèphe. L’épisode de Moïse foulant la couronne de Pharaon y est présenté comme le type de la chute des idoles. Moïse encourant la colère de Pharaon préfigure donc le Christ libérateur mystique du règne des empires terrestres. C’est bien ainsi que le père François Garasse présenta le sujet en 1625 : « Moïse méprisa la couronne et les grandeurs d’Égypte, Jésus-Christ méprisa les couronnes et les grandeurs du siècle, disant que son royaume n’était pas de ce monde. » Cette interprétation répond à une symbolique de la couronne longuement développée dans les épîtres de Paul : la « couronne incorruptible » qui doit remplacer la « couronne corruptible » (1 Cor, 9, 25), la « couronne de gloire » (1 The, 2, 19) ou la « couronne de justice » que « Le Seigneur comme un juge juste me rendra en ce grand jour, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui aiment son avènement » (2 Tim, 4, 8). La couronne de Pharaon est celle des puissances du siècle, comme la couronne de l’athlète dont parle saint Paul ; elle est aussi une « couronne corruptible » qui doit laisser place à la « couronne incorruptible ». Pour le sujet de Moïse transformant en serpent la verge d’Aaron, l’exégèse fait invariablement le parallèle entre la verge d’Aaron et la Croix du Christ. Cornelius a Lapide cite Origène : « la verge de Moïse est la croix du Christ ; après que celle-ci eut été projetée sur la terre, c’est-à-dire après que l’homme accède à la croyance et à la foi, elle est convertie en sagesse, qui dévore toute la sagesse de l’Égypte, c’est-à-dire toute la sagesse du monde ». Mais, plus généralement, l’épisode évoque les deux états antagonistes : le péché du monde et la grâce de Jésus-Christ. Saint Ambroise écrit que « la verge de Moïse projetée par terre, transformée en serpent et dévorant les serpents des Égyptiens, signifie que le Verbe s’est fait chair afin d’effacer le venin du serpent pour la rémission et le pardon des péchés ». Saint Augustin précise : « C’est le Christ que je vois dans la verge de Moïse, qui, jetée à terre, devient serpent, et figure la mort de la terre causée par le serpent. Mais le serpent, saisi par la queue, redevient verge. » Les deux pendants pourraient donc faire référence aux deux royaumes, dans un contexte paulinien et augustinien : le royaume terrestre et le royaume céleste, la mort et la vie éternelle, la cité des hommes et la cité de Dieu. Les deux oeuvres ont été peintes en pendants pour le cardinal Camillo Massimi, dont Poussin a été proche au point de lui léguer son dernier tableau inachevé, l’Apollon amoureux de Daphné du Louvre (voir M.I. 776). Les deux tableaux furent placés face à face sur les grandes parois au sud et au nord de la galerie du Palazzo Massimo alle Quatro Fontane à Rome (aujourd’hui Palazzo del Drago), que le cardinal avait acheté en 1664 (cf. Beaven, 2010). Ils furent acquis pour Louis XIV pour 2 800 livres dès 1683, cinq ans après la mort du cardinal (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901). Ils furent ensuite présentés dans le Petit Appartement du roi au château de Versailles, puis transférés au cabinet des Tableaux de la surintendance après la mort de Louis XIV. Ils y
furent inventoriés en 1760, 1784 et 1788. Ils y étaient présentés sur le mur est de la troisième pièce, côte à côte, sous le grand tableau de Salvatore Rosa L’ombre de Samuel apparaissant à David (Louvre) (cf. Castelluccio, 2009). Les deux tableaux ont été peints sur une préparation ocre rouge et une fine couche de noir de charbon. Celle-ci transparaît sous la couche picturale, assombrissant ainsi irrémédiablement les deux peintures (cf. Delbourgo et Petit, 1960). Il existe deux dessins en relation directe avec le Moïse enfant (plume et encre brune, lavis brun et gris ; 16,1 × 25,3 cm ; Windsor Castle, Royal Library ; inv. 11885 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 297 ; plume et encre brune ; 14 × 10,3 cm ; Rome, Istituto Nazionale per la Grafica ; inv. FC 129794 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 290). Moïse enfant a été gravé par Paul van Somer. Moïse changeant en serpent la verge d’Aaron a été gravé par François de Poilly, et aussi par Étienne Gantrel pour le Recueil Beringhen en 1686. Enfin, Pierre de Sève a peint un carton de tapisserie d’après le Moïse enfant (non localisé) pour une pièce de la tenture de l’Histoire de Moïse tissée à la manufacture royale des Gobelins. Les deux tableaux du Louvre ont été peints sur des toiles comprenant 21 × 26 fils au cm2 et sur des préparations de couleur rouge à l’ocre mêlé de blanc de plomb. Ils comprennent des bandes d’agrandissement de 1 à 1,5 cm à droite et à gauche. Ils ont probablement été rentoilés par Joseph Fouque vers 1800-1810 (le Moïse enfant comprend en effet l’inscription « Fouque » sur la toile de rentoilage). Les deux oeuvres ont été restaurées en couche picturale par René Longa à Montauban en 1941. Le Moïse enfant a été de nouveau restauré en couche picturale par Pierre Michel et Yves Chudeau entre 1949 et 1956, tandis que le Moïse changeant en serpent la verge d’Aaron a été de nouveau restauré en couche picturale par Pierre Michel entre 1949 et 1960 (N. Milovanovic, 2021).
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Acquisition details
entrée - Collection de Louis XIV
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
Richelieu, [Peint] Salle 826 - Nicolas Poussin (1594-1665) : entre Rome et Paris
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Milovanovic, Nicolas ; Szanto, Mickaël ; Virassamynaïken, Ludmila, sous la direction scientifique de, Poussin & l'amour et Picasso / Poussin / Bacchanales, cat. exp. Musée des Beaux-Arts de Lyon 26/11 au 05/03/2023. Lyon, Paris, Musée des Beaux-Arts et In Fine éditions d'art, 2022., p. 86
- Spieth, Darius A., Revolutionary Paris and the Market for Netherlandish Art, Vol. 3, Studies in the History of Collecting & Art Markets, Leiden/ Boston, Brill, 2018, p. 256, 363
- Keazor, Henry, « Unvulgarize. Réflexions sur les relations entre Nicolas Poussin et William Hogarth », Revue de l'art, 198/2017-4, 2017, p. 61-68, p. 61
- Milovanovic, Nicolas, « Editorial », Revue de l'art, 198/2017-4, 2017, p. 5-6, p. 6
- Hoog, Anne Hélène ; Somon, Matthieu ; Léglise, Matthieu (dir.), Moïse. Figures d'un prophète, cat. exp. (Paris, Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, du 14 octobre 2015 au 21 février 2016), Paris, Flammarion, 2015, p. 138, 139, 140-141, 182, cat. 14
- Rosenberg, Pierre, Nicolas Poussin : les tableaux du Louvre, Paris, Louvre éditions/ Somogy, 2015, p. 192-201, coul., n° 20
- Bonfait, Olivier, Poussin et Louis XIV: Peinture et Monarchie dans la France du Grand Siècle, Paris, Hazan, 2015, p. 144-146, n° 29 (coul.)
- Szanto, Mickaël ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Poussin et Dieu, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 30 mars - 29 juin 2015), Paris, Hazan/ Louvre éditions, 2015, p. 90, 300, 348-353, cat. 65
- Bertrand, Pascal-François, La peinture tissée: théorie de l'art et tapisseries des Gobelins sous Louis XIV, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015, p. 66, 68, 73, 74, 76-77, 80, Fig. 71
- Plaisirs de France - Art et culture français de la Renaissance à aujourd'hui, cat. exp. (Bakou, musée national des Beaux-Arts, du 10 mars au 6 mai 2012; Almaty, musée national des Beaux-Arts, du 26 mai au 29 juillet 2012), Paris, Réunion des musées nationaux, 2012, p. 40; 228-229, p. 40
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, 2, cat. exp. (Rome, Villa Médicis, 7 avril - 5 juin 2011/ Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, 30 juin - 26 septembre 2011), Rome, Drago, 2011, p. 24-25, 84, coul., n° 3a
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, 1, cat. exp. (Rome, Villa Médicis, 7 avril - 5 juin 2011/ Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, 30 juin - 26 septembre 2011), Rome, Drago, 2011,
- Beaven, Lisa, An Ardent Patron. Cardinal Camillo Massimo and His Antiquarian and Artistic Circle. Giovanni Pietro Bellori. Claude Lorrain. Nicolas Poussin. Diego Velazquez, Londres, 2010, p. 285, 319
- Milovanovic, Nicolas ; Maral, Alexandre (dir.), Louis XIV. L’Homme et le Roi, cat. exp. (Versailles, Château - Domaine national de Versailles, du 19 octobre 2009 au 7 février 2010), Paris, Skira-Flammarion, 2009,
- Castelluccio, Stéphane, « Le Cabinet des tableaux de la Surintendance des Bâtiments du Roi à Versailles », Versalia, n°12, 2009, p. 21-54, p. 43, note 18 p. 43
- Dubreuil, Marie-Martine, « Le Catalogue du Muséum Français (Louvre) en 1793 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, Année 2001, 2002, p. 125-165, n°186, 193
- Rosenberg, Pierre ; Prat, Louis-Antoine, Nicolas Poussin 1594-1665 : catalogue raisonné des dessins, 2 tomes, Milan, Leonardo Editore, 1994, n°290, n°297
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 130
- Brejon de Lavergnée, Arnauld, L'inventaire Le Brun de 1683. La collection des tableaux de Louis XIV, Paris, Réunion des musées nationaux, 1987, n°437
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 141, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : II, M-Z, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 58, 211, fig. 667, n° 667
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 300
- Blunt, Anthony, Nicolas Poussin, 2 vol., New York, Pantheon Books, 1967, p. 248, 250
- Delbourgo, Suzy ; Petit, Jean, « Application de l'analyse microscopique et chimique à quelques tableaux de Poussin », Bulletin du Laboratoire du musée du Louvre, n°5, novembre, 1960, p. 41-54, p. 46-47
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 203, n° 707
- Tuetey, Alexandre ; Guiffrey, Jean, La commission du Muséum et la création du musée du Louvre (1792-1793)- Documents recueillis et annotés par Alexandre Tuetey et Jean Guiffrey, Inventaire des Objets contenus dans le Museum et dans les dépôts sous la surveillance des gardiens du Museum, 5 novembre-3 décembre 1793, Paris, Jean Schemit, (Archives de l'art français, recueil de documents inédits publiés par la Société de l'histoire de l'art français. Nouvelle période, t. III), 1909, p. 16
- Rosenberg, Pierre, « Poussin and God », The Burlington Magazine, 157, 1349, 2015, août, p. 561-563, p. 561
Exhibition history
- Moïse. Figures d'un héros, Paris (France), Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, 13/10/2015 - 21/02/2016
- Poussin et Dieu, Napoléon, Exposition Temporaire sous pyramide, 30/03/2015 - 29/06/2015
- Plaisirs de France, Almaty (Kazakhstan), Musée Central, 31/05/2012 - 29/07/2012, étape d'une exposition itinérante
- Nicolas Poussin et l'histoire de Moïse, Paris (Externe, France), Mobilier National et manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie, 22/05/2012 - 20/01/2013
- Plaisirs de France, Bakou (Azerbaïdjan), Musée d'Art Moderne, 07/03/2012 - 06/05/2012, étape d'une exposition itinérante
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, Bordeaux (Externe, France), Musée des Beaux-Arts, 30/06/2011 - 26/09/2011, étape d'une exposition itinérante
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, Rome (Italie), Villa Médicis (Académie de France), 07/04/2011 - 05/06/2011, étape d'une exposition itinérante
- Louis XIV. L'Homme et le Roi, Versailles (France), Château - Domaine national de Versailles, 20/10/2009 - 07/02/2010
- Roma antica e moderna nel seicento… Giovan Pietro Bellori, Rome (Externe, Italie), Palais des Expositions, 28/03/2000 - 26/06/2000
- Poussin, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 27/09/1994 - 02/01/1995, étape d'une exposition itinérante
- Le siècle de Louis XIV. La peinture Française de Poussin à Watteau., Fukuoka (Japon), Kitakyushu Museum of Art, 20/08/1989 - 20/09/1989, étape d'une exposition itinérante
- Le siècle de Louis XIV. La peinture Française de Poussin à Watteau., Tokyo (Japon), Metropolitan Museum of Art, 17/07/1989 - 20/09/1989, étape d'une exposition itinérante
- Le siècle de Louis XIV. La peinture Française de Poussin à Watteau., Yokohama (Japon), Museum of Art, 10/06/1989 - 10/07/1989, étape d'une exposition itinérante
- Xe anniversaire, Tokyo (Japon), Fuji Art Museum, 03/11/1983 - 29/02/1984
Last updated on 08.06.2023
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