Inventory number
Numéro principal : INV 7286
Autre numéro d'inventaire : MR 2322
Autre numéro d'inventaire : MR 2322
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : La mort de Saphire
Description/Features
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 1,22 m ; Hauteur avec accessoire : 1,44 m ; Largeur : 1,99 m ; Largeur avec accessoire : 2,21 m
Materials and techniques
huile sur toile
Places and dates
Date
Milieu du XVIIe siècle (vers 1653)
History
Object history
Historique:
Collection Jean-François Fromont de Vaine (ou de Veyne) († 1720) ; vendu au peintre et marchand Charles Antoine Hérault (1644-1718) ; acquis de celui-ci pour Louis XIV, 1685 (supplément à l’inventaire Le Brun, no 442 ; cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; présenté dans le cabinet des Tableaux dans le Petit Appartement du roi au château de Versailles, 1695, 1701 (cf. Lett, 2014) ; cabinet de la surintendance à Versailles, 1706 ; au château de Meudon en 1709 (cf. Engerand, 1899) ; signalé à Paris, au cabinet des Peintures au Louvre, en 1719 (cf. Saugrain, 1716) ; cabinet de la surintendance à Versailles, 1769, 1784 (cf. Castelluccio, 2009) ; remis à la Commission du Muséum (Louvre), 1792 (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909) ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793 (no 459 du cat. ; cf. Dubreuil, 2001).
Commentaire:
Félibien précise que le tableau appartenait à Jean-François Fromont de Vaine (cf. Félibien (A.), 1666-1688) et la gravure de Jean Pesne d’après le tableau, antérieure à 1685, est dédiée au même personnage, mais nous ne savons pas s’il a été le commanditaire du tableau. L’oeuvre a été acquise pour 5 500 livres par Louis XIV en 1685 (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901), en même temps que Le Jugement de Salomon (acquis 5 000 livres ; INV. 7277). Mickaël Szanto a argumenté pour défendre l’hypothèse selon laquelle le tableau formait pendant avec Le Christ et la femme adultère, tableau qui a appartenu à André Le Nôtre et qui est daté par Félibien de 1653 (voir INV. 7282 ; cf. Szanto, 2015). Le sujet est tiré de l’un des passages les plus terribles du Nouveau Testament : « Alors un homme nommé Ananie et Saphire, sa femme, vendirent ensemble un fonds de terre ; et cet homme ayant retenu, de concert avec sa femme, une partie du prix qu’il en avait reçu, apporta le reste et le mit aux pieds des apôtres. Mais Pierre lui dit : Ananie, comment Satan a-t-il tenté votre coeur, jusqu’à vous faire mentir au Saint-Esprit, et détourner une partie du prix de ce fonds de terre ? Ne demeurait-il pas toujours à vous, si vous aviez voulu le garder ; et après même l’avoir vendu, le prix n’en était-il pas encore à vous ? Comment avez-vous donc conçu ce dessein dans votre coeur ? Ce n’est pas aux hommes que vous avez menti, mais à Dieu. Ananie ayant entendu ces paroles, tomba, et rendit l’esprit ; et tous ceux qui en entendirent parler furent saisis d’une grande crainte. Aussitôt quelques jeunes gens vinrent prendre son corps, et l’ayant emporté, ils l’enterrèrent. Environ trois heures après, sa femme, qui ne savait point ce qui était arrivé, entra ; et Pierre lui dit : femme, dites-moi, n’avez-vous pas vendu votre fonds de terre que cela ? Elle lui répondit : non, nous ne l’avons vendu que cela. Alors Pierre lui dit : comment vous êtes-vous accordé ainsi ensemble pour tenter l’Esprit du Seigneur ? Voilà ceux qui viennent d’enterrer votre mari, qui sont à cette porte, et ils vont aussi vous porter en terre. Au même moment elle tomba à ses pieds, et rendit l’esprit. Ces jeunes hommes étant entrés, la trouvèrent morte, et l’emportant, ils l’enterrèrent auprès de son mari. Cet événement répandit une grande frayeur dans toute l’Église, et parmi tous ceux qui en entendirent parler » (Act, 5, 1-20). L’épisode condamne aussi bien l’avarice que l’hypocrisie. Poussin a transposé la puissance impitoyable du texte biblique par la grande diagonale du premier plan, partant du geste accusateur de saint Pierre et aboutissant au corps déjà sans vie, aux chairs verdâtres, de Saphire. La sévérité presque inhumaine de la justice divine est marquée par la construction rigoureuse de la composition, posée sur le dallage qui indique la perspective au sol, rythmée par les édifices quadrangulaires à droite et à gauche. La lecture exégétique du sujet se déroule dans la profondeur : au second plan, mise en valeur par un effet de perspective du fait de la présence du piédestal dans l’axe vertical du tableau, et aussi désignée du doigt par le même effet de perspective, on découvre une scène de charité, un homme vêtu de bleu se penchant pour apporter son aide à une femme et un enfant. Comme l’a bien relevé Mickaël Szanto, le regard est conduit par les puissantes lignes de perspective, signes visibles regard vers cette scène au second plan, donnant ainsi la clef de lecture du sujet : derrière la rigueur du châtiment, il faut entendre la nécessité absolue de la charité. La perspective aboutit ensuite à une vision de la Jérusalem céleste, sous l’aspect de cette forteresse aux deux tours émergeant d’un piton rocheux et dominant la cité terrestre (cf. Szanto, 2015, p. 331). Le tableau a été peint sur une toile sergée comprenant 11 × 20 fils au cm2 et sur une double préparation : couche profonde
ocre jaune surmontée d’une couche gris foncé (celle-ci peut-être présente uniquement sous les architectures). Il a été rentoilé en 1792-1793 par François Toussaint Hacquin (cf. Massing, 2012) et restauré en couche picturale par Martin de La Porte en 1793, qui précise que le « tableau avait […] une crasse opiniâtre et très difficile à enlever, plusieurs parties repeintes et endommagées dans le ciel et les figures ont été raccordées » (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909, p. 315). L’oeuvre a été restaurée en couche picturale par Lucien Aubert à Montauban en 1941, puis par Jean-Gabriel Goulinat au Louvre en 1958. En 1994, il a été restauré en support par Rémi Rabu (tendu sur un nouveau châssis) et en couche picturale par Marie-Alice Belcour (N. Milovanovic, 2021).
Collection Jean-François Fromont de Vaine (ou de Veyne) († 1720) ; vendu au peintre et marchand Charles Antoine Hérault (1644-1718) ; acquis de celui-ci pour Louis XIV, 1685 (supplément à l’inventaire Le Brun, no 442 ; cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; présenté dans le cabinet des Tableaux dans le Petit Appartement du roi au château de Versailles, 1695, 1701 (cf. Lett, 2014) ; cabinet de la surintendance à Versailles, 1706 ; au château de Meudon en 1709 (cf. Engerand, 1899) ; signalé à Paris, au cabinet des Peintures au Louvre, en 1719 (cf. Saugrain, 1716) ; cabinet de la surintendance à Versailles, 1769, 1784 (cf. Castelluccio, 2009) ; remis à la Commission du Muséum (Louvre), 1792 (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909) ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793 (no 459 du cat. ; cf. Dubreuil, 2001).
Commentaire:
Félibien précise que le tableau appartenait à Jean-François Fromont de Vaine (cf. Félibien (A.), 1666-1688) et la gravure de Jean Pesne d’après le tableau, antérieure à 1685, est dédiée au même personnage, mais nous ne savons pas s’il a été le commanditaire du tableau. L’oeuvre a été acquise pour 5 500 livres par Louis XIV en 1685 (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901), en même temps que Le Jugement de Salomon (acquis 5 000 livres ; INV. 7277). Mickaël Szanto a argumenté pour défendre l’hypothèse selon laquelle le tableau formait pendant avec Le Christ et la femme adultère, tableau qui a appartenu à André Le Nôtre et qui est daté par Félibien de 1653 (voir INV. 7282 ; cf. Szanto, 2015). Le sujet est tiré de l’un des passages les plus terribles du Nouveau Testament : « Alors un homme nommé Ananie et Saphire, sa femme, vendirent ensemble un fonds de terre ; et cet homme ayant retenu, de concert avec sa femme, une partie du prix qu’il en avait reçu, apporta le reste et le mit aux pieds des apôtres. Mais Pierre lui dit : Ananie, comment Satan a-t-il tenté votre coeur, jusqu’à vous faire mentir au Saint-Esprit, et détourner une partie du prix de ce fonds de terre ? Ne demeurait-il pas toujours à vous, si vous aviez voulu le garder ; et après même l’avoir vendu, le prix n’en était-il pas encore à vous ? Comment avez-vous donc conçu ce dessein dans votre coeur ? Ce n’est pas aux hommes que vous avez menti, mais à Dieu. Ananie ayant entendu ces paroles, tomba, et rendit l’esprit ; et tous ceux qui en entendirent parler furent saisis d’une grande crainte. Aussitôt quelques jeunes gens vinrent prendre son corps, et l’ayant emporté, ils l’enterrèrent. Environ trois heures après, sa femme, qui ne savait point ce qui était arrivé, entra ; et Pierre lui dit : femme, dites-moi, n’avez-vous pas vendu votre fonds de terre que cela ? Elle lui répondit : non, nous ne l’avons vendu que cela. Alors Pierre lui dit : comment vous êtes-vous accordé ainsi ensemble pour tenter l’Esprit du Seigneur ? Voilà ceux qui viennent d’enterrer votre mari, qui sont à cette porte, et ils vont aussi vous porter en terre. Au même moment elle tomba à ses pieds, et rendit l’esprit. Ces jeunes hommes étant entrés, la trouvèrent morte, et l’emportant, ils l’enterrèrent auprès de son mari. Cet événement répandit une grande frayeur dans toute l’Église, et parmi tous ceux qui en entendirent parler » (Act, 5, 1-20). L’épisode condamne aussi bien l’avarice que l’hypocrisie. Poussin a transposé la puissance impitoyable du texte biblique par la grande diagonale du premier plan, partant du geste accusateur de saint Pierre et aboutissant au corps déjà sans vie, aux chairs verdâtres, de Saphire. La sévérité presque inhumaine de la justice divine est marquée par la construction rigoureuse de la composition, posée sur le dallage qui indique la perspective au sol, rythmée par les édifices quadrangulaires à droite et à gauche. La lecture exégétique du sujet se déroule dans la profondeur : au second plan, mise en valeur par un effet de perspective du fait de la présence du piédestal dans l’axe vertical du tableau, et aussi désignée du doigt par le même effet de perspective, on découvre une scène de charité, un homme vêtu de bleu se penchant pour apporter son aide à une femme et un enfant. Comme l’a bien relevé Mickaël Szanto, le regard est conduit par les puissantes lignes de perspective, signes visibles regard vers cette scène au second plan, donnant ainsi la clef de lecture du sujet : derrière la rigueur du châtiment, il faut entendre la nécessité absolue de la charité. La perspective aboutit ensuite à une vision de la Jérusalem céleste, sous l’aspect de cette forteresse aux deux tours émergeant d’un piton rocheux et dominant la cité terrestre (cf. Szanto, 2015, p. 331). Le tableau a été peint sur une toile sergée comprenant 11 × 20 fils au cm2 et sur une double préparation : couche profonde
ocre jaune surmontée d’une couche gris foncé (celle-ci peut-être présente uniquement sous les architectures). Il a été rentoilé en 1792-1793 par François Toussaint Hacquin (cf. Massing, 2012) et restauré en couche picturale par Martin de La Porte en 1793, qui précise que le « tableau avait […] une crasse opiniâtre et très difficile à enlever, plusieurs parties repeintes et endommagées dans le ciel et les figures ont été raccordées » (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909, p. 315). L’oeuvre a été restaurée en couche picturale par Lucien Aubert à Montauban en 1941, puis par Jean-Gabriel Goulinat au Louvre en 1958. En 1994, il a été restauré en support par Rémi Rabu (tendu sur un nouveau châssis) et en couche picturale par Marie-Alice Belcour (N. Milovanovic, 2021).
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1685
Acquisition details
entrée - Collection de Louis XIV
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
Richelieu, [Peint] Salle 826 - Nicolas Poussin (1594-1665) : entre Rome et Paris
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Noël Coypel (1628-1707), Peintre du roi, sous la dir. de Guillaume Kazerouni et Béatrice Sarrazin, cat. exp. musée national des châteaux de Versailles (26/09/2023 au 28/01/2024) et musée des Beaux-Arts de Rennes (17/02/2024 au 05/05/2024), Gand, Éditions Snoeck, 2023., p. 46-47, ill. en coul., Fig. 10
- Milovanovic, Nicolas ; Szanto, Mickaël ; Virassamynaïken, Ludmila, sous la direction scientifique de, Poussin & l'amour et Picasso / Poussin / Bacchanales, cat. exp. Musée des Beaux-Arts de Lyon 26/11 au 05/03/2023. Lyon, Paris, Musée des Beaux-Arts et In Fine éditions d'art, 2022., p. 13
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 193, ill. coul., n°418
- Szanto, Mickaël ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Poussin et Dieu, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 30 mars - 29 juin 2015), Paris, Hazan/ Louvre éditions, 2015, p. 32, 81, 130, 135, 300, 313, 328-331, cat. 61
- Bonfait, Olivier, Poussin et Louis XIV: Peinture et Monarchie dans la France du Grand Siècle, Paris, Hazan, 2015, p. 181, 226, 229, 233
- Rosenberg, Pierre, Nicolas Poussin : les tableaux du Louvre, Paris, Louvre éditions/ Somogy, 2015, p. 270-275, coul., n° 31
- Bétard, Daphné, « Poussin sublime et inaccessible », Beaux-Arts, N° 372, Juin 2015, 2015, p. 98-102, p. 98-99, coul, p. 98-99, détail
- Hryszko, Barbara, « Alexandre Ubeleski (Ubelesqui): The Oeuvre of the Painter and the Definition of his Style », Artibus et Historiae, 71, 2015, p. 225-280, p. 251, 275
- Da Vinha, Mathieu ; Milovanovic, Nicolas ; Maral, Alexandre, Louis XIV, l'image et le mythe, Presses universitaires de Rennes / Centre de recherche du Château de Versailles, 2014, n°129
- Massing, Ann, Painting Restoration Before La Restauration: The Origins of the Profession in France, Cambridge, Harvey Miller Publishers, 2012, p. 104-105
- Castelluccio, Stéphane, « Le Cabinet des tableaux de la Surintendance des Bâtiments du Roi à Versailles », Versalia, n°12, 2009, p. 21-54, p. 39
- Dubreuil, Marie-Martine, « Le Catalogue du Muséum Français (Louvre) en 1793 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, Année 2001, 2002, p. 125-165, n°459
- Brejon de Lavergnée, Arnauld, L'inventaire Le Brun de 1683. La collection des tableaux de Louis XIV, Paris, Réunion des musées nationaux, 1987, n°442
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 143, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : II, M-Z, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 65, 212, fig. 680, n° 680
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 301
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 206, n° 720
- Tuetey, Alexandre ; Guiffrey, Jean, La commission du Muséum et la création du musée du Louvre (1792-1793)- Documents recueillis et annotés par Alexandre Tuetey et Jean Guiffrey, Inventaire des Objets contenus dans le Museum et dans les dépôts sous la surveillance des gardiens du Museum, 5 novembre-3 décembre 1793, Paris, Jean Schemit, (Archives de l'art français, recueil de documents inédits publiés par la Société de l'histoire de l'art français. Nouvelle période, t. III), 1909, p. 315
- Saugrain, Claude, Les Curiositez de Paris, de Versailles, de Marly, de Vincennes, de Saint-Cloud et des environs…, t.II, Paris, 1716, p. 81-82
- Rosenberg, Pierre, « Poussin and God », The Burlington Magazine, 157, 1349, 2015, août, p. 561-563, p. 563
- Félibien, André, Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellens peintres anciens et modernes, 5 vol., Paris, chez S. Marbre-Cramoisy, 1666-1688, p. 399 (t.IV)
Comparative literature
- Ramond, Sylvie ; Schnapp, Alain (dir.), Formes de la ruine, cat. exp. (Lyon (Externe, France), Musée des Beaux-Arts, 1er décembre 2023 - 3 mars 2024), Lyon ; Paris, Musée des Beaux-Arts de Lyon ; Liénart, 2024, p. 436
Exhibition history
- Poussin et Dieu, Napoléon, Exposition Temporaire sous pyramide, 30/03/2015 - 29/06/2015
- Poussin, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 27/09/1994 - 02/01/1995, étape d'une exposition itinérante
- Le classicisme français, Dublin (Irlande), National Gallery of Ireland, 06/05/1985 - 17/06/1985, étape d'une exposition itinérante
- Le classicisme français , Budapest (Hongrie), Szépmûvészeti Múzeum / Musée des beaux Arts, 05/03/1985 - 23/04/1985, étape d'une exposition itinérante
- Le classicisme français, Paris (France), Palais de Tokyo, 30/01/1985 - 27/02/1985, étape d'une exposition itinérante
- La peinture française du XVIIè au XIXè siècle, Shanghai (Chine), Musée des Beaux-Arts, 20/10/1982 - 10/11/1982, étape d'une exposition itinérante
- La peinture française du XVIIè au XIXè siècle, Pékin (Chine), China International Exhibition Center, 15/09/1982 - 13/10/1982, étape d'une exposition itinérante
Last updated on 02.01.2024
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