Jeune fille s'apprêtant à orner la statue de l'Amour d'une guirlande de fleurs

Numéro principal : MI 175

Département des Peintures

Roslin, Alexandre (Malmoë (Suède), 1718 - Paris, 1793)
Suède École de

Titre : Jeune fille s'apprêtant à orner la statue de l'Amour d'une guirlande de fleurs (autrefois considéré comme le portrait de la fi aînée de l’artiste)

L’identification du modèle avec la fille aînée de l’artiste, Augustine-Suzanne Roslin (née en 1760, mariée en 1780 à Louis Carteron de Barmont), qui aurait servi de modèle à Roslin en lui rappe- lant le souvenir de sa propre épouse, disparue en 1772, avec laquelle elle présentait une grande ressemblance, ne repose que sur une tardive tradi- tion familiale, transmise par l’arrière-petit-fils du peintre, Charles Roslin, en 1913 (cf. Roslin, p. 107, 109).
Une jeune élégante, telle une prêtresse en costume moderne mais de fantaisie (cf. Sahut), offre des fl à la statue de l’Amour (inspirée de la célèbre sculpture de Falconet, voir le marbre de 1757 au Louvre), l’objet de son amour apparaissant, à gauche, dans le portrait d’un jeune homme (lui, en costume « à l’espagnole ») posé sur une console.

Signature :
S.D.b.d. : le chevr Roslin 1783. (Roslin avait été fait chevalier de l’ordre de Vasa par le roi de Suède Gustave III en 1772.)

Hauteur : 1,485 m ; Hauteur avec accessoire : 1,645 m ; Largeur : 1,065 m ; Largeur avec accessoire : 1,278 m

huile sur toile

XVIIIe siècle (1783)

Salon de 1783, n° 41 (« Jeune Fille s’apprêtant à orner la statue de l’Amour d’une guirlande de fleurs ») ; prétendument convoité par le roi de Suède qui en aurait proposé 10 000 livres à Roslin, selon Charles Roslin, l’arrière-petit-fi de ce dernier (cf. Roslin, p. 108-109) ; resté dans la descendance de Roslin, peut-être en indivision ; acquis en 1858 par Nieuwerkerke, directeur général des Musées impériaux, pour le Louvre aux « descendants » de l’artiste (cf. Roslin, p. 98, 108, qui donne la date de 1855 au lieu de 1858), l’arrêté d’acquisition, comme l’Inventaire M.I., indiquant comme nom de vendeur « Mr. Roslin », sans prénom ; retiré des salles du musée pour être placé dans les appartements privés de l’Impéra- trice en 1868, alors que, selon Charles Roslin, le contrat de vente stipulait qu’il ne pouvait sortir du musée (document qui ne figure pas dans les Archives des Musées nationaux) ; raccroché peu après dans les salles à la suite de l’intervention du journaliste Francisque Sarcey à propos de plusieurs tableaux enlevés des galeries, notam- ment par Nieuwerkerke pour son appartement de fonction au Louvre (cf. Roslin, p. 109-110).

Roslin, Charles

achat

date : 1858

Etat

Musée du Louvre, Département des Peintures

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