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Dame inconnue
1350 / 1400 (2e moitié du XIVe siècle)
LP 434
Département des Sculptures du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 207
Aile Richelieu, Niveau 0
Inventory number
Numéro principal : LP 434
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : Dame inconnue (Identifiée jusqu'en 1995 comme effigie présumée d'Yde de Dormans)
Type of object
statue gisante
Description/Features
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 1,75 m ; Largeur : 0,535 m ; Profondeur : 0,46 m
Materials and techniques
pierre calcaire, albâtre, plâtre
Places and dates
Date
vers 1350 - 1400
History
Object history
Deux hypothèses de provenance ont été envisagées anciennement :
1- L'œuvre aurait pu être identifiée à une dame de la famille Dormans: Jeanne Baube (+ 1405), Jeanne de Dormans (+ après 1407) ou Yde de Dormans (+ 1379). Elle proviendrait alors du tombeau des trois femmes érigé dans la chapelle Saint-Jean-l'Evangéliste du collège de Dormans, dit de Beauvais, à Paris, à présent église orthodoxe roumaine, 9 bis rue Jean de Beauvais.
Etablissement rattaché au collège Louis-le-Grand après 1763, locaux affectés au collège de Lisieux en 1767. Collège devenu bien national à la Révolution. Gisant recueilli au dépôt des Petits-Augustins le 13 juin 1794.
2- L'œuvre aurait pu être identifiée à l'une des deux épouses de Nicolas Braque (+ 13 août 1388), Jeanne Le Clerc de Tremblay (+ 13 septembre 1352) ou Jeanne Le Bouteiller de Senlis (+ 14 mars 1376). Elle proviendrait alors du tombeau à trois figures gisantes exécuté après 1376 ou après 1388 et érigé dans la chapelle de l'hôpital fondé à Paris en 1348 par Arnoul Braque et agrandi en 1384 par son fils Nicolas. Droit de patronage de la chapelle cédé en 1613 à la reine Marie de Médicis qui y établit des religieux de l'ordre de Notre-Dame de la Merci. Eglise détruite et reconstruite entre 1631 et 1657. A l'issue d'un procès entre la famille Braque et les religieux et par arrêt du Parlement de Paris rendu le 30 décembre 1647, monument rétabli, aux frais des religieux, dans une des chapelles de l'église nouvelle, suivant le parti de deux tombeaux portant l'un les gisants de Nicolas et de sa première épouse, l'autre celui de Jeanne le Bouteiller. Couvent sis à l'emplacement des 45-47 rue des Archives, devenu bien national à la Révolution, utilisé comme maison d'arrêt, puis détruit. Gisants recueillis au dépôt des Petits-Augustins le 4 mai 1793.
Mais aucune de ces deux hypthèses n'est juste.
Quelle que soit son origine, le gisant fut recueilli au dépôt des Petits-Augustins. Musée des monuments français. Resté dans les lieux après la fermeture du musée en 1816 et leur affectation à l'école des Beaux-Arts. Musée de Versailles le 27 mai 1834. Inventorié sans preuve sous le nom d'Yde de Dormans. Versement au musée du Louvre en 1883. Envoi au musée de Versailles en 1884 d'un moulage de l'atelier des musées nationaux (RF 664 ; non réinventorié à Versailles). Identifié jusqu'en 1995 comme effigie présumée d'Yde de Dormans.
1- L'œuvre aurait pu être identifiée à une dame de la famille Dormans: Jeanne Baube (+ 1405), Jeanne de Dormans (+ après 1407) ou Yde de Dormans (+ 1379). Elle proviendrait alors du tombeau des trois femmes érigé dans la chapelle Saint-Jean-l'Evangéliste du collège de Dormans, dit de Beauvais, à Paris, à présent église orthodoxe roumaine, 9 bis rue Jean de Beauvais.
Etablissement rattaché au collège Louis-le-Grand après 1763, locaux affectés au collège de Lisieux en 1767. Collège devenu bien national à la Révolution. Gisant recueilli au dépôt des Petits-Augustins le 13 juin 1794.
2- L'œuvre aurait pu être identifiée à l'une des deux épouses de Nicolas Braque (+ 13 août 1388), Jeanne Le Clerc de Tremblay (+ 13 septembre 1352) ou Jeanne Le Bouteiller de Senlis (+ 14 mars 1376). Elle proviendrait alors du tombeau à trois figures gisantes exécuté après 1376 ou après 1388 et érigé dans la chapelle de l'hôpital fondé à Paris en 1348 par Arnoul Braque et agrandi en 1384 par son fils Nicolas. Droit de patronage de la chapelle cédé en 1613 à la reine Marie de Médicis qui y établit des religieux de l'ordre de Notre-Dame de la Merci. Eglise détruite et reconstruite entre 1631 et 1657. A l'issue d'un procès entre la famille Braque et les religieux et par arrêt du Parlement de Paris rendu le 30 décembre 1647, monument rétabli, aux frais des religieux, dans une des chapelles de l'église nouvelle, suivant le parti de deux tombeaux portant l'un les gisants de Nicolas et de sa première épouse, l'autre celui de Jeanne le Bouteiller. Couvent sis à l'emplacement des 45-47 rue des Archives, devenu bien national à la Révolution, utilisé comme maison d'arrêt, puis détruit. Gisants recueillis au dépôt des Petits-Augustins le 4 mai 1793.
Mais aucune de ces deux hypthèses n'est juste.
Quelle que soit son origine, le gisant fut recueilli au dépôt des Petits-Augustins. Musée des monuments français. Resté dans les lieux après la fermeture du musée en 1816 et leur affectation à l'école des Beaux-Arts. Musée de Versailles le 27 mai 1834. Inventorié sans preuve sous le nom d'Yde de Dormans. Versement au musée du Louvre en 1883. Envoi au musée de Versailles en 1884 d'un moulage de l'atelier des musées nationaux (RF 664 ; non réinventorié à Versailles). Identifié jusqu'en 1995 comme effigie présumée d'Yde de Dormans.
Acquisition details
versement
Acquisition date
date : 1883
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Sculptures du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Location of object
Current location
Richelieu, [SCULPT] Salle 207 - Gisants gothiques - La sculpture funéraire au 14e siècle, Vitrine 03
Index
Mode d'acquisition
Materials
Type
Bibliography
- Chancel-Bardelot, Béatrice de (dir.), Le musée des Monuments français d'Alexandre Lenoir, histoire et collections, [INHA / Louvre], Paris, Institut National d'Histoire de l'Art, 2014, Disponible sur : < https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/00145> , https://agorha.inha.fr/inhaprod/ark:/54721/003135560
- Louvre Lens - Le guide 2013, cat. exp. (Lens, 4 décembre 2012 - 3 décembre 2013), Lens, Paris, 2012,
- Baron, Françoise, Musée du Louvre - Sculpture française - I - Moyen Age, Paris, 1996, p. 155
- Baron, Françoise, « Alexandre Lenoir, les Dormans et les Braque, trois statues gisantes du musée du Louvre », Bulletin de la Société nationale des antiquaires de France, 1995, 163-172,
- Adhémar, Jean ; Dordor, Gertrude, « Les tombeaux de la collection Gaignières. Dessins d'archéologie du XVIIe siècle », Gazette des Beaux-Arts, 1, juillet-septembre, 1974, 11-192, n° 871 et 922
- Aubert, Marcel ; Beaulieu, Michèle, Musée national du Louvre. Description raisonnée des Sculptures du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes, t. 1, Moyen Âge, Paris, 1950, n° 230
- Vitry, Paul, Musée national du Louvre. Catalogue des sculptures du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes. Première partie, Moyen Âge et Renaissance ; deuxième partie, Temps modernes, I et II, Paris, 1922, Disponible sur : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6425955b , n° 188
- Michel, André, Musée national du Louvre. Catalogue des sculptures du Moyen Age et de la Renaissance et des temps modernes, Paris, 1897, n° 112
- Notice des peintures et des sculptures du palais de Versailles, [4e volume], 1839, n° 141
- Soulié, Eudore, Notice des peintures et des sculptures composant le Musée impérial de Versailles, Versailles, 1854-1855, n° 364
Exhibition history
- Galerie du temps, Louvre-Lens, Galerie du Temps, 04/12/2012 - 01/12/2014
Last updated on 25.08.2023
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.
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