Download
Next
Previous
Vitrail de la Renaissance ou "des inventions, découvertes et travaux qui ont signalé l'époque de la Renaissance entre 1450 et 1550"
1834 / 1838 (2e quart du XIXe siècle)
Place of creation : Sèvres Place of origin : Palais du Louvre
OA 11932
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Escalier Colbert - Palier
Aile Richelieu, Niveau 1
Inventory number
Numéro principal : OA 11932
Artist/maker / School / Artistic centre
Manufacture de Sèvres
Chenavard, Claude Aimé (Lyon, 1794 - Paris, 1838), D'après, (pour la composition générale)
Robert Fleury, Joseph-Nicolas (Cologne, 1797 - Paris, 1890), D'après, (pour le tableau central (Louis XI recevant la première bible imprimée en France))
Chenavard, Claude Aimé (Lyon, 1794 - Paris, 1838), D'après, (pour la composition générale)
Robert Fleury, Joseph-Nicolas (Cologne, 1797 - Paris, 1890), D'après, (pour le tableau central (Louis XI recevant la première bible imprimée en France))
Description
Object name/Title
Titre : Vitrail de la Renaissance ou "des inventions, découvertes et travaux qui ont signalé l'époque de la Renaissance entre 1450 et 1550"
Type of object
vitrail
Description/Features
Au centre du vitrail, une composition de Robert-Fleury montre Louis XI recevant la première Bible imprimée avec, peintes au-dessous de la scène, les armoiries des villes de Strasbourg, Mayence et Venise, trois villes où sont nées l'imprimerie et la typographie. De part et d'autre, deux figures allégoriques sont représentées : à gauche, une femme avec les attributs de la peinture qui personnifie l'Art et, à droite, un homme tenant un livre, pour la Science. La lunette supérieure illustre la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. Les ornements qui complètent la scène sont inspirés de l'art maniériste : cuirs, candélabres et putti. Ce goût pour la Renaissance, dont Chenavard est l'un des principaux instigateurs, fait partie d'un intérêt plus général pour l'histoire sous la Monarchie de Juillet. Le vitrail obtint autant de succès auprès de la critique que le Vase dit de la Renaissance, également créé à Sèvres et aujourd'hui conservé au château de Fontainebleau.
Lors de l'Exposition des produits de l'industrie de 1838, les visiteurs étaient accueillis au Louvre par ce vitrail monumental, réalisé à la manufacture de Sèvres. Cette œuvre a nécessité l'intervention de plusieurs artistes travaillant dans l'atelier de peinture sur verre nouvellement créé à la manufacture de Sèvres, d'après le carton de Claude-Aimé Chenavard (1798-1838).
Le premier projet devait présenter les principales inventions à l'époque de la Renaissance. L'iconographie étant relativement complexe, un petit livret spécial qui en expliquait le détail avait été réalisé à l'occasion de l'exposition de 1838.
Le vitrail de la Renaissance est une oeuvre à destination civile : il était destiné au palier de l'Escalier Henri II au musée du Louvre et devait s'insérer dans un cycle plus vaste. Louis-Philippe commanda beaucoup de vitraux sous son règne pour orner les palais royaux.
Dès le Premier Empire, Alexandre Brongniart, directeur de la manufacture de Sèvres, avait tenté des expériences de verre peint. En 1824, le premier atelier de peinture sur verre est créé et les résultats sont présentés lors de l'Exposition des produits de l'industrie de 1827. Deux techniques ont été employées pour réaliser ce vitrail : les verres peints avec des couleurs vitrifiables et fusibles et les verres teintés dans la masse, comme sur les vitraux du Moyen Age. Plusieurs intervenants ont travaillé de concert : M. Roussel a effectué les figures et quelques ornements, M. Vatinelle, le tracé des armatures et des peintures d'ornement, M. Bonnet a effectué le tracé du tapis et M. Doré des peintures et ornements divers. Tous ont suivi fidèlement le dessin de Claude-Aimé Chenavard, encore conservé aujourd'hui à la manufacture de Sèvres. C'est d'ailleurs Chenavard qui dirigea l'exécution de l'ouvrage. Ce vitrail est un monument de la peinture sur verre qui accueille encore les visiteurs du Louvre, mais à l'abri des intempéries au niveau du palier de l'escalier Colbert.
Lors de l'Exposition des produits de l'industrie de 1838, les visiteurs étaient accueillis au Louvre par ce vitrail monumental, réalisé à la manufacture de Sèvres. Cette œuvre a nécessité l'intervention de plusieurs artistes travaillant dans l'atelier de peinture sur verre nouvellement créé à la manufacture de Sèvres, d'après le carton de Claude-Aimé Chenavard (1798-1838).
Le premier projet devait présenter les principales inventions à l'époque de la Renaissance. L'iconographie étant relativement complexe, un petit livret spécial qui en expliquait le détail avait été réalisé à l'occasion de l'exposition de 1838.
Le vitrail de la Renaissance est une oeuvre à destination civile : il était destiné au palier de l'Escalier Henri II au musée du Louvre et devait s'insérer dans un cycle plus vaste. Louis-Philippe commanda beaucoup de vitraux sous son règne pour orner les palais royaux.
Dès le Premier Empire, Alexandre Brongniart, directeur de la manufacture de Sèvres, avait tenté des expériences de verre peint. En 1824, le premier atelier de peinture sur verre est créé et les résultats sont présentés lors de l'Exposition des produits de l'industrie de 1827. Deux techniques ont été employées pour réaliser ce vitrail : les verres peints avec des couleurs vitrifiables et fusibles et les verres teintés dans la masse, comme sur les vitraux du Moyen Age. Plusieurs intervenants ont travaillé de concert : M. Roussel a effectué les figures et quelques ornements, M. Vatinelle, le tracé des armatures et des peintures d'ornement, M. Bonnet a effectué le tracé du tapis et M. Doré des peintures et ornements divers. Tous ont suivi fidèlement le dessin de Claude-Aimé Chenavard, encore conservé aujourd'hui à la manufacture de Sèvres. C'est d'ailleurs Chenavard qui dirigea l'exécution de l'ouvrage. Ce vitrail est un monument de la peinture sur verre qui accueille encore les visiteurs du Louvre, mais à l'abri des intempéries au niveau du palier de l'escalier Colbert.
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 587 cm ; Largeur : 370,8 cm
Materials and techniques
Matériau/Technique : Verre peint et teinté, plomb, fer
Matériau : plomb
Matériau : verre
Matériau : fer
Matériau : plomb
Matériau : verre
Matériau : fer
Places and dates
Date
Epoque / période : Monarchie de Juillet (1830-1848) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1834 - 1838
Date de création/fabrication : 1834 - 1838
Place of origin
Sèvres (Ile-de-France = Ile de France->Hauts-de-Seine = Hauts de Seine)
Provenance
Palais du Louvre (Paris->Palais = Palais du = Palais de = Palais de la = Palais des) (Placé en 1841 dans la fenêtre centrale du premier étage du pavillon de l'Horloge au Louvre et démonté vers 1857.)
History
Object history
Présenté à l'exposition des produits des manufactures de 1838. Placé dans la grande fenêtre cintrée du premier étage du pavillon de l'Horloge en 1841. Déposé lors des travaux de Lefuel en 1857.
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Location of object
Current location
Richelieu, Escalier Colbert - Palier
Index
Last updated on 18.02.2021
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.