Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 5357
Autre numéro d'inventaire : MR 1857
Numéro dépositaire : NDP 772 b
Autre numéro d'inventaire : MR 1857
Numéro dépositaire : NDP 772 b
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Saint Pierre guérissant les malades avec son ombre
Autre titre : Saint Pierre guérissant les malades de son ombre
Autre titre : Saint Pierre guérissant les malades de son ombre
Description / Décor
Inscriptions
Inscription :
En bas à gauche figurent les deux blasons des orfèvres à l'origine de la commande.
Signature :
Signé, daté en bas à gauche sur la marche : L. DE LAHIRE, IN. ET F. 1635
En bas à gauche figurent les deux blasons des orfèvres à l'origine de la commande.
Signature :
Signé, daté en bas à gauche sur la marche : L. DE LAHIRE, IN. ET F. 1635
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 3,19 m ; Largeur : 2,31 m
Matière et technique
toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
XVIIe siècle (1635)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique :
Offert à la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1635 ; mentionné dans la nef, puis dans la chapelle Saint-Crépin entre 1715 et 1728) ; restauré en 1732 ; restauré en 1781 ; mentionné dans la croisée du côté archevêché de 1734 à 1763 ; puis dans la chapelle Saint-Pierre-Martyr de 1763 à 1793 ; déposé au musée des Monuments français en 1793 ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles en 1798 ; restitué à Notre-Dame de Paris en 1802 ; inscrit sur l’inventaire des magasins du Musée royal entre 1815 et 1824, sur l’inventaire des musées royaux en 1824 et sur l’inventaire Villot avant 1852 ; exposé au Musée du Louvre avec son esquisse en 1903 ; exposé au Musée du Louvre avec son esquisse salle Mollien en 1924 ; mis en dépôt par le Musée du Louvre à la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1949.
Commentaire :
Prolongeant la tradition des Mays instituée en 1449, les maîtres orfèvres parisiens, membres de la confrérie Sainte-Anne-et-Saint-Marcel, soumirent en 1630 au chapitre de Notre-Dame de Paris leur projet d’offrir tous les 1er mai un tableau monumental sur le thème des Actes des Apôtres (puis des Évangiles) afin d’orner les grands piliers de la nef de la cathédrale (puis bien d’autres emplacements) ; deux réductions du May étaient destinées aux deux maîtres orfèvres qui avaient été chargés de la commande ; soixante-seize grands Mays furent ainsi exécutés entre 1630 et 1707 (il n’y en eut pas en 1683 et 1694 ; pour une étude générale sur les Mays de Notre-Dame, cf. Auzas, 1949, Notter, 1999, et en dernier lieu Bastet, 2014) ; il s’agit ici du May de 1635 qui représente une guérison miraculeuse initiée par Saint-Pierre, comme sur les Mays de 1630 et de 1631, tous deux disparus aujourd’hui. La scène représentée sur le May de 1635 fait directement écho à la légende médiévale de Saint-Pierre Guérisseur (Réau, 1959, p. 1086-1087) et aux épisodes des guérisons miraculeuses à Notre-Dame de Paris dans les années 1630. De plus, le sujet du May de 1635 s’inscrit à la suite de ceux de 1630 et de 1632 qui prennent également pour sujet Saint Pierre. A la fin du XVIIIe siècle, le tableau semble quelque peu moins apprécié ; en effet, il n'est mentionné exposé dans la croisée du transept que jusqu’à une date antérieure à 1781, alors que le May de 1637, lui, conserve cette place jusqu’à la Révolution. De plus, les commentaires qui lui sont dédiés dans les guids touristiques de l’époque sont moins consistants que ceux décrivant le May de 1637. Il est pourtant exposé dès le XIXe siècle au Musée du Louvre, en compagnie de son esquisse, et sont alors jugés comme l’un des « plus beaux tableaux de ce maître » (cf. Delphine Bastet, Les Mays de Notre-Dame de Paris (1630-1707) : peinture, Église et monarchie au XVIIe siècle, éditions Arthena, 2021, p. 231).
Offert à la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1635 ; mentionné dans la nef, puis dans la chapelle Saint-Crépin entre 1715 et 1728) ; restauré en 1732 ; restauré en 1781 ; mentionné dans la croisée du côté archevêché de 1734 à 1763 ; puis dans la chapelle Saint-Pierre-Martyr de 1763 à 1793 ; déposé au musée des Monuments français en 1793 ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles en 1798 ; restitué à Notre-Dame de Paris en 1802 ; inscrit sur l’inventaire des magasins du Musée royal entre 1815 et 1824, sur l’inventaire des musées royaux en 1824 et sur l’inventaire Villot avant 1852 ; exposé au Musée du Louvre avec son esquisse en 1903 ; exposé au Musée du Louvre avec son esquisse salle Mollien en 1924 ; mis en dépôt par le Musée du Louvre à la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1949.
Commentaire :
Prolongeant la tradition des Mays instituée en 1449, les maîtres orfèvres parisiens, membres de la confrérie Sainte-Anne-et-Saint-Marcel, soumirent en 1630 au chapitre de Notre-Dame de Paris leur projet d’offrir tous les 1er mai un tableau monumental sur le thème des Actes des Apôtres (puis des Évangiles) afin d’orner les grands piliers de la nef de la cathédrale (puis bien d’autres emplacements) ; deux réductions du May étaient destinées aux deux maîtres orfèvres qui avaient été chargés de la commande ; soixante-seize grands Mays furent ainsi exécutés entre 1630 et 1707 (il n’y en eut pas en 1683 et 1694 ; pour une étude générale sur les Mays de Notre-Dame, cf. Auzas, 1949, Notter, 1999, et en dernier lieu Bastet, 2014) ; il s’agit ici du May de 1635 qui représente une guérison miraculeuse initiée par Saint-Pierre, comme sur les Mays de 1630 et de 1631, tous deux disparus aujourd’hui. La scène représentée sur le May de 1635 fait directement écho à la légende médiévale de Saint-Pierre Guérisseur (Réau, 1959, p. 1086-1087) et aux épisodes des guérisons miraculeuses à Notre-Dame de Paris dans les années 1630. De plus, le sujet du May de 1635 s’inscrit à la suite de ceux de 1630 et de 1632 qui prennent également pour sujet Saint Pierre. A la fin du XVIIIe siècle, le tableau semble quelque peu moins apprécié ; en effet, il n'est mentionné exposé dans la croisée du transept que jusqu’à une date antérieure à 1781, alors que le May de 1637, lui, conserve cette place jusqu’à la Révolution. De plus, les commentaires qui lui sont dédiés dans les guids touristiques de l’époque sont moins consistants que ceux décrivant le May de 1637. Il est pourtant exposé dès le XIXe siècle au Musée du Louvre, en compagnie de son esquisse, et sont alors jugés comme l’un des « plus beaux tableaux de ce maître » (cf. Delphine Bastet, Les Mays de Notre-Dame de Paris (1630-1707) : peinture, Église et monarchie au XVIIe siècle, éditions Arthena, 2021, p. 231).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Paris, Chapitre de Notre-Dame, 1635 (offert à)
Mode d’acquisition
saisie révolutionnaire
Date d’acquisition
date : 1793 (déposé à la Révolution)
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Dépositaire
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Paris (France), Cathédrale Notre-Dame de Paris, salle d'exposition
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Bastet, Delphine, Les Mays de Notre-Dame de Paris, 1630-1707, Paris, Arthena, 2021, p. 229-231, ill. coul. p. 151
- Koenig, Stéphanie, « Le Muséum des Arts (Louvre) en 1796 : catalogue des peintures exposées », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 2010, 2011, p. 169-189, p. 181, 188, n° 124
- La Revue du Louvre et des musées de France, 5/6, 1988, p. 448
- Laurent de La Hyre (1606-1656) : l'homme et l'oeuvre, cat. exp. (Grenoble, 14 janvier - 10 avril 1989; Rennes, 9 mai - 31 août 1989; Bordeaux, 6 octobre 1989 - 6 janvier 1990), Genève, Skira, 1988, p. 186, p. 187 (coul.), n° 120
- Foucart-Walter, Élisabeth, « Tableaux déposés par le Louvre », dans Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne (dir.), Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. V. Ecole française. Annexes et index, Paris, Editions de la Réunion des musées nationaux, 1986, p. 194-394, p. 283
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 146, n° 454
- Villot, Frédéric, Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée Impérial du Louvre. 3ème partie. École française, 1855, n° 288
Expositions
- Les Mays de Notre-Dame, Paris (Externe, France), Mobilier National et manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie, Galerie des Gobelins, 25/04/2024 - 21/07/2024
Dernière mise à jour le 11.12.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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