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L'Aurore

1800 / 1900 (XIXe siècle)
INV 4275
Département des Peintures
Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 4275
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Ducq, Joseph-Francois (1762 - 1829)
Pays-Bas du Sud École de

description

Dénomination / Titre
Titre : L'Aurore
Description / Décor
L’aurore est précédée de l’étoile du matin, les oiseaux de la nuit fuient à droite. Des zéphyrs accompagnent l’aurore.
Selon Landon, ce tableau a « pour pendant » un autre Ducq, La Nuit, qui décore également « l’un des appartements du château de Saint-Cloud » (Landon ne précise pas davantage l’emplacement de L’Aurore). Si La Nuit répond bien à L’Aurore d’après les gravures du Landon et, comme cette dernière, comporte des « figures de grandeur naturelle », les inventaires et archives ne signalent jamais La Nuit en question et parlent seulement d’une Aurore dans un salon, dit plus tard Salon de l’Aurore. La Nuit a-t-elle été vraiment peinte ou n’était-elle qu’un pendant virtuel, resté à l’état de projet ? Ou bien était-ce un tableau non plafonnant, bientôt disparu et qualifié de « pendant » pour de simples raisons thématiques ? − Dessin préparatoire au musée de Bruges (Van de Velde [1984], t. I, p. 109). Tapisserie de l’époque, reproduisant le tableau, au musée de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg.
Inscriptions
Signature :
S.D.b.d. : J. Ducq invt an° XII [1803-1804].

Caractéristiques matérielles

Dimensions
Hauteur : 1,654 m (1,66 avec la baguette) ; Largeur : 3,1 m ; Epaisseur avec accessoire : 4,5 cm
Matière et technique
huile sur toile

Lieux et dates

Date de création / fabrication
XIXe siècle (1800 - 1900)

Données historiques

Historique de l'œuvre
Peint à Paris pour décorer un plafond du palais impérial de Saint-Cloud (sans doute dans le futur salon de l’Aurore qui n’était encore, au début du XIXe s., qu’une antichambre ou vestibule procédant de l’aménagement réalisé par l’architecte R. Mique entre 1785 et 1788) et cité comme plafond marouflé (Inventaire de Saint-Cloud, Arch. des Musées nationaux, document n.d. rangé à la suite d’une pièce d’archives de 1810) ; encore mentionné à Saint-Cloud dans un inventaire datable de 1827 (?) mais absent de celui de 1835 et apparemment remplacé in situ par un plafond de Nicolas Loir (1624-1679), Le Lever de l’aurore (plusieurs fois catalogué dans les années 1840, détruit dans l’incendie du château pendant la guerre de 1870) ; envoyé alors au Louvre mais inventorié seulement au milieu du XIXe s. (Inventaire Villot) ; déposé à Lisieux (cat. musée, 1892, p. 241) de 1873 à 1970.
Mode d’acquisition
commande de l'État
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
non exposé

Index

Mode d'acquisition

Bibliographie

- Sarmant, Thierry (dir.), Palais disparus de Napoléon. Tuileries, Saint-Cloud, Meudon, cat. exp. (Paris (Externe, France), Mobilier National et manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie, Galerie des Gobelins, 2021), Paris, Mobilier national / In Fine éditions d’art, 2021, p. 192
Dernière mise à jour le 20.09.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances