Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 7272
Autre numéro d'inventaire : MR 2350
Autre numéro d'inventaire : MR 2350
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Moïse sauvé des eaux
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,2 m ; Hauteur avec accessoire : 1,565 m ; Largeur : 1,95 m ; Largeur avec accessoire : 2,32 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
2e quart du XVIIe siècle (1647)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique:
Jean Pointel (? – 1660) ; acquis à la vente après décès de ce dernier par Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1629-1715) ; acquis de ce dernier pour Louis XIV, 1665 (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901 ; inventaire Le Brun, no 166 ; cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; cabinet du Billard au château de Versailles, 1695 (inventaire A.N., O1 19647-18) ; Grand Cabinet de l’Appartement frais du château de Meudon, 1706 (inventaire Bailly,A.N., O1 1970, fol. 178), 1709-1710 (cf. Engerand, 1899) ; 5e pièce du cabinet des Tableaux de la surintendance à Versailles, 1760 (A.N., O1 196510, fol. 15), 1784 (cf. Castelluccio, 2009), 1788 (A.M.N., 1 DD 2, fol. 11) ; remis à la Commission du Muséum (Louvre), 1792 (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909) ; exposé à l’ouverture du Muséum, 1793 (cf. Dubreuil, 2001) ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles, 1797 (cf. Cantarel-Besson, 1992 ; A.M.N., 35 DD 1, fol. 6 ; no 192 du Catalogue de l’an X) ; placé dans la galerie d’Apollon au château de Saint-Cloud, 1802-1803 (cf. Meyer (D.), 1969) ; retour à Versailles, 1803 ? ; transféré au Louvre (Musée royal), 1816 (A.M.N., *P12, fol. 53) ; exposé dans la Grande Galerie du Louvre, 1816 (cf. Notice, 1816, p. 33).
Commentaire:
Le tableau a été peint pour Jean Pointel en 1647 (cf. Félibien (A.), 1666-1688). On sait, d’après la correspondance de Poussin, qu’il a été jugé si beau que Chantelou en était jaloux. Poussin peignait pour celui-ci la deuxième série des Sept Sacrements. L’artiste lui écrivit le 24 novembre 1647 : « Si le tableau de Moïse trouvé dans les eaux du Nil que possède Mr Pointel vous a donné dans l’amour [sic]. Est-ce un témoignage pour cela que je l’ai fait avec plus d’amour que les vôtres ? […] Le bien juger est très difficile si l’on n’a pas en cet art grande théorie et pratique jointes ensemble. Nos appétits n’en doivent point juger seulement mais la raison » (cf. Correspondance Poussin, [1639-1665] éd. 1911). L’artiste poursuit en exposant la fameuse théorie des modes. Après que le tableau fut entré dans la collection royale en 1665, il fit l’objet d’une conférence par Philippe de Champaigne à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 2 juin 1668 (cf. Philippe de Champaigne, 1668). Il a été gravé par Gilles Rousselet en 1676 pour le Cabinet du Roi (cf. Wildenstein (G.), 1957b). Probablement dès 1684, Louis XIV lui accorda une place d’honneur dans le lambris du cabinet du Billard au château de Versailles (le tableau est mentionné dans cette pièce dans l’inventaire de 1695). C’est à propos de ce tableau que Loménie de Brienne écrit : « C’est Moyse, le Mosché des Hébreux, le Pan de l’Arcadie, le Priape de l’Hellespont, l’Anubis des Egyptiens » (cf. Thuillier, 1960b). Brienne critique également le dieu-fleuve représenté par Poussin, le jugeant inutile : « Je n’aime pas les figures fleuves dans le tableau, c’est un écriteau que le peintre y met afin de se faire mieux entendre […] Je vois un fleuve de mes yeux et on me dit c’est un fleuve. A quoi bon cela ? » Philippe de Champaigne avait fait la même critique lors de sa conférence de 1668, mais pour des raisons différentes, refusant de mêler iconographie profane et sacrée : « Mais il [Champaigne] ne put approuver que M. Poussin eût représenté le Nil sous une figure humaine. Il dit que cela avait plus de rapport à la fable qu’à la majesté d’une histoire tirée de l’Écriture Sainte. » Champaigne recommandait cependant d’évoquer à la place du dieu-fleuve le débordement des eaux du Nil par le hiéroglyphe du lion : « qu’il devait suffire à M. Poussin d’avoir marqué ce fleuve par les caractères hiéroglyphiques des signes du Lion et de la Vierge, pour marquer que quand le soleil parcourt ces deux maisons, les eaux du Nil ont accoutumé d’inonder les terres de l’Égypte et de les rendre fécondes par un débordement qui dure environ quarante jours ». Champaigne s’inspirait des Hiéroglyphiques de Pierio Valeriano, qui précisent que « Les Égyptiens pour donner à entendre le débordement du Nil appelé en leur langue NUM, qui signifie nouveau et récent, faisaient le portrait d’un lion : car quand le soleil entre au signe du Lion, il cause le débordement du Nil ». Le sistre représenté par Poussin au premier plan à gauche a intrigué les historiens. Il s’agit probablement du sistre qui a appartenu au musée de Francisco Gualdi, et qui est décrit et gravé dans le De profanis Aegyptiorum, Romanorum et sacris Christianorum ritibus. Libri Tres de Giovanni Battista Casali en 1644. Ce sistre figure également sur un dessin du Museo cartaceo conservé à Windsor montrant trois types de sistres, dont l’un comprend un manche en forme de balustre. Associant à juste titre le sistre à la déesse Isis, Charles Dempsey considéra en 1963 que Poussin a représenté la fille de Pharaon et le groupe des femmes qui l’accompagnent comme des prêtresses d’Isis. Le sistre est en effet un attribut de cette déesse, et Colantuono identifia en 1986 la fille de Pharaon avec la déesse Isis elle-même. En 1999, Malcolm Bull proposa une interprétation différente du sistre, en relation avec la crue du Nil. Il attira d’abord l’attention sur un détail : l’urne renversée qui semble vide auprès du Nil représenté sous l’aspect d’un dieu fleuve antique. Considérant que ce détail appelle une explication, Bull rappelle l’identification de Moïse et d’Osiris donnée par Plutarque, qui indique que la disparition d’Osiris a lieu lorsque « le Nil se retire et la terre se découvre ». Puis Bull cite Blaise de Vigenère, dans son édition des Images ou tableaux de platte-peinture de Philostrate en 1578, qui interprétait le sistre comme la « devise et emblème de la crue et retour du Nil ». Cette symbolique conviendrait également, selon Bull, au tableau de Poussin (cf. Bull, 1999). La symbolique du sistre comme figurant le « débordement et diminution » du Nil est également citée par Pierio Valeriano dans ses Hiéroglyphiques. Mais la signification principale que Valeriano donne du sistre est celle de l’impermanence des choses : « Le sistre, donc, dont l’usage consistait au mouvement, signifiant le changement alternatif des choses et un mouvement continuel de former et détruire ; car le toucher d’icelui déclarait l’assidu mouvement des choses. » Valeriano précise que l’instrument était étroitement associé à la lune, qui était en effet un symbole de l’impermanence terrestre et qui était identifiée à la déesse Isis. Celle-ci enseignait, d’après saint Ambroise, que « parmi les choses de ce monde n’y a rien de ferme, assuré et permanent, et que toutes se défont et détruisent avec le temps ». Le tableau de Poussin évoquerait donc la Providence divine dans un monde soumis aux changements continuels symbolisés par le sistre. Trois dessins peuvent être rapprochés du tableau du Louvre : plume et encre brune, lavis brun sur pierre noire ; 17,8 × 25,7 cm ; musée du Louvre ; RF 748 (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 308) ; plume et encre brune, lavis brun ; 16,1 × 19 cm ; musée du Louvre ; RF 748 (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 306) ; plume et encre brune, lavis brun ; 11,5 × 19,5 cm ; musée de Budapest ; inv. 2881 (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 307). Le tableau a été gravé par Gilles Rousselet pour le Cabinet du Roi en 1676, et également par Charles Simonneau. L’oeuvre a été peinte sur une double préparation : couche profonde constituée d’ocre rouge orangé mêlé de carbonate de calcium, surmontée d’une couche brun-rouge avec les mêmes composants mêlés à du noir de carbone. Le tableau a été rentoilé par François Toussaint Hacquin en 1793. Il a été restauré en couche picturale par René Longa à Montauban en 1940, puis par Pierre Paulet au Louvre en 1957-1958 (N. Milovanovic, 2021).
Jean Pointel (? – 1660) ; acquis à la vente après décès de ce dernier par Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1629-1715) ; acquis de ce dernier pour Louis XIV, 1665 (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901 ; inventaire Le Brun, no 166 ; cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; cabinet du Billard au château de Versailles, 1695 (inventaire A.N., O1 19647-18) ; Grand Cabinet de l’Appartement frais du château de Meudon, 1706 (inventaire Bailly,A.N., O1 1970, fol. 178), 1709-1710 (cf. Engerand, 1899) ; 5e pièce du cabinet des Tableaux de la surintendance à Versailles, 1760 (A.N., O1 196510, fol. 15), 1784 (cf. Castelluccio, 2009), 1788 (A.M.N., 1 DD 2, fol. 11) ; remis à la Commission du Muséum (Louvre), 1792 (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909) ; exposé à l’ouverture du Muséum, 1793 (cf. Dubreuil, 2001) ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles, 1797 (cf. Cantarel-Besson, 1992 ; A.M.N., 35 DD 1, fol. 6 ; no 192 du Catalogue de l’an X) ; placé dans la galerie d’Apollon au château de Saint-Cloud, 1802-1803 (cf. Meyer (D.), 1969) ; retour à Versailles, 1803 ? ; transféré au Louvre (Musée royal), 1816 (A.M.N., *P12, fol. 53) ; exposé dans la Grande Galerie du Louvre, 1816 (cf. Notice, 1816, p. 33).
Commentaire:
Le tableau a été peint pour Jean Pointel en 1647 (cf. Félibien (A.), 1666-1688). On sait, d’après la correspondance de Poussin, qu’il a été jugé si beau que Chantelou en était jaloux. Poussin peignait pour celui-ci la deuxième série des Sept Sacrements. L’artiste lui écrivit le 24 novembre 1647 : « Si le tableau de Moïse trouvé dans les eaux du Nil que possède Mr Pointel vous a donné dans l’amour [sic]. Est-ce un témoignage pour cela que je l’ai fait avec plus d’amour que les vôtres ? […] Le bien juger est très difficile si l’on n’a pas en cet art grande théorie et pratique jointes ensemble. Nos appétits n’en doivent point juger seulement mais la raison » (cf. Correspondance Poussin, [1639-1665] éd. 1911). L’artiste poursuit en exposant la fameuse théorie des modes. Après que le tableau fut entré dans la collection royale en 1665, il fit l’objet d’une conférence par Philippe de Champaigne à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 2 juin 1668 (cf. Philippe de Champaigne, 1668). Il a été gravé par Gilles Rousselet en 1676 pour le Cabinet du Roi (cf. Wildenstein (G.), 1957b). Probablement dès 1684, Louis XIV lui accorda une place d’honneur dans le lambris du cabinet du Billard au château de Versailles (le tableau est mentionné dans cette pièce dans l’inventaire de 1695). C’est à propos de ce tableau que Loménie de Brienne écrit : « C’est Moyse, le Mosché des Hébreux, le Pan de l’Arcadie, le Priape de l’Hellespont, l’Anubis des Egyptiens » (cf. Thuillier, 1960b). Brienne critique également le dieu-fleuve représenté par Poussin, le jugeant inutile : « Je n’aime pas les figures fleuves dans le tableau, c’est un écriteau que le peintre y met afin de se faire mieux entendre […] Je vois un fleuve de mes yeux et on me dit c’est un fleuve. A quoi bon cela ? » Philippe de Champaigne avait fait la même critique lors de sa conférence de 1668, mais pour des raisons différentes, refusant de mêler iconographie profane et sacrée : « Mais il [Champaigne] ne put approuver que M. Poussin eût représenté le Nil sous une figure humaine. Il dit que cela avait plus de rapport à la fable qu’à la majesté d’une histoire tirée de l’Écriture Sainte. » Champaigne recommandait cependant d’évoquer à la place du dieu-fleuve le débordement des eaux du Nil par le hiéroglyphe du lion : « qu’il devait suffire à M. Poussin d’avoir marqué ce fleuve par les caractères hiéroglyphiques des signes du Lion et de la Vierge, pour marquer que quand le soleil parcourt ces deux maisons, les eaux du Nil ont accoutumé d’inonder les terres de l’Égypte et de les rendre fécondes par un débordement qui dure environ quarante jours ». Champaigne s’inspirait des Hiéroglyphiques de Pierio Valeriano, qui précisent que « Les Égyptiens pour donner à entendre le débordement du Nil appelé en leur langue NUM, qui signifie nouveau et récent, faisaient le portrait d’un lion : car quand le soleil entre au signe du Lion, il cause le débordement du Nil ». Le sistre représenté par Poussin au premier plan à gauche a intrigué les historiens. Il s’agit probablement du sistre qui a appartenu au musée de Francisco Gualdi, et qui est décrit et gravé dans le De profanis Aegyptiorum, Romanorum et sacris Christianorum ritibus. Libri Tres de Giovanni Battista Casali en 1644. Ce sistre figure également sur un dessin du Museo cartaceo conservé à Windsor montrant trois types de sistres, dont l’un comprend un manche en forme de balustre. Associant à juste titre le sistre à la déesse Isis, Charles Dempsey considéra en 1963 que Poussin a représenté la fille de Pharaon et le groupe des femmes qui l’accompagnent comme des prêtresses d’Isis. Le sistre est en effet un attribut de cette déesse, et Colantuono identifia en 1986 la fille de Pharaon avec la déesse Isis elle-même. En 1999, Malcolm Bull proposa une interprétation différente du sistre, en relation avec la crue du Nil. Il attira d’abord l’attention sur un détail : l’urne renversée qui semble vide auprès du Nil représenté sous l’aspect d’un dieu fleuve antique. Considérant que ce détail appelle une explication, Bull rappelle l’identification de Moïse et d’Osiris donnée par Plutarque, qui indique que la disparition d’Osiris a lieu lorsque « le Nil se retire et la terre se découvre ». Puis Bull cite Blaise de Vigenère, dans son édition des Images ou tableaux de platte-peinture de Philostrate en 1578, qui interprétait le sistre comme la « devise et emblème de la crue et retour du Nil ». Cette symbolique conviendrait également, selon Bull, au tableau de Poussin (cf. Bull, 1999). La symbolique du sistre comme figurant le « débordement et diminution » du Nil est également citée par Pierio Valeriano dans ses Hiéroglyphiques. Mais la signification principale que Valeriano donne du sistre est celle de l’impermanence des choses : « Le sistre, donc, dont l’usage consistait au mouvement, signifiant le changement alternatif des choses et un mouvement continuel de former et détruire ; car le toucher d’icelui déclarait l’assidu mouvement des choses. » Valeriano précise que l’instrument était étroitement associé à la lune, qui était en effet un symbole de l’impermanence terrestre et qui était identifiée à la déesse Isis. Celle-ci enseignait, d’après saint Ambroise, que « parmi les choses de ce monde n’y a rien de ferme, assuré et permanent, et que toutes se défont et détruisent avec le temps ». Le tableau de Poussin évoquerait donc la Providence divine dans un monde soumis aux changements continuels symbolisés par le sistre. Trois dessins peuvent être rapprochés du tableau du Louvre : plume et encre brune, lavis brun sur pierre noire ; 17,8 × 25,7 cm ; musée du Louvre ; RF 748 (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 308) ; plume et encre brune, lavis brun ; 16,1 × 19 cm ; musée du Louvre ; RF 748 (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 306) ; plume et encre brune, lavis brun ; 11,5 × 19,5 cm ; musée de Budapest ; inv. 2881 (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 307). Le tableau a été gravé par Gilles Rousselet pour le Cabinet du Roi en 1676, et également par Charles Simonneau. L’oeuvre a été peinte sur une double préparation : couche profonde constituée d’ocre rouge orangé mêlé de carbonate de calcium, surmontée d’une couche brun-rouge avec les mêmes composants mêlés à du noir de carbone. Le tableau a été rentoilé par François Toussaint Hacquin en 1793. Il a été restauré en couche picturale par René Longa à Montauban en 1940, puis par Pierre Paulet au Louvre en 1957-1958 (N. Milovanovic, 2021).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
M. Pointel, Jean, Commanditaire, 1647
Duc Richelieu, Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de, Propriétaire
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1665
Duc Richelieu, Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de, Propriétaire
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1665
Mode d’acquisition
entrée - Collection de Louis XIV
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Sully, [Peint] Salle 929 - Jean-Honoré Fragonard (1732-1806)
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Pomarède, Vincent ; Gord, Marie ; Lavandier, Marie (dir.), Paysage, fenêtre sur la nature, cat. exp. (Lens, Musée du Louvre-Lens, 29 mars - 24 juillet 2023), Paris ; Lens, Lienart éditions ; Musée du Louvre-Lens, 2023, p. 316, ill. 131 p. 318
- Rondot, Vincent ; Bouillon, Hélène ; Devauchelle, Didier ; Guichard, Hélène (dir.), Champollion, la voie des hiéroglyphes, cat. exp. (Lens, Musée du Louvre-Lens, 28 septembre 2022 - 16 janvier 2023), Lens, Editions El Viso, 2022, p. 63, ill. coul., cat. 33
- Poussin and the Dance, cat. exp. (London, National Gallery , 9 octobre 2021 - 2 janvier 2022 ; Los Angeles (Externe, Etats-Unis), J. Paul Getty Museum, 15 février - 8 mai 2022), Los Angeles ; London, J. Paul Getty Trust / National Gallery Company Limited, 2021, p. 107, 109, fig. 34
- Somon, Matthieu, « La découverte de Moïse au bord du Nil selon Nicolas Poussin en 1647 », Dix-septième siècle, 288, 2020, pp. 543-562, p. 543-562, fig. 3-7
- Gady, Bénédicte ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Charles Le Brun (1619-1690), cat. exp. (Louvre-Lens, du 18 mai au 29 août 2016), Lens, Lienart / Louvre-Lens, 2016, p. 386, 390
- Germer, Stefan, Art-Pouvoir-Discours. La carrière intellectuelle d'André Félibien dans la France de Louis XIV, vol. 54, Paris, Maison des sciences de l'homme, (Collection Passages/Passagen), 2016, p. 83, 323, 527
- Trouvé, Stéphanie, Peinture et discours. La construction de l'Ecole de Toulouse, XVIIe-XVIIIe siècles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016, p. 169
- Hoog, Anne Hélène ; Somon, Matthieu ; Léglise, Matthieu (dir.), Moïse. Figures d'un prophète, cat. exp. (Paris, Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, du 14 octobre 2015 au 21 février 2016), Paris, Flammarion, 2015, p. 17, 31, 43, 49, 50, 138, 139, 140, 178, cat. 8
- Szanto, Mickaël ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Poussin et Dieu, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 30 mars - 29 juin 2015), Paris, Hazan/ Louvre éditions, 2015, p. 145, 300, 313-316, 318, 322, 342, 355, 406, cat. 56
- Bonfait, Olivier, Poussin et Louis XIV: Peinture et Monarchie dans la France du Grand Siècle, Paris, Hazan, 2015, p. 98, 145, 161, 145, n° 42 (coul.)
- Rosenberg, Pierre, Nicolas Poussin : les tableaux du Louvre, Paris, Louvre éditions/ Somogy, 2015, p. 202-209, coul., n° 22
- Bertrand, Pascal-François, La peinture tissée: théorie de l'art et tapisseries des Gobelins sous Louis XIV, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015, p. 66, 77-80, fig. 74
- Charles de La Fosse (1636-1716). Le triomphe de la couleur, cat. exp. (Versailles, Etablissement public du château, du musée et du domaine national, du 24 février au 24 mai 2015), Paris, Somogy éditions d'art, 2015, p. 33, 46, 188, 190
- Milovanovic, Nicolas, Nicolas Poussin: les Quatre saisons, Paris, Somogy/ Louvre éditions, (Solo, 60), 2013, p. 7, p. 43, n° 15
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, 1, cat. exp. (Rome, Villa Médicis, 7 avril - 5 juin 2011/ Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, 30 juin - 26 septembre 2011), Rome, Drago, 2011,
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, 2, cat. exp. (Rome, Villa Médicis, 7 avril - 5 juin 2011/ Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, 30 juin - 26 septembre 2011), Rome, Drago, 2011, p. 18-19, 84, coul., n° 2a
- Castelluccio, Stéphane, « Le Cabinet des tableaux de la Surintendance des Bâtiments du Roi à Versailles », Versalia, n°12, 2009, p. 21-54, p. 39
- Rosenberg, Pierre ; Christiansen, Keith (dir.), Poussin and Nature : Arcadian Vision, cat. exp. (Museo de bellas artes de Bilbao, 2007-2008, the Metropolitan museum of art, Nueva York, 2008), Bilbao, Yale University Press, 2008,
- Yves Bonnefoy : poésie et peinture 1993-2000, cat. exp. (Tours (France), Musée des Beaux-Arts, 098/04/2005 - 03/07/2005), Bordeaux : William Blake & Co. edit ; Tours : Musée des Beaux-arts, DL, 2005,
- Dubreuil, Marie-Martine, « Le Catalogue du Muséum Français (Louvre) en 1793 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, Année 2001, 2002, p. 125-165, n°308
- Bull, Malcolm, « Notes on Poussin's Egypt », The Burlington Magazine, novembre, 1999, p. 537-541, p. 538
- Rosenberg, Pierre ; Prat, Louis-Antoine, Nicolas Poussin 1594-1665 : catalogue raisonné des dessins, 2 tomes, Milan, Leonardo Editore, 1994, n°306 à 308
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 130
- Brejon de Lavergnée, Arnauld, L'inventaire Le Brun de 1683. La collection des tableaux de Louis XIV, Paris, Réunion des musées nationaux, 1987, n°166
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 141, n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : II, M-Z, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 59, 212, fig. 669, n° 669
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 300
- Meyer, Daniel, « Les tableaux de Saint-Cloud sous Napoléon Ier », Archives de l'art français, t. XXIV, 1969, p. 241-272, p. 249
- Nicolas Poussin : Actes du colloque organisé à l'Institut d'art et d'archéologie, Université de Paris], Paris, 19 - 21 septembre 1958, Paris, Centre national de la recherche scientifique, colloques internationaux, sciences humaines, 1960, p. 213 (t.II)
- Wildenstein, Georges, Les Graveurs de Poussin au XVIIe siècle, Paris, Les Beaux Arts, 1957, p. 34
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 203, n° 706
- Engerand, Fernand ; Bailly, Nicolas, Inventaire des tableaux du Roy rédigé en 1709 et 1710, Inventaires des collections de la Couronne, Paris, Ernest Leroux, 1899, p. 304
- Félibien, André, Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellens peintres anciens et modernes. Quatrième partie, Paris, 1685, p. 295, 397
Expositions
- Qu'est ce qu'un paysage, Louvre-Lens, 29/03/2023 - 24/07/2023
- Champollion la voie des hiéroglyphes, Louvre-Lens, 28/09/2022 - 23/01/2023
- Moïse. Figures d'un héros, Paris (France), Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme, 13/10/2015 - 21/02/2016
- Poussin et Dieu, Napoléon, Exposition Temporaire sous pyramide, 30/03/2015 - 29/06/2015
- Nicolas Poussin et l'histoire de Moïse, Paris (Externe, France), Mobilier National et manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie, 22/05/2012 - 20/01/2013
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, Bordeaux (Externe, France), Musée des Beaux-Arts, 30/06/2011 - 26/09/2011, étape d'une exposition itinérante
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, Rome (Italie), Villa Médicis (Académie de France), 07/04/2011 - 05/06/2011, étape d'une exposition itinérante
- Poussin and nature, New York (Etats-Unis), Metropolitan Museum of Art, 12/02/2008 - 11/05/2008, étape d'une exposition itinérante
- Poussin and nature, Bilbao (Espagne), Museo de Bellas Artes, 08/10/2007 - 13/01/2008, étape d'une exposition itinérante
- Yves Bonnefoy et les arts , Tours (France), Musée des Beaux-Arts, 08/04/2005 - 08/07/2005
- Poussin, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 27/09/1994 - 02/01/1995, étape d'une exposition itinérante
- Hommage à Yves Bonnefoy, Paris (France), Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, 10/10/1992 - 30/11/1992
Dernière mise à jour le 05.09.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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