Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 7270
Autre numéro d'inventaire : MR 2315
Autre numéro d'inventaire : MR 2315
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Eliézer et Rébecca
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,18 m ; Hauteur avec accessoire : 1,585 m ; Largeur : 1,99 m ; Largeur avec accessoire : 2,38 m
Matière et technique
huile sur toile (transposition (1848))
Lieux et dates
Date de création / fabrication
2e quart du XVIIe siècle (1648)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique:
Peint pour le marchand et amateur d’art Jean Pointel (? – 1660) ; acquis lors de la dispersion de la collection Pointel par Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1629-1715), 1661 ; acquis de ce dernier pour Louis XIV en 1665 (inventaire Le Brun, no 167 ; cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; placé dans le lambris du cabinet du Billard au château de Versailles en 1684-1685, 1695, 1701, 1703 (cf. Lett, 2014) ; à la surintendance des Bâtiments à Versailles, 1760, 1784, 1788, 1792 ; transporté au Louvre, 1792 (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909, p. 16) ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793 (no 452 du catalogue ; cf. Dubreuil, 2001).
Commentaire:
« Quelle beauté, quel décor, quelle grâce dans le tableau de Rébecca » (cf. Félibien (A.), 1666-1688, IV (1685), p. 332). C’est par ces mots qu’André Félibien fait la louange de la composition de Poussin sur un sujet qui a fasciné l’artiste, lequel l’a traité à au moins trois reprises. Outre le tableau du Louvre, on connaît deux versions ayant appartenu aux deux grands spécialistes anglais de Poussin, Denis Mahon (collection particulière) et Anthony Blunt (Cambridge, Fitzwilliam Museum). Tiré de la Genèse (24, 15-27), le sujet illustre une élection divine : Abraham décide de marier son fils Isaac avec une jeune fille de sa famille, restée en Chaldée. Son serviteur Éliézer entreprend le voyage et parvient auprès d’un puits près de Nachor. Il obtient de Dieu que la jeune fille qui lui donnera à boire, ainsi qu’à ses chameaux, devienne l’épouse d’Isaac : « Que la fille à qui je dirai : baissez votre vaisseau afin que je boive et qui me répondra : buvez, et je donnerai aussi à boire à vos chameaux, soit celle que vous avez destinée à Isaac votre serviteur ; et je connaîtrai par là que vous avez fait miséricorde à mon maître. » Poussin peint l’instant du dialogue. Rébecca a donné de l’eau à Éliézer, qui l’interroge sur sa famille. Selon Félibien, c’est après avoir vu La Vierge cousant avec ses compagnes de Guido Reni chez le cardinal Mazarin (aujourd’hui au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg) que Pointel aurait eu le désir d’avoir un tableau de Poussin qui dépasse celui de Reni par l’expression de la grâce (cf. Félibien (A.), 1666-1688, IV (1685), p. 342-343). Mais la signification profonde de l’oeuvre est l’action impénétrable de la Providence divine, qui passe aux yeux des hommes pour l’effet du hasard. L’artiste a néanmoins donné un indice énigmatique : la boule, attribut usuel de la Fortune, qui est ici immobile, pétrifiée et posée sur un grand piédestal à droite (cf. Stanić, 1994, et Szanto, 2015). Poussin organise sa composition en frise, selon plusieurs plans parallèles, facilitant la lecture du sujet par les gestes des personnages. La main levée d’Éliézer indique le discours qu’il tient. Celle de Rébecca, posée sur sa poitrine, témoigne de son consentement. On peut rapprocher leurs attitudes du type iconographique de l’Annonciation, fondé sur le dialogue entre l’ange, qui lève la main pour marquer le discours qu’il tient, et la Vierge, la main portée vers la poitrine en signe d’humilité et d’acceptation (cf. Glen, 1975). Le sujet d’Éliézer et Rébecca peint par Poussin montre donc une élection divine et préfigure ainsi, formellement, l’Incarnation, sans doute en relation avec la spiritualité bérullienne. La consonance mariale du sujet est donnée par le puits, référence à la Vierge comme fontaine mystique, et par les douze compagnes de Rébecca, figurant les douze étoiles de la couronne de la Vierge (cf. Szanto, 2015). Le coloris est d’une grande subtilité, avec des plages colorées nettement délimitées s’harmonisant avec les deux dominantes, bleue et beige. L’artiste relève l’harmonie d’ensemble par des tensions locales, ainsi les complémentaires bleu/jaune et vert/rouge, dans les drapés des compagnes de Rébecca, mais aussi dans les vêtements des deux protagonistes principaux, afin d’attirer le regard. Poussin a unifié la composition en liant les groupes par les gestes, d’une grande douceur, et par le jeu des regards. La sensualité des courbes et des contre-courbes est relevée par les lignes des architectures disposées avec le plus grand soin, avec la plus grande rigueur perspective. La beauté et la grâce des compagnes de Rébecca sont rehaussées par la variété de leurs attitudes, reflétant la diversité de leurs sentiments : indifférence, curiosité, étonnement…
Pierre Rosenberg a souligné la qualité de chacun des groupes, de chacune des figures : « Le tableau compte sans conteste parmi les plus belles réussites de Poussin : chaque figure, chaque groupe, est un chef-d’oeuvre parfait » (cf. Rosenberg (P.), 1994). Le tableau a été peint pendant le séjour romain d’André Félibien, entre le 24 mai 1647 et le 3 juillet 1649. Celui-ci précise : « J’étais encore à Rome quand la pensée lui en vint » (cf. Félibien (A.), 1666-1688, IV (1685), p. 342). Le tableau connut un grand succès dès son arrivée à Paris, Félibien précise : « à peine ce tableau fut-il arrivé à Paris, que [nous] allâmes le voir avec une dame de notre connaissance, qui en fut si charmée qu’elle offrit au sieur Pointel de lui en donner tout ce qu’il voudrait ; mais il avait tant de passion pour les ouvrages de son ami, que bien loin de les vendre, il n’aurait pas voulu s’en priver seulement pour un jour. Plusieurs autres personnes, repris-je, s’efforcèrent inutilement de l’avoir pendant qu’il vécut » (cf. Félibien (A.), 1666-1688, IV (1685), p. 343). Le tableau est prisé 1 200 livres dans l’inventaire après décès de Pointel dressé par Philippe de Champaigne entre le 20 et le 22 décembre 1660 : « l’histoire de Rébecca à la fontaine » (cf. Thuillier et Mignot, 1978). L’oeuvre fut sans doute acquise par le duc
de Richelieu lors de la dispersion de la collection Pointel en 1661. Celui-ci le vendit à Louis XIV en 1665, à l’issue d’une partie de jeu de paume. Philippe de Champaigne consacra au tableau de Poussin une conférence à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 7 janvier 1668. Au cours des débats, il fut reproché à Poussin de ne pas avoir peint les chameaux cités par le texte biblique. Charles Le Brun justifia Poussin en affirmant qu’il n’avait pas retranché les chameaux « sans une solide réflexion », et qu’il ne fallait pas perturber l’attention dans une scène sacrée par des « animaux bizarres », qui risqueraient de « débaucher l’oeil du spectateur et [de] l’amuser à des minuties ». Le Brun invoque la liberté de l’artiste et du poète, mais aussi la théorie des modes et celles des genres, ne permettant pas que l’« expression aisée et familière du poète comique se mêlât avec la pompe et la gravité de l’héroïque ». Le Brun va jusqu’à citer l’Alexandre de Racine (1665), où le poète « a retranché de sa narration que Porus était monté sur un éléphant, de peur que faisant mention d’une espèce de monture rejetée de nos escadrons, il n’effarouchât l’oreille de ses auditeurs, et que la matière principale ne fût troublée par ce petit détail qui est contraire à nos manières de combattre ». L’éléphant retranché par Racine vaut bien, selon Le Brun, les chameaux retranchés par Poussin (cf. Philippe de Champaigne, 1667). Un dessin préparatoire d’ensemble est conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon (lavis brun sur traces de pierre noire ; 18,5 × 25,6 cm ; inv. X 1029-1 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 319). La peinture de Poussin a été gravée par Gilles Rousselet pour le Cabinet du Roi en 1677. Le tableau a été rentoilé par Marie-Jacob Godefroid. Il a été rentoilé ou transposé en 1828 par François Toussaint Hacquin et Émile Mortemart, « suivant le nouveau procédé ». Il a été restauré en couche picturale par Pierre Antoine Marchais. L’oeuvre a été restaurée en couche picturale par Georges Zezzos en 1940 puis par Jean-Gabriel Goulinat en 1956-1957 (N. Milovanovic, 2021).
Peint pour le marchand et amateur d’art Jean Pointel (? – 1660) ; acquis lors de la dispersion de la collection Pointel par Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1629-1715), 1661 ; acquis de ce dernier pour Louis XIV en 1665 (inventaire Le Brun, no 167 ; cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; placé dans le lambris du cabinet du Billard au château de Versailles en 1684-1685, 1695, 1701, 1703 (cf. Lett, 2014) ; à la surintendance des Bâtiments à Versailles, 1760, 1784, 1788, 1792 ; transporté au Louvre, 1792 (cf. Tuetey et Guiffrey (Je.), 1909, p. 16) ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793 (no 452 du catalogue ; cf. Dubreuil, 2001).
Commentaire:
« Quelle beauté, quel décor, quelle grâce dans le tableau de Rébecca » (cf. Félibien (A.), 1666-1688, IV (1685), p. 332). C’est par ces mots qu’André Félibien fait la louange de la composition de Poussin sur un sujet qui a fasciné l’artiste, lequel l’a traité à au moins trois reprises. Outre le tableau du Louvre, on connaît deux versions ayant appartenu aux deux grands spécialistes anglais de Poussin, Denis Mahon (collection particulière) et Anthony Blunt (Cambridge, Fitzwilliam Museum). Tiré de la Genèse (24, 15-27), le sujet illustre une élection divine : Abraham décide de marier son fils Isaac avec une jeune fille de sa famille, restée en Chaldée. Son serviteur Éliézer entreprend le voyage et parvient auprès d’un puits près de Nachor. Il obtient de Dieu que la jeune fille qui lui donnera à boire, ainsi qu’à ses chameaux, devienne l’épouse d’Isaac : « Que la fille à qui je dirai : baissez votre vaisseau afin que je boive et qui me répondra : buvez, et je donnerai aussi à boire à vos chameaux, soit celle que vous avez destinée à Isaac votre serviteur ; et je connaîtrai par là que vous avez fait miséricorde à mon maître. » Poussin peint l’instant du dialogue. Rébecca a donné de l’eau à Éliézer, qui l’interroge sur sa famille. Selon Félibien, c’est après avoir vu La Vierge cousant avec ses compagnes de Guido Reni chez le cardinal Mazarin (aujourd’hui au musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg) que Pointel aurait eu le désir d’avoir un tableau de Poussin qui dépasse celui de Reni par l’expression de la grâce (cf. Félibien (A.), 1666-1688, IV (1685), p. 342-343). Mais la signification profonde de l’oeuvre est l’action impénétrable de la Providence divine, qui passe aux yeux des hommes pour l’effet du hasard. L’artiste a néanmoins donné un indice énigmatique : la boule, attribut usuel de la Fortune, qui est ici immobile, pétrifiée et posée sur un grand piédestal à droite (cf. Stanić, 1994, et Szanto, 2015). Poussin organise sa composition en frise, selon plusieurs plans parallèles, facilitant la lecture du sujet par les gestes des personnages. La main levée d’Éliézer indique le discours qu’il tient. Celle de Rébecca, posée sur sa poitrine, témoigne de son consentement. On peut rapprocher leurs attitudes du type iconographique de l’Annonciation, fondé sur le dialogue entre l’ange, qui lève la main pour marquer le discours qu’il tient, et la Vierge, la main portée vers la poitrine en signe d’humilité et d’acceptation (cf. Glen, 1975). Le sujet d’Éliézer et Rébecca peint par Poussin montre donc une élection divine et préfigure ainsi, formellement, l’Incarnation, sans doute en relation avec la spiritualité bérullienne. La consonance mariale du sujet est donnée par le puits, référence à la Vierge comme fontaine mystique, et par les douze compagnes de Rébecca, figurant les douze étoiles de la couronne de la Vierge (cf. Szanto, 2015). Le coloris est d’une grande subtilité, avec des plages colorées nettement délimitées s’harmonisant avec les deux dominantes, bleue et beige. L’artiste relève l’harmonie d’ensemble par des tensions locales, ainsi les complémentaires bleu/jaune et vert/rouge, dans les drapés des compagnes de Rébecca, mais aussi dans les vêtements des deux protagonistes principaux, afin d’attirer le regard. Poussin a unifié la composition en liant les groupes par les gestes, d’une grande douceur, et par le jeu des regards. La sensualité des courbes et des contre-courbes est relevée par les lignes des architectures disposées avec le plus grand soin, avec la plus grande rigueur perspective. La beauté et la grâce des compagnes de Rébecca sont rehaussées par la variété de leurs attitudes, reflétant la diversité de leurs sentiments : indifférence, curiosité, étonnement…
Pierre Rosenberg a souligné la qualité de chacun des groupes, de chacune des figures : « Le tableau compte sans conteste parmi les plus belles réussites de Poussin : chaque figure, chaque groupe, est un chef-d’oeuvre parfait » (cf. Rosenberg (P.), 1994). Le tableau a été peint pendant le séjour romain d’André Félibien, entre le 24 mai 1647 et le 3 juillet 1649. Celui-ci précise : « J’étais encore à Rome quand la pensée lui en vint » (cf. Félibien (A.), 1666-1688, IV (1685), p. 342). Le tableau connut un grand succès dès son arrivée à Paris, Félibien précise : « à peine ce tableau fut-il arrivé à Paris, que [nous] allâmes le voir avec une dame de notre connaissance, qui en fut si charmée qu’elle offrit au sieur Pointel de lui en donner tout ce qu’il voudrait ; mais il avait tant de passion pour les ouvrages de son ami, que bien loin de les vendre, il n’aurait pas voulu s’en priver seulement pour un jour. Plusieurs autres personnes, repris-je, s’efforcèrent inutilement de l’avoir pendant qu’il vécut » (cf. Félibien (A.), 1666-1688, IV (1685), p. 343). Le tableau est prisé 1 200 livres dans l’inventaire après décès de Pointel dressé par Philippe de Champaigne entre le 20 et le 22 décembre 1660 : « l’histoire de Rébecca à la fontaine » (cf. Thuillier et Mignot, 1978). L’oeuvre fut sans doute acquise par le duc
de Richelieu lors de la dispersion de la collection Pointel en 1661. Celui-ci le vendit à Louis XIV en 1665, à l’issue d’une partie de jeu de paume. Philippe de Champaigne consacra au tableau de Poussin une conférence à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 7 janvier 1668. Au cours des débats, il fut reproché à Poussin de ne pas avoir peint les chameaux cités par le texte biblique. Charles Le Brun justifia Poussin en affirmant qu’il n’avait pas retranché les chameaux « sans une solide réflexion », et qu’il ne fallait pas perturber l’attention dans une scène sacrée par des « animaux bizarres », qui risqueraient de « débaucher l’oeil du spectateur et [de] l’amuser à des minuties ». Le Brun invoque la liberté de l’artiste et du poète, mais aussi la théorie des modes et celles des genres, ne permettant pas que l’« expression aisée et familière du poète comique se mêlât avec la pompe et la gravité de l’héroïque ». Le Brun va jusqu’à citer l’Alexandre de Racine (1665), où le poète « a retranché de sa narration que Porus était monté sur un éléphant, de peur que faisant mention d’une espèce de monture rejetée de nos escadrons, il n’effarouchât l’oreille de ses auditeurs, et que la matière principale ne fût troublée par ce petit détail qui est contraire à nos manières de combattre ». L’éléphant retranché par Racine vaut bien, selon Le Brun, les chameaux retranchés par Poussin (cf. Philippe de Champaigne, 1667). Un dessin préparatoire d’ensemble est conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon (lavis brun sur traces de pierre noire ; 18,5 × 25,6 cm ; inv. X 1029-1 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 319). La peinture de Poussin a été gravée par Gilles Rousselet pour le Cabinet du Roi en 1677. Le tableau a été rentoilé par Marie-Jacob Godefroid. Il a été rentoilé ou transposé en 1828 par François Toussaint Hacquin et Émile Mortemart, « suivant le nouveau procédé ». Il a été restauré en couche picturale par Pierre Antoine Marchais. L’oeuvre a été restaurée en couche picturale par Georges Zezzos en 1940 puis par Jean-Gabriel Goulinat en 1956-1957 (N. Milovanovic, 2021).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
M. Pointel, Jean, Commanditaire, 1648
Duc Richelieu, Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de, Propriétaire
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1665
Duc Richelieu, Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de, Propriétaire
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1665
Mode d’acquisition
entrée - Collection de Louis XIV
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [Peint] Salle 826 - Nicolas Poussin (1594-1665) : entre Rome et Paris
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Gaillard, Aurélia, L'invention de la couleur et des Lumières de Newton à Goethe, Paris, Les Belles Lettres, 2024, p. 106-107,279, fig.26
- Marandet (François), Louis Galloche (1670-1761) : Un peintre de "poesie" au XVIIIe siècle, Milan, Silvana Editoriale, 2023., p. 87
- Marandet, François, Louis Licherie 1642-1687, Milano, Silvana Editoriale, 2022, p. 120
- Milovanovic, Nicolas ; Szanto, Mickaël ; Virassamynaïken, Ludmila, sous la direction scientifique de, Poussin & l'amour et Picasso / Poussin / Bacchanales, cat. exp. Musée des Beaux-Arts de Lyon 26/11 au 05/03/2023. Lyon, Paris, Musée des Beaux-Arts et In Fine éditions d'art, 2022., p. 13, 76, 322
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 178, ill.coul., n°403
- Salmon, Dimitri (dir.), Les Louvre de Pablo Picasso, cat. exp. (Lens (France), musée du Louvre Lens, 13 octobre 2021 - 31 janvier 2022), Paris, Louvre éditions ; Musée National Picasso-Paris ; Lienart éditions, 2021, p. 308, 310, cat. 236
- Hilaire, Michel ; Stépanoff, Pierre (dir.), Musée Fabre : guide des collections, [Musée Fabre], Paris, Réunion des musées nationaux, 2021, p. 215
- Marandet, François, « Nicolas Loir : œuvres inédites et classements erronés », Bulletin du musée hongrois des Beaux-Arts, 125, 2020, pp. 127-150, p. 135
- Sarrazin, Béatrice (dir.), Jean Cotelle (1646-1708), des jardins et des dieux, cat. exp. (Versailles, Grand Trianon, 12 juin - 16 septembre 2018), Paris, Lienart/ Etablissment public du château, du musée et du domaine national de Versailles, 2018, p. 203
- Sébastien Bourdon, peintre protestant ?, cat. exp. (Magny-les-Hameaux, Musée de Port-Royal-des-Champs, 20 septembre - 16 décembre 2018), Paris, Réunion des musées nationaux, 2018, p. 23, 30-31, Fig. 6 (coul.)
- Marandet, François, « Etienne Villequin (Ferrières, 1619-Paris, 1688): le morceau de réception prévu et autres oeuvres inédites », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 15, 2017, p. 52-57, p. 53
- Rosenberg, Pierre (dir.), Poussin, Le Massacre des Innocents. Picasso, Bacon, cat. exp. (Chantily, musée Condé, 11 septembre 2017 - 7 janvier 2018), Paris, Flammarion, 2017, p. 133, fig. 63 (coul.)
- Gady, Bénédicte ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Charles Le Brun (1619-1690), cat. exp. (Louvre-Lens, du 18 mai au 29 août 2016), Lens, Lienart / Louvre-Lens, 2016, p. 67, 386, 390, 400, fig. 1
- Germer, Stefan, Art-Pouvoir-Discours. La carrière intellectuelle d'André Félibien dans la France de Louis XIV, vol. 54, Paris, Maison des sciences de l'homme, (Collection Passages/Passagen), 2016, p. 83-84, 324, 328, 343-344, 430, 472, 526, 534, 561, 562
- Charles de La Fosse (1636-1716). Le triomphe de la couleur, cat. exp. (Versailles, Etablissement public du château, du musée et du domaine national, du 24 février au 24 mai 2015), Paris, Somogy éditions d'art, 2015, p. 33, 46, 188, 190
- Szanto, Mickaël ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Poussin et Dieu, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 30 mars - 29 juin 2015), Paris, Hazan/ Louvre éditions, 2015, p. 46, 50, 78-79, 90, 300, 320-323, 343, 372, 406, 457, 462, fig. 53, cat. 59
- Bonfait, Olivier, Poussin et Louis XIV: Peinture et Monarchie dans la France du Grand Siècle, Paris, Hazan, 2015, p. 79, 98, 103, 155, 157, 160, 181-182, 218, 224, 249, n° 40 (coul.)
- Rosenberg, Pierre, Nicolas Poussin : les tableaux du Louvre, Paris, Louvre éditions/ Somogy, 2015, p. 216-225, coul., n° 24
- Da Vinha, Mathieu ; Milovanovic, Nicolas ; Maral, Alexandre, Louis XIV, l'image et le mythe, Presses universitaires de Rennes / Centre de recherche du Château de Versailles, 2014, p. 97-123, n°123
- Milovanovic, Nicolas, Nicolas Poussin: les Quatre saisons, Paris, Somogy/ Louvre éditions, (Solo, 60), 2013, p. 7, p. 42, n° 14
- Kirchner, Thomas, "Les Reines de Perse aux pieds d'Alexandre" de Charles Le Brun: Tableau-manifeste de l'art français du XVIIe siècle, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2013, p. 50, 127
- Cousinié, Frédéric, Esthétique des fluides. Sang, Sperme, Merde dans la peinture française du XVIIe siècle, Paris, Edition du Félin, 2011, p. 57
- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, 1, cat. exp. (Rome, Villa Médicis, 7 avril - 5 juin 2011/ Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, 30 juin - 26 septembre 2011), Rome, Drago, 2011,
- Castelluccio, Stéphane, « Le Cabinet des tableaux de la Surintendance des Bâtiments du Roi à Versailles », Versalia, n°12, 2009, p. 21-54, note 19 p. 44
- Dubreuil, Marie-Martine, « Le Catalogue du Muséum Français (Louvre) en 1793 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, Année 2001, 2002, p. 125-165, n°452
- Rosenberg, Pierre (dir.), Nicolas Poussin 1594-1665, cat. exp. (Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 27 septembre 1994 - 2 janvier 1995), Réunion des musées nationaux, 1994, n°166
- Rosenberg, Pierre ; Prat, Louis-Antoine, Nicolas Poussin 1594-1665 : catalogue raisonné des dessins, 2 tomes, Milan, Leonardo Editore, 1994, n°319 (t.1)
- Stanic, Milovan, Poussin, beauté de l'énigme, Paris, 1994, p. 38-39
- Brejon de Lavergnée, Arnauld, L'inventaire Le Brun de 1683. La collection des tableaux de Louis XIV, Paris, Réunion des musées nationaux, 1987, n°167
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 141, ill. n&b
- Thuillier, Jacques ; Mignot, Claude, « Collectionneur et peintre au XVIIe siècle : Pointel et Poussin », Revue de l'Art, n°39, 1978, n°16
- Glen, Thomas L., « A Note on Nicolas Poussin "Rebecca and Eliezer at the Well" of 1648 », The Art Bulletin, LVII, Juin, 1975, p. 221-224
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : II, M-Z, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 59, 212, fig. 670, n° 670
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 299
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 203, n° 704
- Tuetey, Alexandre ; Guiffrey, Jean, La commission du Muséum et la création du musée du Louvre (1792-1793)- Documents recueillis et annotés par Alexandre Tuetey et Jean Guiffrey, Inventaire des Objets contenus dans le Museum et dans les dépôts sous la surveillance des gardiens du Museum, 5 novembre-3 décembre 1793, Paris, Jean Schemit, (Archives de l'art français, recueil de documents inédits publiés par la Société de l'histoire de l'art français. Nouvelle période, t. III), 1909, p. 16
- Félibien, André, Entretiens sur les vies et sur les ouvrages des plus excellens peintres anciens et modernes. Quatrième partie, Paris, 1685, p. 332, 342-343
- The Brothers Le Nain. Painters of seventeenth-century France, cat. exp. (Fort Worth, Kimbell Art Museum, 22/05-11/09/2016 / San Francisco, Fine Arts Museums, 08/10/2016-29/01/2017), San Francisco / New Haven, Fine Arts Museums / Yale University Press, 2016, p. 296, Fig. 48,1 (coul.)
- Bonfait, Olivier, sous la direction de ; Sarrazin, Béatrice (dir.), « Charles de La Fosse et les arts en France autour de 1700. Colloque international, 18-19 mai 2015, Salle des Colonnes, Grande Ecurie du château de Versailles », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [en ligne], Num. spécial : 2018, mis en ligne le 22 février 2019, Disponible sur : https://journals.openedition.org/crcv/15354 , [n.p.]
Expositions
- Le(s) Louvre de Picasso, Louvre-Lens, Salles d'expositions temporaires, 13/10/2021 - 06/02/2022
- Poussin et Dieu, Napoléon, Exposition Temporaire sous pyramide, 30/03/2015 - 29/06/2015
- Poussin, Londres (Royaume Uni), Royal Academy of Arts, 19/01/1995 - 13/04/1995, étape d'une exposition itinérante
- Poussin, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 27/09/1994 - 02/01/1995, étape d'une exposition itinérante
- Le Grand Siècle, Montpellier (France), Musée Fabre, 01/07/1993 - 05/09/1993, étape d'une exposition itinérante
- Le Grand Siècle, Rennes (France), Musée des Beaux-Arts, 14/04/1993 - 20/06/1993, étape d'une exposition itinérante
- Le Grand Siècle, Montréal (Canada), Musée des Beaux-Arts, 18/01/1993 - 28/03/1993, étape d'une exposition itinérante
- Peintures et dessins français du XVIIe siècle, Stockholm (Suède), National Museum of Art, 25/02/1988 - 01/05/1988
- Peintures françaises du XVIIe et du XVIIIe siècles, Francfort (Allemagne), Städelsches Kunstinstitut, 30/10/1986 - 01/03/1987
- Tricentenaire de la mort de Colbert, Paris (France), Musée de la Monnaie, 04/10/1983 - 30/11/1983
Dernière mise à jour le 08.06.2023
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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