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La Peste d'Asdod
1630 / 1631 (2e quart du XVIIe siècle)
INV 7276 ; MR 2312
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 825
Aile Richelieu, Niveau 2
Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 7276
Autre numéro d'inventaire : MR 2312
Autre numéro d'inventaire : MR 2312
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : La Peste d'Asdod
Autre titre : Les Philistins frappés de la peste
Autre titre : Les Philistins frappés de la peste
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,48 m ; Hauteur avec accessoire : 1,87 m ; Largeur : 1,98 m ; Largeur avec accessoire : 2,37 m
Matière et technique
huile sur toile (transposition)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
2e quart du XVIIe siècle (1630 - 1631)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique:
Fabrizio Valguarnera († 1632). – Matteo Bonarelli (v. 1604 – 1654), sculpteur, avant 1647 ; sa veuve Costanza Piccolomini (1614-1662); acquis de celle-ci par Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1629-1715), 1660 (inventaire Le Brun, no 165); acquis de celui-ci par Louis XIV, 1665 ; vestibule du Petit Appartement de Louis XIV à Versailles, 1695, 1706, 1709, 1734 (cf. Lett, 2014); exposé au Cabinet du Roi au palais du Luxembourg, 1750 (cf. Bailly, 1751) ; au Louvre en 1785 (inventaire Duplessis, no 118); exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793, cat. no 13 (cf. Dubreuil, 2001).
Commentaire:
Le tableau a été acquis directement auprès de Poussin, en février ou en mars 1631, par Fabrizio Valguarnera, un gentilhomme sicilien impliqué dans un vol de diamants. Valguarnera avait été chargé de retrouver le voleur, un certain Manuel Alvarès Carapeto, mais il disparut lui-même avec les pierres précieuses. Lors d’une perquisition, on retrouva chez lui trente-sept tableaux, dont La Peste d’Asdod, sans aucun doute payés avec l’argent des diamants. Il fut arrêté, emprisonné et mourut en prison, en 1632, dans des circonstances obscures, alors que son procès était encore en cours. Grâce au témoignage de Poussin lors du procès, le 28 juillet 1631, on sait que La Peste d’Asdod, que l’artiste intitule «Miracolo dell’Arca nell tempio di Agone», était déjà ébauchée lorsque Poussin rencontra Valguarnera pour la première fois, à la fin de 1630, probablement en novembre. On sait aussi que le tableau fut payé 110 écus. Valguarnera commanda immédiatement, pour 35 écus, une copie du tableau de Poussin à Angelo Caroselli (Londres, The National Gallery). Valguarnera commanda également à Poussin, pour 90 écus, L’Empire de Flore, aujourd’hui conservé à la Gemäldegalerie de Dresde (cf. Costello, 1950). L’épisode de la peste d’Asdod (ou Ashdod) est décrit dans la Bible : après une victoire militaire contre les Hébreux, les Philistins emportèrent l’arche d’alliance à Asdod et la placèrent dans le temple de Dagon auprès de la statue du dieu (Dagon était un très ancien dieu du nord de la Mésopotamie, attesté dès le IIIe millénaire av. J.-C., adopté par les Philistins au xiie siècle av. J.-C.). Le lendemain, la statue de Dagon était tombée face contre terre. Elle fut relevée, mais le surlendemain on la trouva de nouveau abattue, cette fois brisée, la tête et les mains du dieu détachées. Puis la maladie frappa la ville, où l’on vit «une multitude de rats» et «une confusion de mourants et de morts» (1 Sam, 5, 1-6). C’est cette « confusion » que Poussin représente, la découverte de la statue brisée, les morts et les mourants au premier plan. L’artiste a soigneusement représenté la tête et les mains coupées de la statue. L’odeur pestilentielle est suggérée par les hommes qui se bouchent le nez au premier plan. L’exégèse biblique fournit quelques clefs de lecture de la composition : d’abord la divinité émergeant de l’eau qui apparaît sur le bas-relief du piédestal de la statue renversée de Dagon. Dans le Grand commentaire, Cornelius a Lapide fait remonter l’étymologie de Dagon au mot hébreu «daga » signifiant «poisson». Dagon serait donc la divinité marine d’un «peuple de la mer». Le même auteur précise que l’épidémie qui frappa les Hébreux n’était pas une peste mais une dysenterie, ce qui explique l’attitude du personnage que l’on aperçoit assis sur les marches du temple, à l’arrière-plan à droite. Le titre La Peste d’Asdod serait donc incorrect et devrait être corrigé en La Dysenterie d’Asdod, dénomination certes moins noble (cf. Milovanovic, 2015a). Les nombreux repentirs visibles à l’œil nu attestent que Poussin a modifié sa composition jusqu’au dernier moment, étant peut-être très désireux de plaire à ce nouveau commanditaire dont il pouvait espérer beaucoup. L’artiste s’est inspiré de la fameuse gravure de Marcantonio Raimondi d’après Raphaël, La Peste de Phrygie, en particulier pour le terrible groupe central du premier plan montrant un homme se bouchant le nez, penché au-dessus d’une femme morte, écartant de la main l’enfant qui s’accroche encore au corps de sa mère. Pour les architectures monumentales à l’arrièreplan, Poussin s’est sans doute référé à la gravure de la scena tragica dans l’Architettura de Serlio (1551). Denis Mahon a suggéré que Jean Lemaire, qui était très proche de Poussin à ces dates, a peut-être ébauché ces architectures, repeintes ensuite par Poussin lui-même, ce qui expliquerait les
différences constatées entre le tableau du Louvre et la copie par ailleurs très fidèle de Caroselli à la National Gallery à Londres (cf. Mahon, 1998). Le tableau est sans doute en relation avec la terrible épidémie de peste qui a frappé le nord de l’Italie entre 1629 et 1631 et qui fit plus d’un million de morts, un quart de la population de l’Italie septentrionale. André Félibien a vu le tableau à Rome en 1647 chez le sculpteur Matteo Bonarelli (cf. Félibien dans Bellori et al., [1672-1688] éd. 1994, p. 162). C’est à cette période, vers 1650, que le tableau a été gravé par Jean Baron d’après un dessin de Guillaume Courtois (cf. Wildenstein (G.), 1957b, no 23). La Peste d’Asdod a ensuite appartenu à la veuve de Matteo Bonarelli, qui avait été la maîtresse de Bernin, Costanza Piccolomini (cf. Michel (P.), 1999, p. 141, et McPhee, 2012). L’œuvre a été acquise en 1660 par le duc de Richelieu. Elle est entrée dans les collections royales en 1665 (cf. Rosenberg (P.), 2015, p. 32-35). Elle a fait l’objet d’une conférence par Philippe de Champaigne à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 1er mars 1670 (cf. Lichtenstein et Michel (Ch.), 2008). Elle a été gravée par Étienne Picart en 1677 pour le Cabinet du Roi (cf. Wildenstein (G.), 1957b, no 24). La Peste d’Asdod est une œuvre particulièrement fragile. Elle a été rentoilée par Jean-Louis Hacquin en 1785-1786. Elle a été transposée de toile sur toile par la maison Henry Leguay en 1935. Elle a
fait l’objet d’interventions en couche picturale par Pierre Paulet et Jacques Roullet en 1960-1962 (N. Milovanovic, 2021).
Fabrizio Valguarnera († 1632). – Matteo Bonarelli (v. 1604 – 1654), sculpteur, avant 1647 ; sa veuve Costanza Piccolomini (1614-1662); acquis de celle-ci par Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu (1629-1715), 1660 (inventaire Le Brun, no 165); acquis de celui-ci par Louis XIV, 1665 ; vestibule du Petit Appartement de Louis XIV à Versailles, 1695, 1706, 1709, 1734 (cf. Lett, 2014); exposé au Cabinet du Roi au palais du Luxembourg, 1750 (cf. Bailly, 1751) ; au Louvre en 1785 (inventaire Duplessis, no 118); exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793, cat. no 13 (cf. Dubreuil, 2001).
Commentaire:
Le tableau a été acquis directement auprès de Poussin, en février ou en mars 1631, par Fabrizio Valguarnera, un gentilhomme sicilien impliqué dans un vol de diamants. Valguarnera avait été chargé de retrouver le voleur, un certain Manuel Alvarès Carapeto, mais il disparut lui-même avec les pierres précieuses. Lors d’une perquisition, on retrouva chez lui trente-sept tableaux, dont La Peste d’Asdod, sans aucun doute payés avec l’argent des diamants. Il fut arrêté, emprisonné et mourut en prison, en 1632, dans des circonstances obscures, alors que son procès était encore en cours. Grâce au témoignage de Poussin lors du procès, le 28 juillet 1631, on sait que La Peste d’Asdod, que l’artiste intitule «Miracolo dell’Arca nell tempio di Agone», était déjà ébauchée lorsque Poussin rencontra Valguarnera pour la première fois, à la fin de 1630, probablement en novembre. On sait aussi que le tableau fut payé 110 écus. Valguarnera commanda immédiatement, pour 35 écus, une copie du tableau de Poussin à Angelo Caroselli (Londres, The National Gallery). Valguarnera commanda également à Poussin, pour 90 écus, L’Empire de Flore, aujourd’hui conservé à la Gemäldegalerie de Dresde (cf. Costello, 1950). L’épisode de la peste d’Asdod (ou Ashdod) est décrit dans la Bible : après une victoire militaire contre les Hébreux, les Philistins emportèrent l’arche d’alliance à Asdod et la placèrent dans le temple de Dagon auprès de la statue du dieu (Dagon était un très ancien dieu du nord de la Mésopotamie, attesté dès le IIIe millénaire av. J.-C., adopté par les Philistins au xiie siècle av. J.-C.). Le lendemain, la statue de Dagon était tombée face contre terre. Elle fut relevée, mais le surlendemain on la trouva de nouveau abattue, cette fois brisée, la tête et les mains du dieu détachées. Puis la maladie frappa la ville, où l’on vit «une multitude de rats» et «une confusion de mourants et de morts» (1 Sam, 5, 1-6). C’est cette « confusion » que Poussin représente, la découverte de la statue brisée, les morts et les mourants au premier plan. L’artiste a soigneusement représenté la tête et les mains coupées de la statue. L’odeur pestilentielle est suggérée par les hommes qui se bouchent le nez au premier plan. L’exégèse biblique fournit quelques clefs de lecture de la composition : d’abord la divinité émergeant de l’eau qui apparaît sur le bas-relief du piédestal de la statue renversée de Dagon. Dans le Grand commentaire, Cornelius a Lapide fait remonter l’étymologie de Dagon au mot hébreu «daga » signifiant «poisson». Dagon serait donc la divinité marine d’un «peuple de la mer». Le même auteur précise que l’épidémie qui frappa les Hébreux n’était pas une peste mais une dysenterie, ce qui explique l’attitude du personnage que l’on aperçoit assis sur les marches du temple, à l’arrière-plan à droite. Le titre La Peste d’Asdod serait donc incorrect et devrait être corrigé en La Dysenterie d’Asdod, dénomination certes moins noble (cf. Milovanovic, 2015a). Les nombreux repentirs visibles à l’œil nu attestent que Poussin a modifié sa composition jusqu’au dernier moment, étant peut-être très désireux de plaire à ce nouveau commanditaire dont il pouvait espérer beaucoup. L’artiste s’est inspiré de la fameuse gravure de Marcantonio Raimondi d’après Raphaël, La Peste de Phrygie, en particulier pour le terrible groupe central du premier plan montrant un homme se bouchant le nez, penché au-dessus d’une femme morte, écartant de la main l’enfant qui s’accroche encore au corps de sa mère. Pour les architectures monumentales à l’arrièreplan, Poussin s’est sans doute référé à la gravure de la scena tragica dans l’Architettura de Serlio (1551). Denis Mahon a suggéré que Jean Lemaire, qui était très proche de Poussin à ces dates, a peut-être ébauché ces architectures, repeintes ensuite par Poussin lui-même, ce qui expliquerait les
différences constatées entre le tableau du Louvre et la copie par ailleurs très fidèle de Caroselli à la National Gallery à Londres (cf. Mahon, 1998). Le tableau est sans doute en relation avec la terrible épidémie de peste qui a frappé le nord de l’Italie entre 1629 et 1631 et qui fit plus d’un million de morts, un quart de la population de l’Italie septentrionale. André Félibien a vu le tableau à Rome en 1647 chez le sculpteur Matteo Bonarelli (cf. Félibien dans Bellori et al., [1672-1688] éd. 1994, p. 162). C’est à cette période, vers 1650, que le tableau a été gravé par Jean Baron d’après un dessin de Guillaume Courtois (cf. Wildenstein (G.), 1957b, no 23). La Peste d’Asdod a ensuite appartenu à la veuve de Matteo Bonarelli, qui avait été la maîtresse de Bernin, Costanza Piccolomini (cf. Michel (P.), 1999, p. 141, et McPhee, 2012). L’œuvre a été acquise en 1660 par le duc de Richelieu. Elle est entrée dans les collections royales en 1665 (cf. Rosenberg (P.), 2015, p. 32-35). Elle a fait l’objet d’une conférence par Philippe de Champaigne à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 1er mars 1670 (cf. Lichtenstein et Michel (Ch.), 2008). Elle a été gravée par Étienne Picart en 1677 pour le Cabinet du Roi (cf. Wildenstein (G.), 1957b, no 24). La Peste d’Asdod est une œuvre particulièrement fragile. Elle a été rentoilée par Jean-Louis Hacquin en 1785-1786. Elle a été transposée de toile sur toile par la maison Henry Leguay en 1935. Elle a
fait l’objet d’interventions en couche picturale par Pierre Paulet et Jacques Roullet en 1960-1962 (N. Milovanovic, 2021).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Duc Richelieu, Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de, Propriétaire
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1665
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1665
Mode d’acquisition
entrée - Collection de Louis XIV
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [Peint] Salle 825 - Nicolas Poussin (1594-1665) : les chefs-d’œuvre
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Spinosa, Nicola, Aniello Falcone e i pittori della sua cerchia (1625-1656), Cinisello Balsamo, Silvana Editoriale, 2023, p. 27, 33, 44, 84, 112, fig. 30 (p. 33)
- Gianeselli, Matteo (dir.), Antoine Caron. 1521-1599 Le théâtre de l'Histoire, cat. exp. (Ecouen (Externe, France), Musée de la Renaissance - château d'Ecouen, 2023), Paris, Réunion des musées nationaux - Grand Palais, 2023, p. 181, note 29 p. 183, fig. 54
- Milovanovic, Nicolas ; Szanto, Mickaël ; Virassamynaïken, Ludmila, sous la direction scientifique de, Poussin & l'amour et Picasso / Poussin / Bacchanales, cat. exp. Musée des Beaux-Arts de Lyon 26/11 au 05/03/2023. Lyon, Paris, Musée des Beaux-Arts et In Fine éditions d'art, 2022., p. 69, 70
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 184-185, ill. coul., n° 409
- Lemoine, Annick ; Christiansen, Keith (dir.), Valentin de Boulogne. Réinventer Caravage, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 22 février-22 mai 2017), Paris, Musée du Louvre/Officina Libraria, 2017, p. 228
- Lemoine, Annick ; Christiansen, Keith (dir.), Valentin de Boulogne: Beyond Caravaggio, cat. exp. (New-York, The Metropolitan Museum of Art, 7 octobre 2016 - 16 janvier 2017), New Haven, Yale University Press, 2016, p. 223
- Germer, Stefan, Art-Pouvoir-Discours. La carrière intellectuelle d'André Félibien dans la France de Louis XIV, vol. 54, Paris, Maison des sciences de l'homme, (Collection Passages/Passagen), 2016, p. 324, 472, 526
- Szanto, Mickaël ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Poussin et Dieu, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 30 mars - 29 juin 2015), Paris, Hazan/ Louvre éditions, 2015, p. 27, 58, 68, 131, 134-135
- Bonfait, Olivier, Poussin et Louis XIV: Peinture et Monarchie dans la France du Grand Siècle, Paris, Hazan, 2015, p. 32, 34, 103, 175, 202, 223, 248
- Rosenberg, Pierre, Nicolas Poussin : les tableaux du Louvre, Paris, Louvre éditions/ Somogy, 2015, p. 32-35, 98-107, coul., n° 9
- Les Bas-fonds du baroque. La Rome du vice et de la misère, cat. exp. (Rome, Académie de France à Rome, Villa Médicis, du 7 octobre 2014 au 18 janvier 2015; Paris, Petit Palais - Musée des Beaux-Arts de la ville de Paris, du 24 février au 24 mai 2015), Milan, Officina Libraria, 2014, p. 214
- Lett, Matthieu, « Les tableaux du Petit Appartement de Louis XIV à Versailles », dans Louis XIV, l'image et le mythe, actes du colloques, Versailles, 2010, Rennes, Presses universitaires, 2014, n° 130
- Spear, Richard E., « The Bottom Line of Painting Caravagesque », dans Pericolo, Lorenzo (dir.), Caravaggio: reflections and refractions, Burlington, Ashgate, 2014, p. 199-251, p. 206
- Milovanovic, Nicolas, Nicolas Poussin: les Quatre saisons, Paris, Somogy/ Louvre éditions, (Solo, 60), 2013, p. 7, p. 46, n° 18
- McPhee, Sarah, Bernini’s Beloved. A Portrait of Costanza Piccolomini, New Haven / Londres, 2012, p. 85-86, 99-100
- Lichtenstein, Jacqueline ; Michel, Christian, Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Tome II.Les conférencesau temps de Guillet de Saint Georges, 1682-1699, Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture, Paris, Beaux-arts de Paris les éditions, 2008, p. 355-359 (t.1)
- Dubreuil, Marie-Martine, « Le Catalogue du Muséum Français (Louvre) en 1793 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, Année 2001, 2002, p. 125-165, n° 13
- Michel, Patrick, Mazarin, prince des collectionneurs. Les Collections et l'ameublement du cardinal Mazarin (1602-1661). Histoire et analyse, Paris, RMN, 1999, p. 125-126, 141, 148-149, 248-249, 399
- Nicolas Poussin. I primi anni romani, cat. exp. (exposition, Rome, Palazzo delle Esposizioni, 26 novembre 1998-1 mars 1999,), Milan, Electa, 1998, p. 28-29
- Bellori, Giovanni Pietro, « Vie de Poussin (1re éd., 1672) », dans Vies de Poussin, 1994 [1672], p. 162, 414-416
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 142, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : II, M-Z, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 53, 211, fig. 656, n° 656
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 300
- Wildenstein, Georges, Les Graveurs de Poussin au XVIIe siècle, Paris, Les Beaux Arts, 1957, n° 23, 24
- Costello, Jane, « The Twelve Pictures Ordered by Velasquez and the Trial of Valguarnera », Journal of the Warburg and Courtauld Institutes,, XIII, 1950, p. 237-284, p. 250-275
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 204, n° 710
- Bailly, Jacques, Catalogue des tableaux du Cabinet du Roy au Luxembourg... mis en ordre par les soins du sieur Bailly,..., Paris, impr. de Prault père, 1751, n° 4
- Rosenberg, Pierre, « Poussin and God », The Burlington Magazine, 157, 1349, 2015, août, p. 561-563, p. 562
Expositions
- Poussin, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 27/09/1994 - 02/01/1995, étape d'une exposition itinérante
Dernière mise à jour le 02.04.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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