Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 7281
Autre numéro d'inventaire : MR 2320
Autre numéro d'inventaire : MR 2320
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Les Aveugles de Jéricho
Autre titre : Le Christ guérissant les aveugles
Autre titre : Le Christ guérissant les aveugles
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,19 m ; Hauteur avec accessoire : 1,475 m ; Largeur : 1,76 m ; Largeur avec accessoire : 2,04 m
Matière et technique
huile sur toile (transposition)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Milieu du XVIIe siècle (1650)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique:
Bernardin Reynon (1613-1686); duc de Richelieu (1639-1715); acquis de ce dernier pour Louis XIV, 1665 (inventaire Le Brun, no 164, cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a); dessus-de-porte de la salle du Conseil de l’Appartement du roi au château de Versailles, 1695 (inventaire Paillet, A.N., O1 19647-18), 1764 (cf. Piganiol de La Force, [1701] 1764; dans toutes les éditions du guide depuis 1701) ; transféré au Muséum (Louvre), 1798 (cf. Cantarel-Besson, 1992); présenté au musée Napoléon, 1810 (Notice, 1810, no 55, p. 10).
Commentaire:
D’après André Félibien, le tableau a été peint pour le marchand lyonnais Bernardin Reynon en 1650 (cf. Félibien (A.), 1666-1688). Il a été injustement déprécié par la critique récente, surtout après la restauration effectuée en 1956 par Jacques Roullet. En 1960, Georg Kauffmann ne croyait plus à l’attribution à Poussin (cf. Kauffmann (G.), 1960). La même année, Anthony Blunt lui trouvait une «qualité insolite» (cf. Blunt, 1960a). Jacques Thuillier qualifiait la peinture de «techniquement médiocre» (cf. Thuillier, 1969), au «coloris déconcertant» (cf. Thuillier, 1994a), puis lui trouvait des «lourdeurs de détail» (cf. Thuillier, 1994a). Cette même année 1994, Pierre Rosenberg ne l’inclut pas dans la rétrospective du Grand Palais. Le tableau fut donc présenté au Louvre dans l’exposition «Autour de Poussin», au milieu d’œuvres inspirées par l’artiste (cf. Chomer, 1994). L’iconographie a également déconcerté : lorsque Les Aveugles de Jéricho ont fait l’objet d’une conférence prononcée à l’Académie royale de peinture et de sculpture par Sébastien Bourdon le 3 décembre 1667, un débat s’est élevé sur sa source biblique précise, et donc sur le sujet exact du tableau (cf. Bourdon, 1667). Un membre de l’assemblée, probablement Philippe de Champaigne, doutait qu’il s’agisse bien du miracle de Jéricho, d’après Matthieu, 20, y reconnaissant plutôt celui qui eut lieu à Capharnaüm, d’après Matthieu, 9. Il s’appuyait sur les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe. Celui-ci décrit en effet Jéricho comme la ville des palmiers, or Poussin n’en a représenté aucun. Pour défendre encore Capharnaüm, il ajouta que Jésus y était accompagné de seulement trois apôtres, Jean, Pierre et Jacques, ce que Poussin a précisément représenté. Sébastien Bourdon intervint cependant pour affirmer que l’on doit bien reconnaître la ville de Jéricho à la beauté de ses bâtiments ainsi qu’à la fontaine signalée par l’Écriture. On reprocha également à Poussin de ne pas avoir respecté à la lettre le récit biblique en ne peignant pas la multitude du peuple qui empêchait les aveugles d’approcher de Jésus, ainsi que le mentionne Matthieu. Il faut aussi rappeler que les témoignages des quatre Évangiles semblent contradictoires au sujet du miracle de Jéricho : Matthieu (20, 29) cite deux aveugles qui interpellent Jésus alors qu’il sort de Jéricho ; Marc (10, 46) cite un aveugle appelé Bartimée (fils de Timée) à la sortie de Jéricho; enfin Luc (18, 35) cite également un seul aveugle, mais à l’entrée de Jéricho. Les exégètes sont parvenus à réconcilier les évangélistes en considérant que Jésus retrouva à la sortie de la ville l’aveugle appelé Bartimée, qui l’avait d’abord attendu à l’entrée (d’après le récit de Luc), accompagné d’un autre moins connu en ce lieu, que pour cette raison Matthieu omit de citer. La Glose ordinaire, dans les postilles de Nicolas de Lyre, donnait une interprétation spirituelle de l’épisode, appliquant à l’esprit ce que le texte biblique dit du corps : « ceux dont les yeux du corps sont ouverts par le Christ, ont aussi les yeux de l’esprit ouverts par le même, qui sauve l’homme tout entier en même temps, comme il est dit : J’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat» (Jn, 7, 23). Privilégiant l’esprit plutôt que la lettre, cette lecture d’inspiration augustinienne nous semble convenir parfaitement au tableau de Poussin : la guérison de l’aveuglement des yeux du cœur conduit à la Loi nouvelle doublement représentée ici : d’une part par le symbole usuel du Christ, la pierre angulaire, sur laquelle est appuyé le bâton de l’aveugle à gauche; d’autre part par la jeune femme tenant l’enfant dans ses bras, également à gauche, qui symbolise sa «douceur», sa «longanimité» et sa «miséricorde», d’après le Commentaire d’Augustin sur saint Jean, comme dans le sujet du Christ et la femme adultère du Louvre. Poussin traite un sujet qui apparaît fréquemment dans l’iconographie paléochrétienne, comme il ressort de la Roma Sotterranea d’Antonio Bosio (1632), soit sur les sarcophages, soit dans les décors des catacombes. Pour le groupe central de Jésus et de l’aveugle, Poussin s’est inspiré de la peinture murale de la troisième chambre de la catacombe de saint Calixte reproduite dans le livre II, chapitre xxiii de Bosio : comme dans le tableau de Poussin, le Christ est debout, légèrement penché vers l’avant, il retient son manteau de la main gauche, il tend la main droite vers les yeux de l’aveugle, qui a un genou à terre et la main tendue vers Jésus. Placé avant 1695 en dessus-de-porte dans la salle du Conseil du château de Versailles, le tableau de Poussin y est demeuré durant la quasi-totalité du xviiie siècle. Il n’a été transféré au Muséum (Louvre) qu’en 1798. Un dessin préparatoire d’ensemble est conservé au musée Bonnat à Bayonne (plume et encre brune sur traces de pierre noire; 11,3 × 19,6 cm ; inv. NI 52 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 345). Le tableau a été gravé par Guillaume Chasteau, vers 1672-1675, puis par Louis Audran (cf. Wildenstein (G.), 1957b). Il a été peint sur une préparation de couleur orangée à base de terres avec du carbonate de calcium et du blanc de plomb (C2RMF, F4578, rapport no 29254 : Élisabeth Ravaud). L’œuvre a été transposée de toile sur toile par Raymond Lepage en 1941-1942 (l’empreinte de la toile originale indique une toile sergée comprenant 18 × 11 fils au cm2). La peinture a été traitée en couche picturale par Lucien Aubert à Montauban en 1942 (intervention terminée par Jacques Roullet au Louvre en 1956). Le tableau a été refixé à la cire-résine par Henri Linard en 1972. Une reprise de transposition a été effectuée par Emmanuel Joyerot en 2014 (N. Milovanovic, 2021).
Bernardin Reynon (1613-1686); duc de Richelieu (1639-1715); acquis de ce dernier pour Louis XIV, 1665 (inventaire Le Brun, no 164, cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a); dessus-de-porte de la salle du Conseil de l’Appartement du roi au château de Versailles, 1695 (inventaire Paillet, A.N., O1 19647-18), 1764 (cf. Piganiol de La Force, [1701] 1764; dans toutes les éditions du guide depuis 1701) ; transféré au Muséum (Louvre), 1798 (cf. Cantarel-Besson, 1992); présenté au musée Napoléon, 1810 (Notice, 1810, no 55, p. 10).
Commentaire:
D’après André Félibien, le tableau a été peint pour le marchand lyonnais Bernardin Reynon en 1650 (cf. Félibien (A.), 1666-1688). Il a été injustement déprécié par la critique récente, surtout après la restauration effectuée en 1956 par Jacques Roullet. En 1960, Georg Kauffmann ne croyait plus à l’attribution à Poussin (cf. Kauffmann (G.), 1960). La même année, Anthony Blunt lui trouvait une «qualité insolite» (cf. Blunt, 1960a). Jacques Thuillier qualifiait la peinture de «techniquement médiocre» (cf. Thuillier, 1969), au «coloris déconcertant» (cf. Thuillier, 1994a), puis lui trouvait des «lourdeurs de détail» (cf. Thuillier, 1994a). Cette même année 1994, Pierre Rosenberg ne l’inclut pas dans la rétrospective du Grand Palais. Le tableau fut donc présenté au Louvre dans l’exposition «Autour de Poussin», au milieu d’œuvres inspirées par l’artiste (cf. Chomer, 1994). L’iconographie a également déconcerté : lorsque Les Aveugles de Jéricho ont fait l’objet d’une conférence prononcée à l’Académie royale de peinture et de sculpture par Sébastien Bourdon le 3 décembre 1667, un débat s’est élevé sur sa source biblique précise, et donc sur le sujet exact du tableau (cf. Bourdon, 1667). Un membre de l’assemblée, probablement Philippe de Champaigne, doutait qu’il s’agisse bien du miracle de Jéricho, d’après Matthieu, 20, y reconnaissant plutôt celui qui eut lieu à Capharnaüm, d’après Matthieu, 9. Il s’appuyait sur les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe. Celui-ci décrit en effet Jéricho comme la ville des palmiers, or Poussin n’en a représenté aucun. Pour défendre encore Capharnaüm, il ajouta que Jésus y était accompagné de seulement trois apôtres, Jean, Pierre et Jacques, ce que Poussin a précisément représenté. Sébastien Bourdon intervint cependant pour affirmer que l’on doit bien reconnaître la ville de Jéricho à la beauté de ses bâtiments ainsi qu’à la fontaine signalée par l’Écriture. On reprocha également à Poussin de ne pas avoir respecté à la lettre le récit biblique en ne peignant pas la multitude du peuple qui empêchait les aveugles d’approcher de Jésus, ainsi que le mentionne Matthieu. Il faut aussi rappeler que les témoignages des quatre Évangiles semblent contradictoires au sujet du miracle de Jéricho : Matthieu (20, 29) cite deux aveugles qui interpellent Jésus alors qu’il sort de Jéricho ; Marc (10, 46) cite un aveugle appelé Bartimée (fils de Timée) à la sortie de Jéricho; enfin Luc (18, 35) cite également un seul aveugle, mais à l’entrée de Jéricho. Les exégètes sont parvenus à réconcilier les évangélistes en considérant que Jésus retrouva à la sortie de la ville l’aveugle appelé Bartimée, qui l’avait d’abord attendu à l’entrée (d’après le récit de Luc), accompagné d’un autre moins connu en ce lieu, que pour cette raison Matthieu omit de citer. La Glose ordinaire, dans les postilles de Nicolas de Lyre, donnait une interprétation spirituelle de l’épisode, appliquant à l’esprit ce que le texte biblique dit du corps : « ceux dont les yeux du corps sont ouverts par le Christ, ont aussi les yeux de l’esprit ouverts par le même, qui sauve l’homme tout entier en même temps, comme il est dit : J’ai guéri un homme tout entier le jour du sabbat» (Jn, 7, 23). Privilégiant l’esprit plutôt que la lettre, cette lecture d’inspiration augustinienne nous semble convenir parfaitement au tableau de Poussin : la guérison de l’aveuglement des yeux du cœur conduit à la Loi nouvelle doublement représentée ici : d’une part par le symbole usuel du Christ, la pierre angulaire, sur laquelle est appuyé le bâton de l’aveugle à gauche; d’autre part par la jeune femme tenant l’enfant dans ses bras, également à gauche, qui symbolise sa «douceur», sa «longanimité» et sa «miséricorde», d’après le Commentaire d’Augustin sur saint Jean, comme dans le sujet du Christ et la femme adultère du Louvre. Poussin traite un sujet qui apparaît fréquemment dans l’iconographie paléochrétienne, comme il ressort de la Roma Sotterranea d’Antonio Bosio (1632), soit sur les sarcophages, soit dans les décors des catacombes. Pour le groupe central de Jésus et de l’aveugle, Poussin s’est inspiré de la peinture murale de la troisième chambre de la catacombe de saint Calixte reproduite dans le livre II, chapitre xxiii de Bosio : comme dans le tableau de Poussin, le Christ est debout, légèrement penché vers l’avant, il retient son manteau de la main gauche, il tend la main droite vers les yeux de l’aveugle, qui a un genou à terre et la main tendue vers Jésus. Placé avant 1695 en dessus-de-porte dans la salle du Conseil du château de Versailles, le tableau de Poussin y est demeuré durant la quasi-totalité du xviiie siècle. Il n’a été transféré au Muséum (Louvre) qu’en 1798. Un dessin préparatoire d’ensemble est conservé au musée Bonnat à Bayonne (plume et encre brune sur traces de pierre noire; 11,3 × 19,6 cm ; inv. NI 52 ; cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, no 345). Le tableau a été gravé par Guillaume Chasteau, vers 1672-1675, puis par Louis Audran (cf. Wildenstein (G.), 1957b). Il a été peint sur une préparation de couleur orangée à base de terres avec du carbonate de calcium et du blanc de plomb (C2RMF, F4578, rapport no 29254 : Élisabeth Ravaud). L’œuvre a été transposée de toile sur toile par Raymond Lepage en 1941-1942 (l’empreinte de la toile originale indique une toile sergée comprenant 18 × 11 fils au cm2). La peinture a été traitée en couche picturale par Lucien Aubert à Montauban en 1942 (intervention terminée par Jacques Roullet au Louvre en 1956). Le tableau a été refixé à la cire-résine par Henri Linard en 1972. Une reprise de transposition a été effectuée par Emmanuel Joyerot en 2014 (N. Milovanovic, 2021).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
M. Reynon, Bernardin, Commanditaire
Duc Richelieu, Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de, Propriétaire
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1665
Duc Richelieu, Armand Jean de Vignerot du Plessis, duc de, Propriétaire
Louis XIV, roi de France, Propriétaire, 1665
Mode d’acquisition
entrée - Collection de Louis XIV
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [Peint] Salle 826 - Nicolas Poussin (1594-1665) : entre Rome et Paris
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Sarrazin, Béatrice (dir.), Hans, Pierre-Xavier ; Lacaille, Frédéric ; Richard, Vivien ; Gérin-Pierre, Claire, Chefs-d'oeuvre de la chambre du Roi, 1 vol., Versailles ; Paris, Château de Versailles ; In Fine éditions d'art, 2022, p. 31, ill. coul., ill. 14
- Sarrazin, Béatrice (dir.), Chefs-d'oeuvre de la chambre du Roi, cat. exp. (à l'occasion de l'exposition à Amiens, Musée de Picardie, 24 septembre 2022 au 26 février 2023), Paris, In Fine, 2022, p. 29-31
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 188-189, ill. coul., n°413
- Sébastien Bourdon, peintre protestant ?, cat. exp. (Magny-les-Hameaux, Musée de Port-Royal-des-Champs, 20 septembre - 16 décembre 2018), Paris, Réunion des musées nationaux, 2018, p. 23, 28, Fig. 5 (coul.)
- Marandet, François, « Etienne Villequin (Ferrières, 1619-Paris, 1688): le morceau de réception prévu et autres oeuvres inédites », Les Cahiers d'Histoire de l'Art, n° 15, 2017, p. 52-57, p. 53
- Szanto, Mickaël, « Poussin, Roma, Amor : Méditations sur une tempête à Babylone », Revue de l'art, 198/2017-4, 2017, p. 7-16, p. 7
- Rosenberg, Pierre, « "La Mort de Chioné", dit aussi "Diane tuant Chioné" », dans Poussin et Lyon, Paris, Musée des Beaux-Arts de Lyon/ Somogy, 2016, pp. 15-33, p. 21-22, 24, Fig. 4
- Pommier, Henriette, « Tombeau de Silvio Reynon. Les Reynon à Lyon et l'abbaye royale de Saint-Pierre », dans Poussin et Lyon, Paris, Musée des Beaux-Arts de Lyon/ Somogy, 2016, p. 35-47, p. 35
- Germer, Stefan, Art-Pouvoir-Discours. La carrière intellectuelle d'André Félibien dans la France de Louis XIV, vol. 54, Paris, Maison des sciences de l'homme, (Collection Passages/Passagen), 2016, p. 324, 328, 334, 533
- Szanto, Mickaël ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Poussin et Dieu, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 30 mars - 29 juin 2015), Paris, Hazan/ Louvre éditions, 2015, p. 36, 59-60, 80-81, 135, 373, 393-395, 459-462, fig. 33, fig. 219-225 (détails), cat. 81
- Rosenberg, Pierre, Nicolas Poussin : les tableaux du Louvre, Paris, Louvre éditions/ Somogy, 2015, p. 256-263, coul., n° 29
- Hryszko, Barbara, « Alexandre Ubeleski (Ubelesqui): The Oeuvre of the Painter and the Definition of his Style », Artibus et Historiae, 71, 2015, p. 225-280, p. 251, 275
- Bonfait, Olivier, Poussin et Louis XIV: Peinture et Monarchie dans la France du Grand Siècle, Paris, Hazan, 2015, p. 157, 249
- Kirchner, Thomas, "Les Reines de Perse aux pieds d'Alexandre" de Charles Le Brun: Tableau-manifeste de l'art français du XVIIe siècle, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, 2013, p. 50, 127
- Milovanovic, Nicolas, Nicolas Poussin: les Quatre saisons, Paris, Somogy/ Louvre éditions, (Solo, 60), 2013, p. 7, p. 40, n° 12
- Lichtenstein, Jacqueline ; Michel, Christian, Conférences de l’Académie de royale de peinture et de sculpture : les conférences au temps d’Henry Testelin 1648-1681, tome I, vol.2, Paris, Beaux-arts de Paris - les éditions, 2006, p. 175-195
- Thuillier, Jacques, Nicolas Poussin, Paris, Flammarion, 1994, n°193
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 258
- Brejon de Lavergnée, Arnauld, L'inventaire Le Brun de 1683. La collection des tableaux de Louis XIV, Paris, Réunion des musées nationaux, 1987, n°164
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 142, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : II, M-Z, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 63, 212, fig. 676, n° 676
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 301
- Thuillier, Jacques, Nicolas Poussin, Novara, Edizioni per il Club del Libro, 1969, p. 89
- Kauffmann, Georg, Poussin - Studien, Berlin, W.De Gruyter, 1960, p. 97
- Wildenstein, Georges, Les Graveurs de Poussin au XVIIe siècle, Paris, Les Beaux Arts, 1957, p. 107-108
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 205, n° 715
- Rosenberg, Pierre, « Poussin and God », The Burlington Magazine, 157, 1349, 2015, août, p. 561-563, p. 563
- Loire, Stéphane, « Le Salon de 1673 », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, (1992) 1993, p. 31-68, p. 51
Expositions
- Poussin et Dieu, Napoléon, Exposition Temporaire sous pyramide, 30/03/2015 - 29/06/2015
- Autour de Nicolas Poussin, Richelieu, [Peint] Salle 14 F - Poussin, 15/10/1994 - 15/01/1995
Dernière mise à jour le 04.04.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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