Numéro d’inventaire
Numéro principal : MI 325
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Jésus guérissant les malades
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 4,36 m ; Largeur : 3,58 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
XVIIe siècle (1691)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique
Offert à la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1691 ; mentionné dans la chapelle Saint-Augustin du côté archevêché depuis l’entrée de 1715 à 1793 saisi à la Révolution ; transféré au dépôt des Petits-Augustins en 1795 ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles en 1798 (cf. Cantarel-Besson, 1992) ; restitué à Notre-Dame de Paris en 1802 ; restauré en 1844 par Capados Pereira ; donné par le chapitre de Notre-Dame de Paris au Musée du Louvre en 1862 ; proposé en 1892 pour un envoi dans un musée de province (sans suite) ; attribué à Jean-Pierre Granger (1779-1840) jusqu’en 1972.
Commentaire
Prolongeant la tradition des Mays instituée en 1449, les maîtres orfèvres parisiens, membres de la confrérie Sainte-Anne-et-Saint-Marcel, soumirent en 1630 au chapitre de Notre-Dame de Paris leur projet d’offrir tous les 1er mai un tableau monumental sur le thème des Actes des Apôtres (puis des Évangiles) afin d’orner les grands piliers de la nef de la cathédrale (puis bien d’autres emplacements). Deux réductions du May étaient destinées aux deux maîtres orfèvres qui avaient été
chargés de la commande. Soixante-seize grands Mays furent ainsi exécutés entre 1630 et 1707 (il n’y en eut pas en 1683 et 1684; pour une étude générale sur les Mays de Notre-Dame, cf. Auzas, 1949, Notter, 1999, et en dernier lieu Bastet, 2014). Il s’agit ici du May de 1691 présenté par les maîtres orfèvres Claude Tripart et Jean Le Bastier. Le tableau montre les guérisons miraculeuses du Christ d’après l’Évangile de Marc : «Sur le soir, le soleil étant couché, il lui amenèrent tous les
malades et les possédés; et toute la ville était assemblée devant la porte. Il guérit plusieurs personnes de diverses maladies, et il chassa plusieurs démons, mais il ne leur permettait pas de dire qu’ils le connaissaient» (Mc, 1, 32-34). Deux dessins préparatoires sont conservés au Kunsthaus Heylshof à Worms (plume et lavis brun ; 26,5 × 21,7 cm; inv. 5 W 178) et au Hessisches Landesmuseum à Darmstadt (pierre noire, sanguine et rehauts de blanc ; 40,3 × 25,7 cm; inv. HZ 91). Le tableau a été gravé par Nicolas Henri Tardieu entre 1737 et 1742.
Offert à la cathédrale Notre-Dame de Paris en 1691 ; mentionné dans la chapelle Saint-Augustin du côté archevêché depuis l’entrée de 1715 à 1793 saisi à la Révolution ; transféré au dépôt des Petits-Augustins en 1795 ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles en 1798 (cf. Cantarel-Besson, 1992) ; restitué à Notre-Dame de Paris en 1802 ; restauré en 1844 par Capados Pereira ; donné par le chapitre de Notre-Dame de Paris au Musée du Louvre en 1862 ; proposé en 1892 pour un envoi dans un musée de province (sans suite) ; attribué à Jean-Pierre Granger (1779-1840) jusqu’en 1972.
Commentaire
Prolongeant la tradition des Mays instituée en 1449, les maîtres orfèvres parisiens, membres de la confrérie Sainte-Anne-et-Saint-Marcel, soumirent en 1630 au chapitre de Notre-Dame de Paris leur projet d’offrir tous les 1er mai un tableau monumental sur le thème des Actes des Apôtres (puis des Évangiles) afin d’orner les grands piliers de la nef de la cathédrale (puis bien d’autres emplacements). Deux réductions du May étaient destinées aux deux maîtres orfèvres qui avaient été
chargés de la commande. Soixante-seize grands Mays furent ainsi exécutés entre 1630 et 1707 (il n’y en eut pas en 1683 et 1684; pour une étude générale sur les Mays de Notre-Dame, cf. Auzas, 1949, Notter, 1999, et en dernier lieu Bastet, 2014). Il s’agit ici du May de 1691 présenté par les maîtres orfèvres Claude Tripart et Jean Le Bastier. Le tableau montre les guérisons miraculeuses du Christ d’après l’Évangile de Marc : «Sur le soir, le soleil étant couché, il lui amenèrent tous les
malades et les possédés; et toute la ville était assemblée devant la porte. Il guérit plusieurs personnes de diverses maladies, et il chassa plusieurs démons, mais il ne leur permettait pas de dire qu’ils le connaissaient» (Mc, 1, 32-34). Deux dessins préparatoires sont conservés au Kunsthaus Heylshof à Worms (plume et lavis brun ; 26,5 × 21,7 cm; inv. 5 W 178) et au Hessisches Landesmuseum à Darmstadt (pierre noire, sanguine et rehauts de blanc ; 40,3 × 25,7 cm; inv. HZ 91). Le tableau a été gravé par Nicolas Henri Tardieu entre 1737 et 1742.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Paris, Chapitre de Notre-Dame, Donateur (offert à)
Mode d’acquisition
don
Date d’acquisition
date de donation : 1862
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 235, ill.n&b, n°491
- Bastet, Delphine, Les Mays de Notre-Dame de Paris, 1630-1707, Paris, Arthena, 2021, p. 350-352, repr. n&b
- Hryszko, Barbara, « Alexandre Ubeleski (Ubelesqui): The Oeuvre of the Painter and the Definition of his Style », Artibus et Historiae, 71, 2015, p. 225-280, p. 229, 233, 250, 252, 253, 256, Fig. 6 (n&b)
- Loire, Stéphane, « De Notre-Dame à Arras : l'odyssée des Mays depuis la Révolution », dans Notter, Annick (dir.), Les Mays de Notre-Dame de Paris, Arras, 1999, p. 78-89, p. 89, note 23
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 244, ill. n&b
Dernière mise à jour le 16.11.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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