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Portrait d'homme
1650
INV 1145 ; MR 612
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 913
Aile Sully, Niveau 2
Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 1145
Autre numéro d'inventaire : MR 612
Autre numéro d'inventaire : MR 612
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Portrait d'homme
Ancien titre : Robert Arnauld d'Andilly
Ancien titre : Robert Arnauld d'Andilly
Description / Décor
Inscriptions
Signature :
S.d.b.g.: "Phi Champaigne F. A° 1650"
S.d.b.g.: "Phi Champaigne F. A° 1650"
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 0,91 m ; Hauteur avec accessoire : 1,17 m ; Largeur : 0,72 m ; Largeur avec accessoire : 0,997 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
3e quart du XVIIe siècle (1650)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique
Vente Tricot d’Espagnac, Paris, 22 mai 1793, no 88 ; acheté à cette vente par Didier Michel de Saint-Martin ; sa vente après décès, Paris, 7 mai 1806, no 7 ; acquis à cette vente.
Commentaire
Dans le catalogue de la vente Didier Michel de Saint-Martin, en 1806, l’expert Alexandre Joseph Paillet décrit ainsi le tableau qu’il identifie comme le portrait de Robert Arnauld d’Andilly : « Ce personnage d’une frappante vérité est représenté de trois quarts, le regard fixé sur un objet, et portant la main sur l’appui d’une croisée qui sert d’encadrement au tableau […] ouvrage parfait dans ses détails, et remarquable particulièrement dans l’extrême vérité de la main, qui semble par sa
perfection ressortir du tableau. » À la suite de Paillet, Pierre Rosenberg, dans son Dictionnaire amoureux du Louvre, a illustré l’entrée « Main » par le tableau de Champaigne, écrivant : « Les doigts, les ongles, le poignet sont décrits avec minutie. L’exécution, qui rappelle celle des primitifs flamands que Champaigne avait pu admirer dans sa Flandre natale, est éblouissante » (cf. Rosenberg (P.), 2007c). L’identification avec Arnauld d’Andilly a été remise en cause et le modèle demeure aujourd’hui anonyme malgré la tentative par Bernard Dorival visant à identifier le modèle comme Charles Coiffier, baron d’Orvilliers, maître des requêtes d’Anne
d’Autriche (cf. Dorival, 1976).
Vente Tricot d’Espagnac, Paris, 22 mai 1793, no 88 ; acheté à cette vente par Didier Michel de Saint-Martin ; sa vente après décès, Paris, 7 mai 1806, no 7 ; acquis à cette vente.
Commentaire
Dans le catalogue de la vente Didier Michel de Saint-Martin, en 1806, l’expert Alexandre Joseph Paillet décrit ainsi le tableau qu’il identifie comme le portrait de Robert Arnauld d’Andilly : « Ce personnage d’une frappante vérité est représenté de trois quarts, le regard fixé sur un objet, et portant la main sur l’appui d’une croisée qui sert d’encadrement au tableau […] ouvrage parfait dans ses détails, et remarquable particulièrement dans l’extrême vérité de la main, qui semble par sa
perfection ressortir du tableau. » À la suite de Paillet, Pierre Rosenberg, dans son Dictionnaire amoureux du Louvre, a illustré l’entrée « Main » par le tableau de Champaigne, écrivant : « Les doigts, les ongles, le poignet sont décrits avec minutie. L’exécution, qui rappelle celle des primitifs flamands que Champaigne avait pu admirer dans sa Flandre natale, est éblouissante » (cf. Rosenberg (P.), 2007c). L’identification avec Arnauld d’Andilly a été remise en cause et le modèle demeure aujourd’hui anonyme malgré la tentative par Bernard Dorival visant à identifier le modèle comme Charles Coiffier, baron d’Orvilliers, maître des requêtes d’Anne
d’Autriche (cf. Dorival, 1976).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date : 1806
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Sully, [Peint] Salle 913 - Philippe de Champaigne (1602-1674)
Index
Mode d'acquisition
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 40, ill.coul, n°75
- Chéreau, Patrice (dir.), Les visages et les corps, cat. exp. (Paris, Musée du Louvre, 4 novembre 2010 - 31 janvier 2011), Paris, Skira-Flammarion / Louvre éditions, 2010
- Cheng, François, Pèlerinage au Louvre, Paris, Musée du Louvre éditions / Flammarion, 2008, p. 80-81
- Rosenberg, Pierre, Dictionnaire amoureux du Louvre, Paris, 2007, p. 574-575
- Pericolo, Lorenzo, « "Philippe, homme sage et vertueux": essai sur l'art et l'oeuvre de Philippe de Champaigne, 1602-1674 », dans Philippe de Champaigne, Bruxelles, La Renaissance du livre, 2002, p. 215-220
- Edwards, JoLynn, Alexandre-Joseph Paillet, expert et marchand de tableaux à la fin du XVIIIe siècle, Paris, Arthena, 1996, p. 320
- Marin, Louis, Philippe de Champaigne ou La présence cachée, Hazan, Paris, 1995, p. 95,100
- Mérot, Alain, La Peinture française au XVIIe siècle, Paris, Gallimard /Electa, 1994, p. 188
- Loire, Stéphane, Musée du Louvre. Peintures françaises. XIVe-XVIIe siècles. Guide de visite, Paris, Réunion des musées nationaux, 1989, p. 88,89, ill. coul.
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. III. Ecole française, A-K, Paris, R.M.N., 1986, p. 119, ill. n&b
- Dorival, Bernard, Philippe de Champaigne (1602-1674) : La vie, l'oeuvre, et le catalogue raisonné de l'oeuvre, volume II, Paris, Léonce Laget, 1976, p. 91-92, p. 428 (n&b), n° 161
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 58, 261, fig. 102, n° 102
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 65
- Patrice Chéreau: les corps et les visages, Sully, [Peint] Salle 43 F - Restout : grande peint. d'Histoire au XVIIIè, 03/11/2010 - 31/01/2011
Dernière mise à jour le 22.07.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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