Télécharger
Suivant
Précédent
Jupiter enfant nourri par la chèvre Amalthée
1625 / 1650 (2e quart du XVIIe siècle)
INV 1405 ; L 3521
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 848
Aile Richelieu, Niveau 2
Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 1405
Autre numéro d'inventaire : L 3521
Autre numéro d'inventaire : L 3521
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Jupiter enfant nourri par la chèvre Amalthée
Description / Décor
Sur le mont Ida en Crète où Jupiter enfant a été caché par sa mère Cybèle afin qu’il échappe à la vindicte de son père Saturne, la nymphe Adrastée trait la chèvre Amalthée pour le nourrir (il tient un biberon à la main) et éviter que ses vagissements de nourrisson affamé attirent l’attention de Saturne.
Thème bien connu, inspiré d’Ovide (Fastes, V, 111-124) plutôt que de Callimaque (Hymnes, 1er hymne à Zeus, 42-53), lequel, à la différence d’Ovide, parle du miel nourrissant Jupiter – détail absent ici – et d’une deuxième nymphe (visible, elle, sur la peinture de Jordaens, de même sujet, conservée à Cassel). – Tableau à situer au début des années 1630 et gravé un peu plus tard avec quelques variantes par Schelte Bolswert (vers 1586-1659), lui aussi actif à Anvers. Cette gravure, que Van Puyvelde (p. 109) rapporte à tort au tableau de Cassel, montre que l’INV. 1405 a dû être coupé dans le haut, le geste du satyre agitant une branche pour distraire l’enfant étant ici trop peu compréhensible (dans la gravure, la branche est remplacée par un tambourin).
Thème bien connu, inspiré d’Ovide (Fastes, V, 111-124) plutôt que de Callimaque (Hymnes, 1er hymne à Zeus, 42-53), lequel, à la différence d’Ovide, parle du miel nourrissant Jupiter – détail absent ici – et d’une deuxième nymphe (visible, elle, sur la peinture de Jordaens, de même sujet, conservée à Cassel). – Tableau à situer au début des années 1630 et gravé un peu plus tard avec quelques variantes par Schelte Bolswert (vers 1586-1659), lui aussi actif à Anvers. Cette gravure, que Van Puyvelde (p. 109) rapporte à tort au tableau de Cassel, montre que l’INV. 1405 a dû être coupé dans le haut, le geste du satyre agitant une branche pour distraire l’enfant étant ici trop peu compréhensible (dans la gravure, la branche est remplacée par un tambourin).
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,47 m ; Largeur : 2,03 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
2e quart du XVIIe siècle (1625 - 1650)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Acquis le 18 avril 1817 dans un lot pour 100 000 francs, auprès d'Alexis de La Hante (Quatresols de La Hante), marchand d'art à Londres, commissaire-expert du Musée royal (Louvre).
? Sir J. Eyles († 1739/40) ; sa vente après décès, Angleterre, 1741 (pas de date plus précise), no 48 (comm. écrite de B. Fredericksen, 1991). – Sir Gregory Page (vers 1695-1775), Londres (cité en sa possession en 1761 et inventorié en 1775 : dimensions semblables au tableau du Louvre mais sujet un peu vague) ; sa vente (en fait, restes de son cabinet adjoints à une vente de tableaux importés par Bertels, de Bruxelles), Londres, 9 V 1783, no 51. – Sir Philips Stephens (1725-1809) ; mis en vente par ce dernier, Londres, Christie, 2 III 1804, no 41 (origine Page indiquée) ; Thomas Moore Slade, sans doute un marchand d’art (en fait, selon la base informatique du Getty Institute, acheteur fictif) ; remis en vente par le même Stephens, Londres, Christie, 23 III 1805, no 80 (Satyres dans un paysage, mais la page de titre du catalogue indique : Jupiter et Amalthée) ; Henri W. Hope († 1811) [ce tableau acquis par Hope semble ne pas devoir se confondre avec un Jupiter et Amalthée de Jordaens, mis en vente par une certain Desse à Londres chez Christie, 15 VI 1805, no 88 (non vendu), et déjà proposé à la vente, sans succès, par le même Desse, toujours chez Christie, le 16 III 1805, no 90, puis le 30 IV 1806, no 13] ; J. W. Hope, mari de la nièce du précédent, et successeur de H. W. Hope à la tête de la firme Hope ; sa vente après décès (en fait, l’une des ventes successives de la coll. H. W. Hope), Londres, Christie, 28 VI 1816, no 42 ; Alexis Delahante (Quatresols de la Hante [† 1838]), marchand d’art à Londres et commissaire-expert du Musée royal (Louvre) ; acquis chez ce dernier, Paris, 1817.
? Sir J. Eyles († 1739/40) ; sa vente après décès, Angleterre, 1741 (pas de date plus précise), no 48 (comm. écrite de B. Fredericksen, 1991). – Sir Gregory Page (vers 1695-1775), Londres (cité en sa possession en 1761 et inventorié en 1775 : dimensions semblables au tableau du Louvre mais sujet un peu vague) ; sa vente (en fait, restes de son cabinet adjoints à une vente de tableaux importés par Bertels, de Bruxelles), Londres, 9 V 1783, no 51. – Sir Philips Stephens (1725-1809) ; mis en vente par ce dernier, Londres, Christie, 2 III 1804, no 41 (origine Page indiquée) ; Thomas Moore Slade, sans doute un marchand d’art (en fait, selon la base informatique du Getty Institute, acheteur fictif) ; remis en vente par le même Stephens, Londres, Christie, 23 III 1805, no 80 (Satyres dans un paysage, mais la page de titre du catalogue indique : Jupiter et Amalthée) ; Henri W. Hope († 1811) [ce tableau acquis par Hope semble ne pas devoir se confondre avec un Jupiter et Amalthée de Jordaens, mis en vente par une certain Desse à Londres chez Christie, 15 VI 1805, no 88 (non vendu), et déjà proposé à la vente, sans succès, par le même Desse, toujours chez Christie, le 16 III 1805, no 90, puis le 30 IV 1806, no 13] ; J. W. Hope, mari de la nièce du précédent, et successeur de H. W. Hope à la tête de la firme Hope ; sa vente après décès (en fait, l’une des ventes successives de la coll. H. W. Hope), Londres, Christie, 28 VI 1816, no 42 ; Alexis Delahante (Quatresols de la Hante [† 1838]), marchand d’art à Londres et commissaire-expert du Musée royal (Louvre) ; acquis chez ce dernier, Paris, 1817.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Quatresols de La Hante, Alexis, dit aussi Delahante, Alexis, Expert ; Antiquaire / Marchand d'art
Mode d’acquisition
entrée - Collection de Louis XVIII
Date d’acquisition
date : 18/04/1817
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [Peint] Salle 848 - Jacob Jordaens (1593-1678)
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Merle du Bourg, Alexis (dir.), Jordaens 1593-1678, cat. exp. (Paris, Petit-Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, du 19 septembre 2013 au 19 janvier 2014), Paris, Paris Musées, 2013, p. 194, 195, III-04
- Foucart-Walter, Élisabeth (dir.), Foucart, Jacques, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, [Musée du Louvre, département des Peintures], Paris, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2009, p. 167, ill. n&b
Expositions
- Jacob Jordaens (1593-1678), Paris (France), Petit Palais - Musée des beaux arts de la ville de Paris, 18/09/2013 - 19/01/2014
- Jacob Jordaens, Anvers (Belgique), Koninklijk Museum voor Schone Kunsten Antwerpen, 27/03/1993 - 27/06/1993
Dernière mise à jour le 17.04.2019
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances