Numéro d’inventaire
Numéro principal : RF 1964 33
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : L'Hiver
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 0,76 m ; Hauteur avec accessoire : 0,95 m ; Largeur : 0,636 m ; Largeur avec accessoire : 0,83 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
3e quart du XVIe siècle (1573)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Provenance :
Série de quatre tableaux (R.F. 1964-30 à 33) représentant les Saisons, très probablement commandée en 1573 par l’Empereur Maximilien II de Habsbourg pour être offerte à l’Électeur Auguste de Saxe, Dresde (citée en 1629 par Hainoffer et en 1671). La série a peut-être été distraite des collections de Dresde au XIXe siècle. – P. Montheillet, expert, Lyon, vers 1950 (communication orale de Pierre Montheillet rapportée par Jacques Foucart le 28/9/1998: " vendue par un brocanteur qui les avait retrouvés dans un pavillon devant être détruit") ; Neger, marchand d’art (cité en 1957) ; acquis de ce dernier, 1964.
Commentaire :
Un cadeau pour l’Electeur de Saxe
L’histoire des Quatre Saisons du musée du Louvre a pu être retracée grâce à deux indices : les épées croisées de Meissen, armoiries de Saxe figurant sur le manteau de l’Hiver, et la date de 1573 inscrite sur l’épaule de L’Eté, sous la signature de l’artiste. Thomas DaCosta Kaufmann a relié ces données à une note du 28 juillet 1574, dans les registres des actes de paiements de la cour impériale, qui signale un versement de soixante-cinq gulden à Arcimboldo pour des peintures commandées par l’empereur Maximilien II (1527-1576) pour l’Electeur Auguste de Saxe (1526-1586). La relative imprécision de ce document est heureusement compensée par les inventaires de la Kunstkammer de Dresde de 1595 et 1610 où figurent plusieurs compositions d’Arcimboldo dont les Quatre Saisons. En 1629, le voyageur Philipp Hainhofer les remarque aussi, tout comme Tobias Teubel en 1683. Après cette date, on ne trouve plus trace des tableaux qui furent possiblement distraits des collections de Dresde au XIXe siècle.
DaCosta Kaufmann a clairement exposé les circonstances politiques dans lesquelles les Saisons d’Arcimboldo furent offertes à Auguste de Saxe. En 1570 et 1573, ce prince protestant fit un séjour à la cour catholique de l’empereur, afin de défendre sa position d’Electeur contre les prétentions de son cousin Johan Wilhelm de Saxe-Weimar. De son côté, Maximilien II, soucieux d’équilibrer les forces catholiques et protestantes au sein de son empire, privilégia les relations avec ce souverain qui soutint d’ailleurs en 1573 l’élection de son fils Rodolphe comme Roi des Romains.
Arcimboldo, un Milanais à la cour de l’Empereur
D’origine milanaise, Giuseppe Arcimboldo s’installe dès 1562 à Vienne, au service de l’empereur Ferdinand Ier de Habsbourg (1503-1564) puis de son fils Maximilien II (1527-1576), pour lesquels il assume la fonction de portraitiste de cour. S’il peint plusieurs membres de la famille impériale, il doit rapidement sa célébrité à des séries de têtes composées représentant les Saisons, les Eléments, des métiers et des personnalités de l’époque. Chaque tableau consiste en un assemblage de végétaux, d’animaux ou d’objets divers qui forment astucieusement un buste et une tête, et qui doit permettre de reconnaître l’identité du sujet.
Le succès des Saisons
La première série des Saisons fut peinte en 1563 pour l’Empereur, puis fut répétée à plusieurs reprises. L’Empereur en posséda au moins deux exemplaires, et en envoya, outre à Auguste, à son cousin Philippe II d’Espagne. Gregorio Comanini raconte aussi dans son Figino (1591) qu’Arcimboldo lui offrit un tableau rassemblant les quatre Saisons.
Les Saisons adoptent les codes du portrait avec une présentation des visages de profil, alors délaissée pour les vraies effigies mais qui veut s’inscrire dans l’héritage des images de l’Antiquité, tels les monnaies de la Rome impériale. Suscitant d’abord étonnement et amusement, les compositions d’Arcimboldo cachent également un discours politique très raffiné. Un poème de Giovanni Battista Fonteo offert à l’Empereur en 1569, en même temps qu’une série de Saisons et une autre sur les Eléments, donne la parole aux têtes allégoriques qui, chacune, révèle la puissance de l’empire dont le pouvoir s’inscrit dans un temps infini, tout au long du cycle éternel des saisons.
Les Saisons offrent des particularités formelles qui les distinguent des Eléments. La fleur, le fruit ou le légume qui s’élève nettement de la poitrine, tel un bijou précieux, a une présence dans la composition que n’ont pas les ornements plus plats des Eléments. Davantage encore, ce sont les expressions très diversifiées des têtes végétales qui fondent l’originalité iconographique des Saisons. Celles-ci évoquent les quatre âges de l’homme : l’enfance, l’adolescence, la maturité et la vieillesse. Elles expriment aussi le tempérament relié à chaque saison : le caractère sanguin du Printemps, colérique de l’Eté, mélancolique de l’Automne et flegmatique de l’Hiver. Cette triple identité des Saisons invite à poursuivre le jeu des correspondances avec les autres parties de la nature comme les quatre éléments, les quatre principes, etc.
Cette conception du fonctionnement de la nature par correspondances est caractéristique de l’esprit de la Renaissance et se retrouve dans d’autres œuvres ou décors de l’époque. La singularité des Saisons d’Arcimboldo tient dans la condensation ingénieuse de ces correspondances en une image unique, cohérente et indépendante.
Un cadeau diplomatique
Auguste de Saxe put admirer les inventions d’Arcimboldo à la cour impériale et en comprendre la signification symbolique et politique. Dans la série qui lui fut offerte, il découvrit une nouvelle version des tableaux où les symboles impériaux étaient remplacés par les siens (les épées croisées de Meissen). Les correspondances entre le microcosme, le macrocosme et le pouvoir politique, illustrées dans les Saisons et les Eléments et révélées par le poème de Fonteo, s’organisaient désormais autour de la figure d’Auguste, lui aussi souverain d’un ordre politique et naturel, appartenant à une dynastie au règne promis à l’éternité. Allégorie politique flatteuse, les Saisons étaient aussi des images frappantes de la « discordia concors » et devaient sans doute illustrer aux yeux de l’Electeur de Saxe la volonté pacifique de Maximilien, capable de rassembler en une unité cohérente les diversités de son empire.
Les Saisons du Louvre se distinguent du modèle original de 1563 (Vienne, Kunsthistorisches Museum) par la nature du support, le bois étant remplacé par la toile peut-être choisie pour la commodité du transport vers le destinataire.
Le cycle du Louvre présente également une bordure formée de guirlandes de feuilles et de fleurs autour des têtes composées qui ont été ajoutées anciennement mais ne sont pas originales.
La comparaison avec les tableaux de Vienne révèle de légères différences de composition. Dans L’Eté du Louvre, l’artichaut est moins long et l’on ne retrouve pas les deux petits haricots sous l’épi de maïs. L’entrelacs des branches de L’Hiver est différent dans la version viennoise, et l’ouverture de la cavité formant l’œil est légèrement plus ouverte. L’Hiver parisien, avec cet œil entrouvert, paraît plus vivant ou éveillé que celui de Vienne.
D’autres séries aux armes de Saxe
Deux autres versions des Saisons aux armes de Saxe sont connues. L’une, signée et datée, demeura longtemps dans les collections de la famille des comtes Craven en Angleterre qui en avait hérité par Elisabeth (1596-1662), fille du roi d’Angleterre Jacques Ier, et femme de l’Electeur Palatin Frédéric V, roi Bohême entre 1619 et 1620. Après la défaite de Frédéric V à la bataille de la Montagne Blanche en 1620, Elisabeth quitta Prague probablement avec ces Saisons qui rejoignirent ainsi l’Angleterre. Ces tableaux de belle facture semblent être toutefois des copies. La seconde série, copie plus médiocre, est mentionnée dans une description de la Kunstkammer ducale de Schleswig-Holstein de Gottorf par Adam Olearius en 1674.
(Texte de Vincent Delieuvin, juillet 2021)
Série de quatre tableaux (R.F. 1964-30 à 33) représentant les Saisons, très probablement commandée en 1573 par l’Empereur Maximilien II de Habsbourg pour être offerte à l’Électeur Auguste de Saxe, Dresde (citée en 1629 par Hainoffer et en 1671). La série a peut-être été distraite des collections de Dresde au XIXe siècle. – P. Montheillet, expert, Lyon, vers 1950 (communication orale de Pierre Montheillet rapportée par Jacques Foucart le 28/9/1998: " vendue par un brocanteur qui les avait retrouvés dans un pavillon devant être détruit") ; Neger, marchand d’art (cité en 1957) ; acquis de ce dernier, 1964.
Commentaire :
Un cadeau pour l’Electeur de Saxe
L’histoire des Quatre Saisons du musée du Louvre a pu être retracée grâce à deux indices : les épées croisées de Meissen, armoiries de Saxe figurant sur le manteau de l’Hiver, et la date de 1573 inscrite sur l’épaule de L’Eté, sous la signature de l’artiste. Thomas DaCosta Kaufmann a relié ces données à une note du 28 juillet 1574, dans les registres des actes de paiements de la cour impériale, qui signale un versement de soixante-cinq gulden à Arcimboldo pour des peintures commandées par l’empereur Maximilien II (1527-1576) pour l’Electeur Auguste de Saxe (1526-1586). La relative imprécision de ce document est heureusement compensée par les inventaires de la Kunstkammer de Dresde de 1595 et 1610 où figurent plusieurs compositions d’Arcimboldo dont les Quatre Saisons. En 1629, le voyageur Philipp Hainhofer les remarque aussi, tout comme Tobias Teubel en 1683. Après cette date, on ne trouve plus trace des tableaux qui furent possiblement distraits des collections de Dresde au XIXe siècle.
DaCosta Kaufmann a clairement exposé les circonstances politiques dans lesquelles les Saisons d’Arcimboldo furent offertes à Auguste de Saxe. En 1570 et 1573, ce prince protestant fit un séjour à la cour catholique de l’empereur, afin de défendre sa position d’Electeur contre les prétentions de son cousin Johan Wilhelm de Saxe-Weimar. De son côté, Maximilien II, soucieux d’équilibrer les forces catholiques et protestantes au sein de son empire, privilégia les relations avec ce souverain qui soutint d’ailleurs en 1573 l’élection de son fils Rodolphe comme Roi des Romains.
Arcimboldo, un Milanais à la cour de l’Empereur
D’origine milanaise, Giuseppe Arcimboldo s’installe dès 1562 à Vienne, au service de l’empereur Ferdinand Ier de Habsbourg (1503-1564) puis de son fils Maximilien II (1527-1576), pour lesquels il assume la fonction de portraitiste de cour. S’il peint plusieurs membres de la famille impériale, il doit rapidement sa célébrité à des séries de têtes composées représentant les Saisons, les Eléments, des métiers et des personnalités de l’époque. Chaque tableau consiste en un assemblage de végétaux, d’animaux ou d’objets divers qui forment astucieusement un buste et une tête, et qui doit permettre de reconnaître l’identité du sujet.
Le succès des Saisons
La première série des Saisons fut peinte en 1563 pour l’Empereur, puis fut répétée à plusieurs reprises. L’Empereur en posséda au moins deux exemplaires, et en envoya, outre à Auguste, à son cousin Philippe II d’Espagne. Gregorio Comanini raconte aussi dans son Figino (1591) qu’Arcimboldo lui offrit un tableau rassemblant les quatre Saisons.
Les Saisons adoptent les codes du portrait avec une présentation des visages de profil, alors délaissée pour les vraies effigies mais qui veut s’inscrire dans l’héritage des images de l’Antiquité, tels les monnaies de la Rome impériale. Suscitant d’abord étonnement et amusement, les compositions d’Arcimboldo cachent également un discours politique très raffiné. Un poème de Giovanni Battista Fonteo offert à l’Empereur en 1569, en même temps qu’une série de Saisons et une autre sur les Eléments, donne la parole aux têtes allégoriques qui, chacune, révèle la puissance de l’empire dont le pouvoir s’inscrit dans un temps infini, tout au long du cycle éternel des saisons.
Les Saisons offrent des particularités formelles qui les distinguent des Eléments. La fleur, le fruit ou le légume qui s’élève nettement de la poitrine, tel un bijou précieux, a une présence dans la composition que n’ont pas les ornements plus plats des Eléments. Davantage encore, ce sont les expressions très diversifiées des têtes végétales qui fondent l’originalité iconographique des Saisons. Celles-ci évoquent les quatre âges de l’homme : l’enfance, l’adolescence, la maturité et la vieillesse. Elles expriment aussi le tempérament relié à chaque saison : le caractère sanguin du Printemps, colérique de l’Eté, mélancolique de l’Automne et flegmatique de l’Hiver. Cette triple identité des Saisons invite à poursuivre le jeu des correspondances avec les autres parties de la nature comme les quatre éléments, les quatre principes, etc.
Cette conception du fonctionnement de la nature par correspondances est caractéristique de l’esprit de la Renaissance et se retrouve dans d’autres œuvres ou décors de l’époque. La singularité des Saisons d’Arcimboldo tient dans la condensation ingénieuse de ces correspondances en une image unique, cohérente et indépendante.
Un cadeau diplomatique
Auguste de Saxe put admirer les inventions d’Arcimboldo à la cour impériale et en comprendre la signification symbolique et politique. Dans la série qui lui fut offerte, il découvrit une nouvelle version des tableaux où les symboles impériaux étaient remplacés par les siens (les épées croisées de Meissen). Les correspondances entre le microcosme, le macrocosme et le pouvoir politique, illustrées dans les Saisons et les Eléments et révélées par le poème de Fonteo, s’organisaient désormais autour de la figure d’Auguste, lui aussi souverain d’un ordre politique et naturel, appartenant à une dynastie au règne promis à l’éternité. Allégorie politique flatteuse, les Saisons étaient aussi des images frappantes de la « discordia concors » et devaient sans doute illustrer aux yeux de l’Electeur de Saxe la volonté pacifique de Maximilien, capable de rassembler en une unité cohérente les diversités de son empire.
Les Saisons du Louvre se distinguent du modèle original de 1563 (Vienne, Kunsthistorisches Museum) par la nature du support, le bois étant remplacé par la toile peut-être choisie pour la commodité du transport vers le destinataire.
Le cycle du Louvre présente également une bordure formée de guirlandes de feuilles et de fleurs autour des têtes composées qui ont été ajoutées anciennement mais ne sont pas originales.
La comparaison avec les tableaux de Vienne révèle de légères différences de composition. Dans L’Eté du Louvre, l’artichaut est moins long et l’on ne retrouve pas les deux petits haricots sous l’épi de maïs. L’entrelacs des branches de L’Hiver est différent dans la version viennoise, et l’ouverture de la cavité formant l’œil est légèrement plus ouverte. L’Hiver parisien, avec cet œil entrouvert, paraît plus vivant ou éveillé que celui de Vienne.
D’autres séries aux armes de Saxe
Deux autres versions des Saisons aux armes de Saxe sont connues. L’une, signée et datée, demeura longtemps dans les collections de la famille des comtes Craven en Angleterre qui en avait hérité par Elisabeth (1596-1662), fille du roi d’Angleterre Jacques Ier, et femme de l’Electeur Palatin Frédéric V, roi Bohême entre 1619 et 1620. Après la défaite de Frédéric V à la bataille de la Montagne Blanche en 1620, Elisabeth quitta Prague probablement avec ces Saisons qui rejoignirent ainsi l’Angleterre. Ces tableaux de belle facture semblent être toutefois des copies. La seconde série, copie plus médiocre, est mentionnée dans une description de la Kunstkammer ducale de Schleswig-Holstein de Gottorf par Adam Olearius en 1674.
(Texte de Vincent Delieuvin, juillet 2021)
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date : 1964
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Bertrand Dorléac, Laurence (dir.), Les Choses. Une histoire de la nature morte, cat. exp. (Paris, Musée du Louvre, 12 octobre 2022- 23 janvier 2023), Paris, Lienart éditions, 2022, p. 121, n° 64
- Arcimboldo (1526-1593), cat. exp. (Milan, Palazzo Reale, 27 janvier 2011), 2011,
- Zukunft seit 1560: Die Ausstellung, cat. exp. (Dresde (Allemagne), Staatliche Kunstsammlungen, 18/04/2010), 2010,
- Arcimboldo (1526-1593), cat. exp. (Washington, National Gallery of Art, 19 septembre 2010), 2010,
- Arcimboldo (1526-1593), cat. exp. (Washington, National Gallery of Art, 19 septembre 2010), 2010,
- Habert, Jean ; Scailliérez, Cécile, « XVIe siècle », dans Foucart-Walter, Élisabeth (dir.), Catalogue des peintures italiennes du musée du Louvre. Catalogue sommaire, [Musée du Louvre, Département des peintures], Paris, Musée du Louvre Editions / Gallimard, 2007, p. 61-122, p. 64, ill. n&b
- Ferino-Pagden, Sylvia (dir.), Arcimboldo, 1527-1593, cat. exp. (Paris (France), Musée du Luxembourg, 15 septembre 2007 - 13 janvier 2008; Vienne (Autriche), Kunsthistorisches Museum, 12 février - 1er juin 2008), Milan, Skira, 2007, p. 140, ill. coul., cat. IV.11
- Gaehtgens, Thomas W. ; Syndram, Dirk ; Saule, Beatrix (dir.), Splendeurs de la cour de Saxe. Dresde à Versailles, cat. exp. (Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, 23 janvier -23 avril 2006), Paris, Réunion des musées nationaux, 2006,
- Da Costa Kaufmann, Thomas, L’école de Prague, la peinture à la cour de Rodolphe II, Paris, Flammarion, 1985, p. 2-11 à 2-14
- Brejon de Lavergnée, Arnauld ; Thiébaut, Dominique, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre. II. Italie, Espagne, Allemagne, Grande-Bretagne et divers, Paris, R.M.N., 1981, p. 145, ill. n&b
- Da Costa Kaufmann, Thomas, « Arcimboldo au Louvre », La Revue du Louvre et des musées de France, 5/6, 1977, 337-342,
- Geiger, Benno, Die skurrilen Gemälde des Giuśeppe Arcimboldi (1527 1593), Wiesbaden, Limes Verlag, 1960, p. 146
- Legrand, Francine-Claire ; Sluys, Félix, Giuseppe Arcimboldo et les arcimboldesques, Paris, La Nef, 1955, p. 53, VI et VII
Expositions
- LES CHOSES. L'histoire de la nature morte depuis la Préhistoire, Napoléon, Salle 001 - Expositions temporaires Hall Napoléon, 12/10/2022 - 23/01/2023
- Arcimboldo, Milan (Externe, Italie), Palazzo Reale, 27/01/2011 - 08/05/2011, étape d'une exposition itinérante
- Arcimboldo, Washington (Etats-Unis), National Gallery of Art, 19/09/2010 - 09/01/2011, étape d'une exposition itinérante
- Zukunft seit 1560. Die Austellung, Dresde (Allemagne), Staatliche Kunstsammlungen, 18/04/2010 - 06/09/2010
- Giuseppe Arcimboldo, Vienne (Autriche), Kunsthistorisches Museum, 11/02/2008 - 01/06/2008, étape d'une exposition itinérante
- Giuseppe Arcimboldo, Paris (France), Musée du Luxembourg, 15/09/2007 - 13/01/2008, étape d'une exposition itinérante
- Trésors de Dresde. La cour de Saxe à Versailles, Versailles (France), Château - Domaine national de Versailles, 23/01/2006 - 23/04/2006
- Felipe II. Principe del renacimiento, Madrid (Espagne), Museo Nacional del Prado, 14/10/1998 - 10/01/1999
- Un peintre, une œuvre, Châtellerault (France), Musée Municipal, 25/02/1991 - 15/04/1991
- Ecce Arcimboldo, Venise (Externe, Italie), Palazzo Grassi, 14/02/1987 - 07/06/1987
- Roland Barthes, le texte et l'image, Paris (France), Pavillon des arts, 03/08/1986 - 17/08/1986
- Le baroque en Bohême, Prague (République Tchèque), Galerie Nationale, 20/01/1982 - 15/05/1982, étape d'une exposition itinérante
- Le baroque en Bohême, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 18/09/1981 - 07/12/1981, étape d'une exposition itinérante
- La nature morte en Europe, Baden (Suisse), Museum Langmatt, 15/03/1980 - 15/06/1980, étape d'une exposition itinérante
- La nature morte en Europe, Bonn (Allemagne), Rheinisches Landesmuseum, 25/11/1979 - 24/02/1980, étape d'une exposition itinérante
- L'art manièriste, forme et symbole, Rennes (France), Musée des Beaux-Arts, 21/12/1977 - 31/03/1978
- Vingt ans d’acquisitions au musée du Louvre. 1947-1967, Paris (France), Musée de l'Orangerie, 16/12/1967 - 14/03/1968
Dernière mise à jour le 12.11.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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