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Paysage historique : Psyché et le dieu Pan
1819
INV 2580 ; L 3769
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 560
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 2580
Autre numéro d'inventaire : L 3769
Autre numéro d'inventaire : L 3769
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Paysage historique : Psyché et le dieu Pan
Description / Décor
"Psyché eut le malheur de blesser l'Amour, et elle fut abandonnée. Alors elle se livra à tout ce que la douleur a de plus excessif. Elle courut au bord d'un fleuve et se précipita dans son sein ; le fleuve secourable l'enveloppa d'une vague respectueuse et la porta mollement sur une de ses rives, garnie de fleurs et de gazon. Elle y rencontra le Dieu Pan qui la consola". [extrait de l'Explication des ouvrages de peinture, sculpture, etc. exposés au Salon de 1819, p. 15].
Le sujet de ce paysage historique est inspiré du conte d'Amour et de Psyché écrit par Apulée au 2e siècle ("Les Métamorphoses", dit aussi "L'Âne d'or", livre 5). La scène se situe dans un paysage imaginaire évoquant la Grèce mythologique, composé à partir de différents éléments naturels et architecturaux pris en Italie. Psyché est visible à droite au premier plan, assise sur la rive herbue du fleuve qui l'a rejetée après sa tentative de suicide. Nue sous un manteau bleu, elle parle avec le dieu Pan, assis sur un socle devant elle et qui tient dans sa main gauche une flûte de roseaux. Il est nu et imberbe, une peau de bête posée sur sa cuisse gauche. Aux côtés de Pan, à droite de la composition, se tient un petit troupeau de chèvres paissant devant un hermès (tête d'homme barbu sculptée sur un haut socle de pierre quadrangulaire) visible tout à droite ; à l'arrière-plan, un troupeau de moutons attend sous les arbres. À gauche au premier plan, au milieu du cours d'eau se tient le dieu incarnant le fleuve qui a rejeté Psyché. Allongé sur des rochers, coiffé d'herbes aquatiques et enveloppé d'un drapé flottant pourpre, il prend la forme d'un homme barbu aux cheveux gris, qui s'appuie sur une urne déversant ses eaux et tient de sa main gauche une rame. Le fleuve, qui s'écoule de l'arrière-plan vers le premier plan, est encadré, au fond, par deux éminences rocheuses. Celle de droite est constituée de falaises de roches rougeâtres portant un plateau où est bâtie une ville de style classique gréco-romain, comprenant des murailles, des tours, un obélisque, une colonne portant une statue, un temple à portique de colonnes ioniques. Au centre de la composition, sur un plan très éloigné, un pont enjambe le fleuve, et on distingue au-delà quelques montagnes élevées. Le ciel est bleu, animé de quelques nuages blancs très légers.
Le sujet de ce paysage historique est inspiré du conte d'Amour et de Psyché écrit par Apulée au 2e siècle ("Les Métamorphoses", dit aussi "L'Âne d'or", livre 5). La scène se situe dans un paysage imaginaire évoquant la Grèce mythologique, composé à partir de différents éléments naturels et architecturaux pris en Italie. Psyché est visible à droite au premier plan, assise sur la rive herbue du fleuve qui l'a rejetée après sa tentative de suicide. Nue sous un manteau bleu, elle parle avec le dieu Pan, assis sur un socle devant elle et qui tient dans sa main gauche une flûte de roseaux. Il est nu et imberbe, une peau de bête posée sur sa cuisse gauche. Aux côtés de Pan, à droite de la composition, se tient un petit troupeau de chèvres paissant devant un hermès (tête d'homme barbu sculptée sur un haut socle de pierre quadrangulaire) visible tout à droite ; à l'arrière-plan, un troupeau de moutons attend sous les arbres. À gauche au premier plan, au milieu du cours d'eau se tient le dieu incarnant le fleuve qui a rejeté Psyché. Allongé sur des rochers, coiffé d'herbes aquatiques et enveloppé d'un drapé flottant pourpre, il prend la forme d'un homme barbu aux cheveux gris, qui s'appuie sur une urne déversant ses eaux et tient de sa main gauche une rame. Le fleuve, qui s'écoule de l'arrière-plan vers le premier plan, est encadré, au fond, par deux éminences rocheuses. Celle de droite est constituée de falaises de roches rougeâtres portant un plateau où est bâtie une ville de style classique gréco-romain, comprenant des murailles, des tours, un obélisque, une colonne portant une statue, un temple à portique de colonnes ioniques. Au centre de la composition, sur un plan très éloigné, un pont enjambe le fleuve, et on distingue au-delà quelques montagnes élevées. Le ciel est bleu, animé de quelques nuages blancs très légers.
Inscriptions
Inscription :
"BELOT / Rue de l'Arbre sec N°3 / à PARIS" (au tampon et à l'encre noire, au revers de la toile, à deux reprises)
"BELOT / Rue de l'Arbre sec N°3 / à PARIS" (au tampon et à l'encre noire, au revers de la toile, à deux reprises)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 0,975 m ; Hauteur avec accessoire : 1,13 m ; Largeur : 1,3 m ; Largeur avec accessoire : 1,455 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
1e quart du XIXe siècle (1819)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Exposé au Salon de 1819, n° 91 du livret ; acheté à l'artiste par le ministère de la Maison du roi, le 25 avril 1821, au prix de 2500 francs ; porté au registre des acquisitions de peintures du règne de Louis XVIII, sous le n° "L 3769" ; envoyé au musée du Luxembourg, Paris ; sorti du musée du Luxembourg et envoyé au château de Saint-Cloud en 1828 ; sorti du château de Saint-Cloud et envoyé au château du Grand Trianon, à Versailles, en 1832 ; réinventorié "INV. 2580" par le conservateur Frédéric Villot, entre 1852 et 1860 ; rentré de Versailles et mis en réserves dans les magasins du musée du Louvre en 1911 ; mis en sécurité au début de la Seconde Guerre mondiale au château de Sourches (Saint-Symphorien, Sarthe) ; envoyé à la résidence prévue pour le maréchal Pétain à Versailles (9 boulevard de la reine), le 4 décembre 1940 ; rentré de Versailles et mis en réserve dans les magasins du musée du Louvre, le 17 février 1941 ; envoyé au ministère des Affaires étrangères, Paris, le 16 juillet 1946 (salle-à-manger de l'appartement du ministre Georges Bidault) ; rentré au musée du Louvre en 1960 ; mis en dépôt à l'École du Louvre, Paris, à une date inconnue ; rentré au musée du Louvre à une date inconnue ; restauré par Yves Lutet (pose de bandes de tension et remise en tension de la toile) et C. Juillet (nettoyage, réintégration et revernissage de la couche picturale) de septembre à novembre 1992 au Service de restauration des musées de France, à Versailles.
Mode d’acquisition
entrée - Collection de Louis XVIII
Date d’acquisition
date : 25/04/1821
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 560 - Claude Ott
Index
Mode d'acquisition
- Corot : 1796-1875, cat. exp. (Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 28 février-27 mai 1996, Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada, 21 juin-22 septembre 1996 ; New York, the Metropolitan museum of art, 22 octobre 1996-19 janvier 1997), Paris, RMN, 1996, p. 14
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. III. Ecole française, A-K, Paris, R.M.N., 1986, p. 60, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 32
Dernière mise à jour le 22.07.2025
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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