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Christ en croix, la Vierge, saint Jean et sainte Madeleine
1617 / 1619 (1e quart du XVIIe siècle)
INV 1766 ; MR 988
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 800
Aile Richelieu, Niveau 2
Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 1766
Autre numéro d'inventaire : MR 988
Autre numéro d'inventaire : MR 988
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Dyck, Antoon van
(Anvers, 1599 - Blackfriar's, 1641)
Pays-Bas du Sud École de
Pays-Bas du Sud École de
Autres attributions :
Ancienne Attribution : Rubens, Petrus Paulus
(Siegen (Westphalie), 1577 - Anvers, 1640)
description
Dénomination / Titre
Titre : Christ en croix, la Vierge, saint Jean et sainte Madeleine
Description / Décor
À dater vers 1617-1619, dans un style rubénien un peu plus ancien que ne le serait celui d’un tableau peint vers 1620-1621, date approximative de l’achat et don de l’INV. 1766 (voir Hist.) : la date d’exécution de l’œuvre peut ne pas coïncider forcément avec celle de son arrivée à Bergues, si l’on songe que Rubens, surchargé de commandes, disposait pour la vente (il était coutumier du fait) de tableaux plus anciens de son stock. Au point que Glück a proposé de voir dans ce Christ en croix un travail du jeune Van Dyck auprès de Rubens, l’idée du tableau restant incontestablement rubénienne et ayant rencontré un grand succès dont témoignent diverses copies d’époque.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 3,3 m ; Largeur : 2,82 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
1e quart du XVIIe siècle (1617 - 1619)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Selon un document des Archives municipales de Bergues (comm. écrite de J. C. Guillemin, 1986), acquis de Rubens par la Ville de Bergues vers 1620-1621, pour être offert aux Jésuites de cette cité pour le maître-autel de l’église de leur collège (la Ville tenait beaucoup à ce collège fondé en 1600 – église bénie en 1612 – et aidait les Jésuites à son embellissement : paiement de 3 600 livres dans les comptes de la Ville à l’année 1621 pour ce tableau et un Jugement de Salomon de Rubens destiné à l'Hôtel de Châtellenie et aujourd'hui conservé au musée Musée Royal des beaux-arts de Copenhague) ; apparemment cédé par les Jésuites à une date inconnue car acquis en 1747 à Anvers par le restaurateur de tableaux Colins (1699-1760) ; vendu par ce dernier à Louis XV, 1749, Colins insistant sur l’éventuelle concurrence de Frédéric II de Prusse, grand acheteur de tableaux nordiques (lettre au roi citée par Courajod [1873], t. I, note 1 p. XXIV) : destiné initialement au maître-autel de l’église Saint-Louis à Versailles (cf. Engerand) mais placé dès 1750 au Luxembourg avec une partie de la coll. royale alors exposée publiquement en ce lieu ; exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre) en 1793, cat. n° 30 (cf. Dubreuil).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
ancienne collection royale/de la Couronne
Date d’acquisition
date d'arrivée au Musée : 1793 (exposé à l'ouverture du Muséum)
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [Peint] Salle 800 - Peintures, Europe du Nord
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Ducos, Blaise, Antoon Van Dyck Catalogue raisonné des tableaux du musée du Louvre, Paris, Louvre éditions, 2023, Disponible sur : https://livres.louvre.fr/vandyck/ , p. 76-87, cat. 4
- Foucart-Walter, Élisabeth (dir.), Foucart, Jacques, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, [Musée du Louvre, département des Peintures], Paris, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2009, p. 245, ill. n&b
- Dubreuil, Marie-Martine, « Le Catalogue du Muséum Français (Louvre) en 1793 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, Année 2001, 2002, p. 125-165, p. 133, n° 30
- Engerand, Fernand, Inventaire des tableaux commandés et achetés par la Direction des Bâtiments du Roi (1709-1792), Paris, E. Leroux, 1900, p. 606
Dernière mise à jour le 12.11.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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