Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 2807
Autre numéro d'inventaire : MR 1263
Autre numéro d'inventaire : MR 1263
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Le Christ descendu de la Croix
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 3,03 m ; Largeur : 1,57 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
2e quart du XVIIe siècle (vers 1656)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique
Église Saint-Benoît, Paris ; saisi à la Révolution, 1793 ; dépôt des Petits-Augustins puis remis au Louvre, 1794 ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles, 1797 (cf. Cantarel-Besson, 1992) ; retour au Louvre, avant 1816 ; déposé au château de Maisons entre 1912 et 1944 et de nouveau entre 1948 et 1967.
Commentaire
Tableau peint pour l’autel de la chapelle de la Communion à l’église Saint-Benoît à Paris, comme le précise Guillet de Saint-Georges dans son Mémoire historique des principaux ouvrages de Sébastien Bourdon lu à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 7 juin 1692 : « Il [Bourdon] fit aussi en même temps pour l’autel
de la paroisse de l’église Saint-Benoît le tableau d’un Christ mort aux pieds de la Vierge » (cf. Guillet de Saint-Georges, 1692). Guillet de Saint-Georges indique que le tableau a été peint « quelque temps » avant le départ de l’artiste avec toute sa famille pour sa ville natale de Montpellier, qui se situe au début de 1657. L’oeuvre peut donc être datée vers 1656. Elle est demeurée dans l’église Saint-Benoît, où elle a été inventoriée par Gabriel François Doyen en 1790 : « sur l’autel de la chapelle de la Communion, une Descente de Croix d’une belle composition, peinte par Sébastien Bourdon » (cf. Stein (H.), 1890). Un dessin préparatoire d’ensemble à la sanguine est conservé au Louvre (Inv. 25004). Jacques Thuillier fait un bel éloge de la composition : « Enfin nettoyé et de nouveau exposé au Louvre, ce tableau a retrouvé l’admiration qu’il avait jadis suscitée. La science du nu qu’offre le corps du Christ, la gravité de l’ensemble, font oublier l’usure de cette oeuvre où les amateurs du passé s’accordaient à louer à la fois l’originalité de l’ordonnance et l’habileté du pinceau » (cf. Thuillier, 2000). Le tableau est en effet particulièrement usé et fragile, ce qui explique que Geraldine Elizabeth Fowle ne l’accepte pas dans sa thèse sur les tableaux à sujet biblique de Bourdon (cf. Fowle, 1970). Le Christ descendu de la Croix a été transposé de toile sur toile par François Toussaint Hacquin en 1826. Une restauration en couche picturale a été menée par Henri Linard en 1971, à la suite de laquelle une reprise de transposition a été effectuée par Émile Rostain en 1974. Enfin, le tableau a été restauré en couche picturale par Virginie Trotignon en 1988. Il était cintré dans la partie haute à l’origine.
Église Saint-Benoît, Paris ; saisi à la Révolution, 1793 ; dépôt des Petits-Augustins puis remis au Louvre, 1794 ; envoyé au musée spécial de l’École française au château de Versailles, 1797 (cf. Cantarel-Besson, 1992) ; retour au Louvre, avant 1816 ; déposé au château de Maisons entre 1912 et 1944 et de nouveau entre 1948 et 1967.
Commentaire
Tableau peint pour l’autel de la chapelle de la Communion à l’église Saint-Benoît à Paris, comme le précise Guillet de Saint-Georges dans son Mémoire historique des principaux ouvrages de Sébastien Bourdon lu à l’Académie royale de peinture et de sculpture le 7 juin 1692 : « Il [Bourdon] fit aussi en même temps pour l’autel
de la paroisse de l’église Saint-Benoît le tableau d’un Christ mort aux pieds de la Vierge » (cf. Guillet de Saint-Georges, 1692). Guillet de Saint-Georges indique que le tableau a été peint « quelque temps » avant le départ de l’artiste avec toute sa famille pour sa ville natale de Montpellier, qui se situe au début de 1657. L’oeuvre peut donc être datée vers 1656. Elle est demeurée dans l’église Saint-Benoît, où elle a été inventoriée par Gabriel François Doyen en 1790 : « sur l’autel de la chapelle de la Communion, une Descente de Croix d’une belle composition, peinte par Sébastien Bourdon » (cf. Stein (H.), 1890). Un dessin préparatoire d’ensemble à la sanguine est conservé au Louvre (Inv. 25004). Jacques Thuillier fait un bel éloge de la composition : « Enfin nettoyé et de nouveau exposé au Louvre, ce tableau a retrouvé l’admiration qu’il avait jadis suscitée. La science du nu qu’offre le corps du Christ, la gravité de l’ensemble, font oublier l’usure de cette oeuvre où les amateurs du passé s’accordaient à louer à la fois l’originalité de l’ordonnance et l’habileté du pinceau » (cf. Thuillier, 2000). Le tableau est en effet particulièrement usé et fragile, ce qui explique que Geraldine Elizabeth Fowle ne l’accepte pas dans sa thèse sur les tableaux à sujet biblique de Bourdon (cf. Fowle, 1970). Le Christ descendu de la Croix a été transposé de toile sur toile par François Toussaint Hacquin en 1826. Une restauration en couche picturale a été menée par Henri Linard en 1971, à la suite de laquelle une reprise de transposition a été effectuée par Émile Rostain en 1974. Enfin, le tableau a été restauré en couche picturale par Virginie Trotignon en 1988. Il était cintré dans la partie haute à l’origine.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Paris, église Saint-Benoit, Propriétaire
Mode d’acquisition
saisie révolutionnaire
Date d’acquisition
date d'arrivée au Musée : 1794
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Sully, [Peint] Salle 913 - Philippe de Champaigne (1602-1674)
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 29, ill.coul., n°45
- Hilaire, Michel ; Stépanoff, Pierre (dir.), Musée Fabre : guide des collections, [Musée Fabre], Paris, Réunion des musées nationaux, 2021, p. 94
- Sébastien Bourdon (1616-1671). Catalogue critique et chronologique de l'oeuvre complet, cat. exp. (Montpellier, musée Fabre (7 juillet - 29 octobre 2000)/ Strasboug, Galerie de l'Ancienne Douane (25 novembre 2000 - 4 février 2011)), Paris / Montpellier / Strasbourg, Réunion des Musées Nationaux / Ville de Montpellier / Musées de Strasbourg, 2000, p. 247, coul., n° 101
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 157
- Loire, Stéphane, Musée du Louvre. Peintures françaises. XIVe-XVIIe siècles. Guide de visite, Paris, Réunion des musées nationaux, 1989, p. 85, ill. coul.
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. III. Ecole française, A-K, Paris, R.M.N., 1986, p. 89, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 44, 259, fig. 72, n° 72
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 46
- Dezallier d'Argenville, Antoine-Nicolas, Abrégé de la vie des plus fameux peintres [...], 4 vol., Paris, 1745 - 1752, p. 288-290
Dernière mise à jour le 03.02.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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