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Quadrant-astrolabe (de type Gunter)
                  
                                          1685 / 1715 (Fin du XVIIe siècle - début du XVIIIè siècle)
                                      
                
              
                              
              
                                                                        
                  
                    Lieu de création : Angleterre                                                          
                
              
                                            OA 10749
              
                                            Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
              
              
              Actuellement visible au Louvre
                
                                  
                      
                        Salle 609
                      
                      
                  
                        Aile Sully, Niveau 1
                      
                    - Numéro d’inventaire
- Numéro principal : OA 10749
- Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
- 
                                                                           Anonyme
                        Fabricant, facteur
                        
 
- Dénomination / Titre
- Titre : Quadrant-astrolabe (de type Gunter)
- Type d'objet
- instrument scientifique (mesure, calcul, observation, etc.)
- Description / Décor
- "Ce quadrant est muni sur l’un de ses côtés de deux pinnules rectangulaires percées d’un orifice. Au sommet, un point d’attachement permet de suspendre un fil avec une perle coulissante et un plomb ; un logement pour ce dernier est par ailleurs ménagé sur le côté opposé des pinnules. Le limbe du quadrant est gradué au recto d’une échelle des hauteurs de 90 degrés (divisée en demi-degrés, numérotée de dix en dix, 10-90) ; le fil à plomb y indique la hauteur de l’astre quand ce dernier est visé à travers les pinnules de l’instrument. Un calendrier (avec le nom des mois en anglais) s’étend le long de cette échelle de manière à ce qu’en face de chaque date corresponde la hauteur du Soleil à midi (le solstice d’été est aux environs du 11 juin conformément au calendrier julien). Entre l’échelle des hauteurs et le calendrier, une troisième échelle (numérotée 12, 9, 6, 4, 3, 2, 1 / 1, 2, 3, 4, 6, 9, 12 [ ?]) est constituée de parties inégales. Au sommet, le quadrant possède un carré des ombres de cinquante parties pour mesurer les distances par la méthode des triangles semblables (numéroté de dix en dix, 10-50-10).
 L’espace centrale du quadrant est occupé par une projection de type Gunter pour la latitude de Londres, avec sur le côté droit une échelle de déclinaison du Soleil de 23 degrés et demi (numérotée de dix en dix). Les lignes tracées dans la partie gauche sont celles d’un cadran de hauteur : elles vont de droite à gauche pour l’hiver (6-12-5, avec des divisions par demi-heures), et de gauche à droite pour l’été (4-12-8, avec des divisions par demi-heures) ; la perle haussée sur le fil en fonction de la déclinaison solaire indique l’heure quand on vise le Soleil avec les pinnules. Dans la partie droite, un autre graphique donne les azimuts pour l’hiver (lignes allant de gauche à droite, 10-90, en divisions de 5 degrés) et pour l’été (lignes superposées de droite à gauche, 10-130, en divisions de 5 degrés) ; la perle du fil à plomb y donne l’azimut du Soleil correspondant à sa hauteur quand elle est réglée suivant sa date d’observation (sur l’échelle de déclinaison) et que son fil est positionné sur l’échelle des hauteurs le long du limbe. Sur l’écliptique, les signes du zodiaque désignés par leur symbole sont divisés en 30 degrés (numérotés de dix en dix, 10 et 20). L’horizon est divisé en 40 degrés (numérotés de dix en dix, 10-40) ; il permet notamment de calculer les heures du lever et du coucher du Soleil. Cinq étoiles de part et d’autre de l’écliptique, servent à mesurer l’heure la nuit en plaçant à leur niveau la perle du fil à plomb : « P W » (pour Pagasus Wing), « A » (pour Arcturus), « L H » (pour Lion’s Heart), « B E » (pour Bull’s Eye) et « V H » (pour Vulture’s Heart).
 Au verso, un disque rotatoire avec un bouton pour le faire tourner est gravé de soixante-huit étoiles regroupées dans six constellations : Ursa Minor (la Petite Ourse), Ursa Major (la Grande Ourse), Draco (le Dragon), Cepheus (Céphée), Cassiopeia (Cassiopée, et Auriga (le Cocher). Sur la circonférence de ce disque figure aussi une échelle calendaire (avec les initiales des mois et une graduation par jour numérotée de dix en dix, 10-20-28 / 30 / 31). Elle est elle-même sur le quadrant d’une échelle horaire (I-XII X 2, avec divisions jusqu’au quart d’heure) et d’une échelle de trente parties pour les jours du mois (numérotée 1-29)." (Frémontier-Murphy, 2002)
- Dimensions
- Longueur : 18 cm ; Largeur : 17,5 cm ; Epaisseur : 1 cm
- Matière et technique
- 
                      Matériau/Technique : érable, alliage cuivreux, fil
 Matériau : alliage cuivreux
 Matériau : érable
 Technique : fil (techniques textile)
- Date de création / fabrication
- Epoque / période : époque moderne = Ancien Régime (Occident)
 
 Date de création/fabrication : 1685 - 1715
- Lieu de création / fabrication / exécution
- Angleterre (Royaume-Uni = Royaume Uni->Grande-Bretagne = Grande Bretagne)
- Historique de l'œuvre
- Collection Nicolas Landau (1887-1979) ; legs Marcelle Landau, 1980
- Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
- 
                                                                        Mme Landau, Marcelle, Donateur (don d'un ensemble de 166 instruments scientifiques, en exécution des volontés de son époux Nicolas Landau)
 M. Landau, Nicolas, Collectionneur
 
- Mode d’acquisition
- don manuel
- Date d’acquisition
- 
                        date : 1979
 date de l'arrêté/décision : 22/11/1979
- Propriétaire
- Etat
- Affectataire
- Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
- Emplacement actuel
- 
                      Sully, [OArt] Salle 609 - Nicolas et Simone Landau, Vitrine 2
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                        Frémontier-Murphy, Camille, Les Instruments de mathémathiques, XVIe-XVIIIe siècle : cadrans solaires, astrolabes, globes, nécessaires de mathématiques, instruments d'arpentage, microscopes, Paris, Réunion des musées nationaux (RMN), 2002, p. 170-171, N° 97
- 
                        Guye, Samuel ; Michel, Henri ; Devinoy, Pierre, Mesures du temps et de l'espace : Horloges, montres et instruments anciens, Paris, Bibliothèque des arts, 1970, p. 235, fig. 222