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Couronne de l'impératrice Eugénie, avec son écrin (OA 11160 BIS)
1855
Lieu de création : Paris
OA 11160
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 705
Aile Denon, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 11160
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Lemonnier, Alexandre-Gabriel
(1882)
description
Dénomination / Titre
Titre : Couronne de l'impératrice Eugénie, avec son écrin (OA 11160 BIS)
Type d'objet
bijou, parure, amulette ; gemme et pierre dure ; couronne
Description / Décor
La forme de la couronne de l'impératrice Eugénie est typique des représentations de couronnes impériales, conçue selon un principe déjà présent sur les armoiries impériales du Premier Empire.
Les huit arceaux en forme d'aigle ont été réalisés en or ciselé, les autres forment des palmettes faites de diamants dont un gros au centre. Chaque palmette est flanquée de deux émeraudes. Les arceaux se rejoignent sous un globe en diamants rehaussé d'un cercle et d'un demi-cercle formés par trente-deux émeraudes et sommé d'une croix composée de six brillants. Au total, 1354 diamants, 1136 roses, 56 émeraudes.
Pour la couronne de l'empereur Napoléon III, une grande partie des diamants de la Couronne avait été utilisée ; pour celle de liImpératrice, la participation des diamants de la Couronne fut moindre. Les émeraudes en revanche appartenaient à l'empereur.
Les motifs de l'aigle et de la palmette sont récurrents dans la symbolique impériale. La couronne de l'empereur devait être de la même forme mais a aujourd'hui disparu.
Lors de l'Exposition universelle de Paris en 1855, Napoléon III voulut impressionner le monde entier en présentant les diamants de la Couronne, remontés à cette occasion. Alexandre-Gabriel Lemonnier (vers 1808-1884) fut chargé de réaliser la couronne de l'empereur et celle de l'impératrice avec une partie de ces diamants. La couronne de liImpératrice aujourd'hui au musée du Louvre dévoile le faste du Second Empire tout comme la virtuosité des joailliers de cette époque.
À la suite de l'Exposition universelle de Londres de 1851, le joaillier Alexandre-Gabriel Lemonnier (vers 1808-1884), après avoir reçu la médaille du Conseil puis Légion d'honneur pour ses œuvres, fut nommé joaillier du prince-président (futur Napoléon III). Pour son mariage avec Eugénie, il fournit de nombreux bijoux. Enfin il fut nommé joaillier de la Couronne en 1853. La construction générale fut confiée au joaillier J.-P. Maheu et Lemonnier monta les pierres précieuses. Tous deux reçurent une médaille d'argent pour ce travail à l'Exposition universelle de 1855. Les aigles furent modelés par les frères Fannière: Auguste le sculpteur (1818-1900) et Joseph le ciseleur (1820-1897). Ces deux artistes étaient employés par les plus grands orfèvres de Paris et obtinrent également une médaille d'argent.
Les huit arceaux en forme d'aigle ont été réalisés en or ciselé, les autres forment des palmettes faites de diamants dont un gros au centre. Chaque palmette est flanquée de deux émeraudes. Les arceaux se rejoignent sous un globe en diamants rehaussé d'un cercle et d'un demi-cercle formés par trente-deux émeraudes et sommé d'une croix composée de six brillants. Au total, 1354 diamants, 1136 roses, 56 émeraudes.
Pour la couronne de l'empereur Napoléon III, une grande partie des diamants de la Couronne avait été utilisée ; pour celle de liImpératrice, la participation des diamants de la Couronne fut moindre. Les émeraudes en revanche appartenaient à l'empereur.
Les motifs de l'aigle et de la palmette sont récurrents dans la symbolique impériale. La couronne de l'empereur devait être de la même forme mais a aujourd'hui disparu.
Lors de l'Exposition universelle de Paris en 1855, Napoléon III voulut impressionner le monde entier en présentant les diamants de la Couronne, remontés à cette occasion. Alexandre-Gabriel Lemonnier (vers 1808-1884) fut chargé de réaliser la couronne de l'empereur et celle de l'impératrice avec une partie de ces diamants. La couronne de liImpératrice aujourd'hui au musée du Louvre dévoile le faste du Second Empire tout comme la virtuosité des joailliers de cette époque.
À la suite de l'Exposition universelle de Londres de 1851, le joaillier Alexandre-Gabriel Lemonnier (vers 1808-1884), après avoir reçu la médaille du Conseil puis Légion d'honneur pour ses œuvres, fut nommé joaillier du prince-président (futur Napoléon III). Pour son mariage avec Eugénie, il fournit de nombreux bijoux. Enfin il fut nommé joaillier de la Couronne en 1853. La construction générale fut confiée au joaillier J.-P. Maheu et Lemonnier monta les pierres précieuses. Tous deux reçurent une médaille d'argent pour ce travail à l'Exposition universelle de 1855. Les aigles furent modelés par les frères Fannière: Auguste le sculpteur (1818-1900) et Joseph le ciseleur (1820-1897). Ces deux artistes étaient employés par les plus grands orfèvres de Paris et obtinrent également une médaille d'argent.
Inscriptions
Etiquette :
AUX 4 FILS AYMON / GOUVERNEUR / GAINIER / 37 Quai de l'Horloge / PARIS (en cuir rouge au revers de l'écrin)
Inscription :
COURONNE / DE / L'IMPERATRICE (à l'extérieur de l'écrin)
Signature :
GOUVERNEUR GAINIER (à l'intérieur de l'écrin)
AUX 4 FILS AYMON / GOUVERNEUR / GAINIER / 37 Quai de l'Horloge / PARIS (en cuir rouge au revers de l'écrin)
Inscription :
COURONNE / DE / L'IMPERATRICE (à l'extérieur de l'écrin)
Signature :
GOUVERNEUR GAINIER (à l'intérieur de l'écrin)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 16,5 cm (écrin) ; Hauteur : 13 cm (couronne) ; Largeur : 15 cm (couronne) ; Diamètre : 16,5 cm (écrin)
Matière et technique
Matériau : or
Matériau : diamant (quatre cent quatre-vingt-dix diamants)
Matériau : émeraude (cinquante-six émeraudes)
Matériau : peau = cuir (rouge)
Matériau : diamant (quatre cent quatre-vingt-dix diamants)
Matériau : émeraude (cinquante-six émeraudes)
Matériau : peau = cuir (rouge)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Second Empire (1852-1870) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1855
Date de création/fabrication : 1855
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
ancienne collection royale/de la Couronne
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Denon, [OArt] Salle 705 - Galerie d'Apollon, Vitrines centrales, Vitrines des diamants, vitrine 1800-1850
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Bibliographie
- Dion-Tenenbaum, Anne (dir.), Les diamants de la Couronne et joyaux des souverains français, Editions Faton, 2023, p. 226-231, 279, cat. 31
- Spectaculaire Second Empire, 1852-1870, cat. exp. (Paris (Externe, France), Musée d'Orsay, 2016), Paris, Skira, 2016,
- Baratte, Sophie (dir.), Nouvelles acquisitions du département des Objets d'art : 1985-1989, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 26 octobre 1990 - 21 janvier 1991), Paris, Réunion des musées nationaux, 1990, n° 122
Expositions
- Spectaculaire Second Empire, 1852-1870, Paris (Externe, France), Musée d'Orsay, 26/09/2016 - 16/01/2017
Dernière mise à jour le 20.03.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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