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Grande torchère, d'une paire
1750 / 1800 (2e moitié du XVIIIe siècle)
Lieu de création : France
OAR 278 B
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Œuvre récupérée à la fin de la Seconde Guerre mondiale, déposée par l'office des biens et intérêts privés (OBIP). Consulter la base de données ministérielle Rose Valland consacrée aux œuvres dites MNR (Musées nationaux récupération).
En dépôt : Musée de la Chasse et de la Nature, Paris
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OAR 278 B
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Grande torchère, d'une paire
Type d'objet
torchère
Description / Décor
Grande torchère, d'une paire, de bois doré, portant sur trois pieds de biche ; à trois montants sculptés de piastres et deux étages de cassolettes. Style Louis XVI.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,46 m ; Largeur : 0,41 m
Matière et technique
Matériau : bois
Technique : sculpté (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille)
Technique : doré = dorure (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille)
Technique : sculpté (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille)
Technique : doré = dorure (techniques bambou/ bois/ corne/ ivoire/ écaille)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : Louis XVI (1774-1792) (Occident->époque moderne = Ancien Régime->dynastie des Bourbons)
Date de création/fabrication : 1750 - 1800
Date de création/fabrication : 1750 - 1800
Lieu de création / fabrication / exécution
France (Europe)
Données historiques
Historique de l'œuvre
La paire de torchères Louis XVI (OAR 278) a pu être identifiée comme provenant de St Florian en croisant plusieurs documents. Dans la liste de préparation aux commissions de choix des oeuvres de la récupération artistique (dite liste de l'OBIP) les informations suivantes sont indiquées : « N° d'ordre : 15 ; N° allemand : 45 ; Provenance : 1er convoi de Linz ; Pays : France ; Style : Louis XVI ; Sujet : 2 torchères pied de biche ; Matière : Bois doré ; Observation : [néant] ». L'indication du convoi « 1er convoi de Linz » et le numéro de ces torchères dans ce convoi « N° 45 », permettent de retrouver ces oeuvres dans les documents relatifs aux oeuvres de St Florian revenues par le premier convoi en provenance de Linz.
Trois documents confirment les informations de la liste OBIP : - le calepin de déballage du premier convoi en provenance de Linz : « Caisse HR 14 - 2 girandoles bois doré pieds de biche ». - Saint Florian : liste complète des objets acquis par le Rundfunk (campagne d'achat 1944) : « N° d'inventaire allemand : 45 ; Nature des objets : 2 lampadophores dorées ; Provenance : Serge Roche, 279 rue St Honoré ; Renfermé dans caisse HR N° : 14 » - Saint Florian : Inventaire des caisses rapatriées contenant les objets acquis par le RUNDFUNK (campagne d'achat 1944) : « Numéro des caisses : 14 ; Objets contenus : 2 lampadophores dorés ; N° d'inventaire d'origine : 45 ». Le premier document est le plus détaillé : « 2 girandoles bois dorés pieds de biche » et permet d'identifier sans contestation possible l'OAR 378 A & B, même si le terme girandole correspond normalement à ce qui est posé sur la torchère et non à la torchère elle-même. En revanche, l'appellation donnée à l'OAR 278 dans les autres documents « 2 lampadophores dorés » est ambiguë, car ce terme est inhabituel en français, surtout pour décrire des pièces de cette qualité (on pourrait s'attendre à un lampadaire de bronze doré). Mais Boris Lossky précise que l'inventaire a été traduit littéralement de l'allemand, ce qui peut expliquer cette appellation surprenante. Il est évident que sans le descriptif du calepin de déballage (premier document), cette identification aurait été moins certaine tant l'appellation de lampadophore paraît incongru pour des pièces de cette qualité (et alors que la liste OBIP donnait le numéro allemand « 45 » que l'on retrouve sur le premier document et sur le deuxième document). Cette identification est donc incontestable. Les deux torchères, de bois doré (OAR 278 A et B) ont été achetées par le garde-meuble régional de la province de l'Oberdonau, établi dans l'abbaye de Saint Florian requisitionnée, pour le Rundfunk en 1944. Ces torchères provenaient de chez « Serge Roche, 279 rue St Honoré ». Elles ont été exportées irrégulièrement de France. Un document nous apprend que ces torchères faisaient partie d'un convoi de deux wagons (trente-cinq caisses), expédié de France par Mr. Knoth, conseiller au ministère de la Propagande. Arrivées à Linz en juillet 1944, ces torchères sont inscrites sur la liste des objets déballés qui se trouvaient à Saint Florian - Haute-Autriche -. Elles sont enregistrées dans l'inventaire de la deuxième campagne d'achat du Rundfunk sous le numéro 45 - numéro d'inventaire Saint Florian -. Après l'enquête menée par Boris Lossky, les torchères sont restituées en juin 1946 à la commission de récupération artistique sous le couvert de l'Office des Biens et Intérêts Privés (OBIP), délégation du ministère des Affaires étrangères pour les restitutions. Elles reviennent à Paris le 20 juin 1946 par le premier convoi en provenance de Linz, dans la caisse « HR : 14 ». Ces torchères sont alors inscrites sur la liste des oeuvres mises à la disposition des musées nationaux par l'OBIP. Elles sont retenues lors de la troisième commission de choix des oeuvres de la récupération artistique du 19 décembre 1949, prises en charge par la direction des musées de France et confiées par celle-ci à la garde du département des Objets d'art du musée du Louvre. Cette décision est confirmée par l'arrêté d'attribution du ministère de l'Education nationale du 16 mai 1951. Elles ont ensuite été inscrites dans l'inventaire OAR (Objets d'Art Récupération), établi par Hubert Landais, sous le numéro OAR 278 AB. Elles sont déposées au château de Compiègne le 6, 7 ou 8 août 1950 et exposées en « salle 13 » ; puis les torchères sont déposées au Mobilier National en 1959 ; le dépôt est transféré le 14 septembre 1962 au pavillon de la Lanterne à Versailles, par le Mobilier national (suivant le choix de M. André Malraux), jusqu'au 2 juillet 1969. La paire de torchères revient au département des Objets d'art du musée du Louvre en 2003 ; elle a ensuite été déposée par arrêté du ministère de la culture et de la communication du 6 octobre 2006 au musée de la chasse où elle est actuellement conservée. (source : base POP Culture, base Rose Valland)
Trois documents confirment les informations de la liste OBIP : - le calepin de déballage du premier convoi en provenance de Linz : « Caisse HR 14 - 2 girandoles bois doré pieds de biche ». - Saint Florian : liste complète des objets acquis par le Rundfunk (campagne d'achat 1944) : « N° d'inventaire allemand : 45 ; Nature des objets : 2 lampadophores dorées ; Provenance : Serge Roche, 279 rue St Honoré ; Renfermé dans caisse HR N° : 14 » - Saint Florian : Inventaire des caisses rapatriées contenant les objets acquis par le RUNDFUNK (campagne d'achat 1944) : « Numéro des caisses : 14 ; Objets contenus : 2 lampadophores dorés ; N° d'inventaire d'origine : 45 ». Le premier document est le plus détaillé : « 2 girandoles bois dorés pieds de biche » et permet d'identifier sans contestation possible l'OAR 378 A & B, même si le terme girandole correspond normalement à ce qui est posé sur la torchère et non à la torchère elle-même. En revanche, l'appellation donnée à l'OAR 278 dans les autres documents « 2 lampadophores dorés » est ambiguë, car ce terme est inhabituel en français, surtout pour décrire des pièces de cette qualité (on pourrait s'attendre à un lampadaire de bronze doré). Mais Boris Lossky précise que l'inventaire a été traduit littéralement de l'allemand, ce qui peut expliquer cette appellation surprenante. Il est évident que sans le descriptif du calepin de déballage (premier document), cette identification aurait été moins certaine tant l'appellation de lampadophore paraît incongru pour des pièces de cette qualité (et alors que la liste OBIP donnait le numéro allemand « 45 » que l'on retrouve sur le premier document et sur le deuxième document). Cette identification est donc incontestable. Les deux torchères, de bois doré (OAR 278 A et B) ont été achetées par le garde-meuble régional de la province de l'Oberdonau, établi dans l'abbaye de Saint Florian requisitionnée, pour le Rundfunk en 1944. Ces torchères provenaient de chez « Serge Roche, 279 rue St Honoré ». Elles ont été exportées irrégulièrement de France. Un document nous apprend que ces torchères faisaient partie d'un convoi de deux wagons (trente-cinq caisses), expédié de France par Mr. Knoth, conseiller au ministère de la Propagande. Arrivées à Linz en juillet 1944, ces torchères sont inscrites sur la liste des objets déballés qui se trouvaient à Saint Florian - Haute-Autriche -. Elles sont enregistrées dans l'inventaire de la deuxième campagne d'achat du Rundfunk sous le numéro 45 - numéro d'inventaire Saint Florian -. Après l'enquête menée par Boris Lossky, les torchères sont restituées en juin 1946 à la commission de récupération artistique sous le couvert de l'Office des Biens et Intérêts Privés (OBIP), délégation du ministère des Affaires étrangères pour les restitutions. Elles reviennent à Paris le 20 juin 1946 par le premier convoi en provenance de Linz, dans la caisse « HR : 14 ». Ces torchères sont alors inscrites sur la liste des oeuvres mises à la disposition des musées nationaux par l'OBIP. Elles sont retenues lors de la troisième commission de choix des oeuvres de la récupération artistique du 19 décembre 1949, prises en charge par la direction des musées de France et confiées par celle-ci à la garde du département des Objets d'art du musée du Louvre. Cette décision est confirmée par l'arrêté d'attribution du ministère de l'Education nationale du 16 mai 1951. Elles ont ensuite été inscrites dans l'inventaire OAR (Objets d'Art Récupération), établi par Hubert Landais, sous le numéro OAR 278 AB. Elles sont déposées au château de Compiègne le 6, 7 ou 8 août 1950 et exposées en « salle 13 » ; puis les torchères sont déposées au Mobilier National en 1959 ; le dépôt est transféré le 14 septembre 1962 au pavillon de la Lanterne à Versailles, par le Mobilier national (suivant le choix de M. André Malraux), jusqu'au 2 juillet 1969. La paire de torchères revient au département des Objets d'art du musée du Louvre en 2003 ; elle a ensuite été déposée par arrêté du ministère de la culture et de la communication du 6 octobre 2006 au musée de la chasse où elle est actuellement conservée. (source : base POP Culture, base Rose Valland)
Mode d’acquisition
attribution par l'office des biens et intérêts privés (MNR)
Date d’acquisition
date de l'arrêté : 16/05/1951 (d'attribution)
Propriétaire
Musées Nationaux Récupération
Dépositaire
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Paris (France), Musée de la Chasse et de la Nature
Index
Mode d'acquisition
Période
Lieux
Type
Dernière mise à jour le 25.08.2021
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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