Télécharger
Suivant
Précédent
Plaque émaillée : Prédication de saint Jean Baptiste
1380 / 1400 (Fin du XIVe siècle - début du XVe siècle)
Lieu de création : Paris
MR 2679
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 504
Aile Richelieu, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : MR 2679
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Plaque émaillée : Prédication de saint Jean Baptiste
Type d'objet
émail ; plaque
Description / Décor
Plaquette en or gravé, émaux translucides sur basse-taille (bleu vif, vert émeraude, rouge clair, jaune safran, gris crème). Aujourd’hui isolé, le mince feuillet pourrait provenir d’un « tableau » reliquaire ou d’un reliquaire plus important orné de plusieurs scènes de la vie de saint Jean Baptiste.
Debout à gauche, saint Jean Baptiste, le visage creusé et les paupières épaisses, nimbé de bleu, est vêtu d’un ample manteau rouge à revers bleu sur sa mélote (tunique en peau de chameau). Il tient de la main gauche un phylactère portant l’inscription : Ecce agnus Dei. Les traits du saint évoquent sa représentation sur l’une des valves de Louis d’Anjou (MR 2608), bien que le dessin soit ici un peu plus schématique.
A droite, un groupe d’hommes et de femmes assis à terre écoutent le prédicateur. Ils portent de larges manteaux à capuche. Leurs attitudes et expressions sont volontairement différenciées. Les drapés souples et abondants dessinent des volutes abstraites.
Les arbres schématisés sous forme d’arbres champignons aux feuilles lancéolées, clairsemés au premier plan, se groupent dans le lointain en une forêt touffue. Dans le fond apparaît l’Agneau pascal doré, nimbé de vert, muni de la croix rouge à gonfanon.
La gamme colorée, dominée par les teintes vives, est éclaircie par le blanc très pur de la toison de l’Agneau et du phylactère et par celui, nuancé de gris crème, des carnations.
La plaquette se distingue surtout par l’habileté de sa composition, étagée sur plusieurs plans dans un véritable paysage rocheux, aux arbres clairsemés au premier plan puis groupés en une forêt touffue. L’une des valves de Louis d’Anjou (MR 2608), outre la représentation similaire des traits de saint Jean Baptiste, présente un schéma analogue, ce qui pourrait justifier l’attribution au même maître, bien que la complexité plus grande de la scène permettre ici à l’artiste de déployer davantage ses capacités.
Debout à gauche, saint Jean Baptiste, le visage creusé et les paupières épaisses, nimbé de bleu, est vêtu d’un ample manteau rouge à revers bleu sur sa mélote (tunique en peau de chameau). Il tient de la main gauche un phylactère portant l’inscription : Ecce agnus Dei. Les traits du saint évoquent sa représentation sur l’une des valves de Louis d’Anjou (MR 2608), bien que le dessin soit ici un peu plus schématique.
A droite, un groupe d’hommes et de femmes assis à terre écoutent le prédicateur. Ils portent de larges manteaux à capuche. Leurs attitudes et expressions sont volontairement différenciées. Les drapés souples et abondants dessinent des volutes abstraites.
Les arbres schématisés sous forme d’arbres champignons aux feuilles lancéolées, clairsemés au premier plan, se groupent dans le lointain en une forêt touffue. Dans le fond apparaît l’Agneau pascal doré, nimbé de vert, muni de la croix rouge à gonfanon.
La gamme colorée, dominée par les teintes vives, est éclaircie par le blanc très pur de la toison de l’Agneau et du phylactère et par celui, nuancé de gris crème, des carnations.
La plaquette se distingue surtout par l’habileté de sa composition, étagée sur plusieurs plans dans un véritable paysage rocheux, aux arbres clairsemés au premier plan puis groupés en une forêt touffue. L’une des valves de Louis d’Anjou (MR 2608), outre la représentation similaire des traits de saint Jean Baptiste, présente un schéma analogue, ce qui pourrait justifier l’attribution au même maître, bien que la complexité plus grande de la scène permettre ici à l’artiste de déployer davantage ses capacités.
Inscriptions
Etiquette :
"124"
Inscription :
" … agnus Dei" (sur le phylactère)
"D 183" (en rouge ; n° de catalogue Darcel)
"124"
Inscription :
" … agnus Dei" (sur le phylactère)
"D 183" (en rouge ; n° de catalogue Darcel)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 6,1 cm ; Largeur : 5,3 cm
Matière et technique
Matériau/Technique : or, émaux translucides sur basse-taille (bleu vif, vert émeraude, rouge clair, jaune safran, gris crème)
Matériau : or
Technique : émail translucide (techniques métal->émaillé = émaillage = émail = émaux)
Technique : émail de basse taille (techniques métal->émaillé = émaillage = émail = émaux)
Couleur : (bleu vif, vert émeraude, rouge clair, jaune safran, gris crème)
Matériau : or
Technique : émail translucide (techniques métal->émaillé = émaillage = émail = émaux)
Technique : émail de basse taille (techniques métal->émaillé = émaillage = émail = émaux)
Couleur : (bleu vif, vert émeraude, rouge clair, jaune safran, gris crème)
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Epoque / période : gothique (Occident->moyen âge)
Date de création/fabrication : vers 1380 - 1400
Date de création/fabrication : vers 1380 - 1400
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
Données historiques
Historique de l'œuvre
ancienne collection du chevalier Edme-Antoine Durand ; acquis en 1825
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Durand, Edme, Antoine, Négociant ; Collectionneur
Mode d’acquisition
achat
Date d’acquisition
date : 1825
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [OArt] Salle 504 - Sceptre de Charles V, Vitrine 11
Bibliographie
- Biron, Isabelle, Emaux sur métal du IXe au XIXe siècle. Histoire, technique et matériaux, Dijon, Faton, 2015, p. 270-295, ill. 12 p. 280
- Paris 1400. Les arts sous Charles VI, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 22 mars - 12 juillet 2004), Paris, Éditions de la Réunion des musées nationaux / Fayard, 2004, n° 23
- Taburet-Delahaye, Elisabeth, « Emaux sur or du début du XVe siècle. Scènes de la vie et de la Passion du Christ de l'ancienne collection Durand », dans Mélanges en l'honneur de Daniel Alcouffe, Dijon, Faton, 2004, p. 67-75, p. 67, n° 23
- Baron, Françoise (dir.), Les Fastes du gothique, le siècle de Charles V, cat. exp. (Paris, Galeries nationales du Grand-Palais, 9 octobre 1981 - 1er février 1982), Paris, Réunion des musées nationaux, 1981, n° 216
- Marquet de Vasselot, Jean-Joseph, Musée du Louvre. Catalogue sommaire de l'orfèvrerie, de l'émaillerie et des gemmes du Moyen Age au XVIIème siècle, Paris, Gaston Braun éditeur, 1914, p. 29, n° 145
- Darcel, Alfred, Musée national du Moyen Age et de la Renaissance [Louvre]. Série D. Notice des émaux et de l'orfèvrerie, 4e éd. avec supplément par E. Molinier, Paris, 1891, p. 78-79, D 183
- Courajod, Louis, La collection Durand et ses séries du Moyen Age et de la Renaissance au Musée du Louvre, Caen, 1888, p. 378, n° 122
- Laborde, Léon de, Notice des émaux, bijoux et objets divers exposés dans les galeries du musée du Louvre, [Paris, Musée du Louvre], Paris, Ch. de Mourgues frères, 1857, p. 111, Lab. 124
Expositions
- Paris 1400. Les arts sous Charles VI, Napoléon, Exposition Temporaire sous pyramide, 22/03/2004 - 19/07/2004
Dernière mise à jour le 12.12.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
