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Grand noeud de corsage de l'impératrice Eugénie

1855
Lieu de création : Paris
OA 12238
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 705
Aile Denon, Niveau 1
Numéro d’inventaire
Numéro principal : OA 12238
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Kramer, François Joaillier

description

Dénomination / Titre
Titre : Grand noeud de corsage de l'impératrice Eugénie
Type d'objet
broche
Description / Décor
Noeud à deux boucles et pans repliés ; complété de deux ganses de longueurs inégales (composées respectivement de 7 et 9 éléments), terminées par des glands de passementerie à franges articulées ; 5 chutes de chatons en pampilles (pampilles centrale à 7 brillants, pampilles latérales à 6 brillants). Au total, 2438 diamants et 196 roses.
Ce noeud constituait à l'origine le centre d'une ceinture composée initialement de plus de 4000 pierres appartenant aux Diamants de la Couronne, afin d'être exposée, parmi d'aures parures, à l'Exposition universelle de 1855, puis à être portée par l'impératrice Eugénie. Aucun dessin ou document photographique nous restituant cette ceinture a pu être retrouvé, même si des témoignages attestent qu' Eugénie l'ait portée au moins à deux reprises : pour la réception organisée au château de Versailles lors de la venue de la reine Victoria, le 25 août 1855, puis lors de la réception donnée à l'Hôtel de Ville pour le baptême du prince impérial, le 14 juin 1856.
Cependant, dès 1864, la souveraine renonce à porter ce bijou imposant et ne veut conserver que le noeud en guise de broche de corsage dont la cascade de rubans et de glands devait descendre jusqu'à la taille.
Le sertissage d'une extrême virtuosité donne une grande souplesse au noeud et aux glands faisant scintiller les pierres au moindre mouvement.

Caractéristiques matérielles

Dimensions
Hauteur : 22,2 cm ; Epaisseur : 3,5 cm ; Largeur : 10,5 cm
Matière et technique
Matériau : argent
Matériau : diamant
Matériau : or

Lieux et dates

Date de création / fabrication
Epoque / période : Second Empire (1852-1870) (Occident->époque contemporaine)

Date de création/fabrication : 1855 et 1864 (adaptation du nœud en broche de cordage)
Lieu de création / fabrication / exécution
Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)

Données historiques

Historique de l'œuvre
Vente des Diamants de la Couronne le 12 mai 1887, lot 5; adjugé au bijoutier Emile Schlessinger pour le compte de Caroline Astor (1830-1908) à New York; acheté en 1902 par le duc de Westminster pour le mariage de sa fille lady Lettice Grosvenor (1876-1936) avec William Lygon, septième comte Beauchamp; par succession à Else Schiwe, huitième comtesse Beauchamp (1895-1989); acheté par le bijoutier Ralph Esmerian, New York; ca. 1980; acquis en 2008 grâce au legs consenti à la Société des Amis du Louvre par M et Mme Michel Rouffet, et avec l'aide du Fonds du Patrimoine.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
achat avec participation des Amis du Louvre
Date d’acquisition
date de comité/commission : 10/04/2008
date du conseil : 16/04/2008
date de l'arrêté/décision : 22/04/2008
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Denon, [OArt] Salle 705 - Galerie d'Apollon, Vitrines centrales, Vitrines des diamants, vitrine 1800-1850

Bibliographie

- Dion-Tenenbaum, Anne (dir.), Les diamants de la Couronne et joyaux des souverains français, Editions Faton, 2023, p. 238-243, cat. 33
- Bascou, Marc ; Dion-Tenenbaum, Anne, « Le joailler Kramer et les Diamants de la Couronne sous le Second Empire », La Revue des musées de France. Revue du Louvre, 4, 2018, p. 80-92, p. 80-92
- Société des Amis du Louvre. 2000-2010. Dix ans d'acquisitions, Paris, Editions du musée du Louvre (Grande Galerie, le journal du Louvre); TTM éditions, 2010, p. 29;49, p. 29
Dernière mise à jour le 08.11.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances