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Vases aux Saintes Huiles
1805
Lieu de création : Paris
GMLC 32 A-C ; GMLC 57 A-C
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
Actuellement visible au Louvre
Salle 555
Aile Richelieu, Niveau 1
- Numéro d’inventaire
-
Numéro principal : GMLC 32 A-C
Autre numéro d'inventaire : GMLC 57 A-C - Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
-
Cahier, Jean-Charles
(Soissons, 1772 - Marseille, 17/10/1857)
- Dénomination / Titre
- Titre : Vases aux Saintes Huiles
- Type d'objet
- orfèvrerie, argenterie
- Description / Décor
- Le 29 brumaire an XIV (19 novembre 1805), Cahier livre, « d’après la commande de S.E.M. le cardinal Fesch faite en germinal an XIII », c’est-à-dire en avril précédent, « deux vases aux saintes Huiles composées d’un sujet, modèle fait exprès désigné dans la commande, le tout en argent doré pesant 1876 g. en tout, avec un étui » pour la somme de 2084 francs. La description plus précise dans l’inventaire des Tuileries de 1819 permet l’identification de cette œuvre. On trouve en effet sous le numéro 20, avec une date d’entrée en l’an XIV, « un plateau carré ayant dans le milieu deux figures en relief plein, représentant saint Jean baptisant N.S. ; aux extrémités de ce plateau sont fixés deux vases, l’un contenant l’huile des catéchumènes, l’autre pour celle du Saint Chrême ; les couvercles de ces petits vases sont surmontés d’une croix ; une Gloire radiée, ayant le Saint Esprit dans le milieu, sert de fond à ce plateau. 2084 francs ». Le 20 juin 1829, Bertrand-Paraud nettoie la « boîte des fonds du baptême pour les Saintes Huiles avec les figures du Sauveur et de saint Jean ». Le groupe est mentionné dans l’inventaire de la chapelle Tuileries de 1833 sous le numéro 18, avec la même description et la même estimation qu’en 1819. Lors de la Révolution de 1848, cette « sculpture en vermeil de la chapelle royale représentant le baptême du Christ » fait partie des objets mis sous scellés. Enfin, l’inventaire de la chapelle des Tuileries de 1856 abrège un peu le descriptif de 1819, et arrondit l’estimation à 2000 francs. C’est probablement sous le Second Empire que l’orfèvre Charles Triouillier, dont la pièce porte le seul poinçon, est chargé d’une réparation et appose à cette occasion son poinçon.
Cahier, bien que spécialisé dans l’orfèvrerie religieuse, n’est que rarement sollicité par la Grande Aumônerie sous le Premier Empire, puisque le fournisseur attitré est Pierre Paraud. Cette commande apparaît donc comme exceptionnelle, ce que conforte l’allusion à un modèle « fait exprès ». On ignore malheureusement l’identité du sculpteur chargé du modèle. Cette sculpture, par son style, procède de la tradition du XVIIIe siècle. - Inscriptions
- Inscription :
CHAPELLE ROYALE (sur le socle)
Poinçon :
Fabricant : JCC, un Jehova (sous le socle, CT et aiguière, sur les coquilles)
France, argent, depuis 1838, titre et garantie - Dimensions
- Profondeur : 12,5 cm ; Largeur : 26 cm ; Hauteur : 24,5 cm
- Matière et technique
- Matériau : vermeil = argent doré
- Date de création / fabrication
- Epoque / période : Premier Empire (1804-1814) (Occident->époque contemporaine)
Date de création/fabrication : 1805 - Lieu de création / fabrication / exécution
- Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
- Historique de l'œuvre
- Provenance : chapelle des Tuileries ; dépôt du Mobilier National au musée des Arts décoratifs du 14 avril 1927 à 2011 ; dépôt du Mobilier National au musée du Louvre, 2011.
- Mode d’acquisition
- dépôt
- Date d’acquisition
- date d'arrivée au Musée : 2011
- Propriétaire
- Mobilier National et manufactures des Gobelins, de Beauvais et de la Savonnerie, Paris
- Emplacement actuel
-
Richelieu, [OArt] Salle 555 - Biennais, Vitrine 4
-
Dion, Anne, Orfèvrerie française du XIXème siècle. La collection du musée du Louvre, Paris, Louvre éditions / Somogy, 2011, p. 79-80, n° 34