Portrait du duc de Berry enfant, image 1/4
Portrait du duc de Berry enfant, image 2/4
Portrait du duc de Berry enfant, image 3/4
Portrait du duc de Berry enfant, image 4/4
Portrait du duc de Berry enfant, image 1/4
Portrait du duc de Berry enfant, image 2/4
Portrait du duc de Berry enfant, image 3/4
Portrait du duc de Berry enfant, image 4/4
Télécharger
Suivant
Précédent

Portrait du duc de Berry enfant

INV 25039, Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
INV 25039, Recto
Anciens numéros d'inventaire :
NIII 30915
Référence de l'inventaire manuscrit :
vol.10, p.237
Collection
Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
BOZE Joseph (1745-1825)
Ecole française

description

Dénomination / Titre
Portrait du duc de Berry enfant
Description / Décor
Commentaire :
Pendant du INV 25040.
Gérard Fabre, Joseph Boze, 1745-1826, Portraitiste de l'Ancien Régime à la Restauration, Martigues, Musée Ziem, 18 novembre 2004 - 20 février 2005, Paris, Somogy, Martigues, Musée Ziem, 2004, cat. n° 30, p. 114-15, repr.
Deux répliques ovales à l'huile sont aujourd'hui connues, l'une en collection privée à Paris (0,55 × 0,46 m), qui fut exposée à Martigues lors de la rétrospective dédiée à l'artiste (2004-2005, p. 116, no 31, repr.), l'autre vendue à Paris par Ader le 8 mars 1978, lot 61, repr., qui semble provenir des biens de la famille royale au château de Froschdorf en Autriche.
Le portrait a également donné lieu à une miniature sur ivoire (0,069 × 0,056 m) qui, après avoir appartenu à la duchesse de Berry au château de Froschdorf, fut en possession de David David-Weill, puis de sir Charles Clore à Londres. Elle a été vendue à Londres par Sotheby's le 17 mars 1986 (lot 15, repr.), lors de la dispersion de la collection Clore, et
est signalée en 2004 dans la collection E.P.S. (cat. exp. Martigues, 2004-2005, p. 117, no 32, repr.).

Début 1785, Joseph Boze était appelé à fixer les traits de la comtesse d'Artois (1756-1805) et de ses deux fils, l'aîné Louis Antoine, duc d'Angoulême, et le cadet Charles Ferdinand, duc de Berry. Le livre de comptes de l'artiste mentionne (folio 13) le pastel original figurant la princesse à la date d'avril 1785 et précise qu'il était estimé à 1 200 livres, payées en février 1787. L'oeuvre fit l'objet de deux copies, l'une inscrite en juillet 1786 et offerte à Mme de Roquemont, première femme de chambre (cat. exp. Martigues, 2004-2005, no 23),
l'autre en janvier 1787, destinée à Mme de Roullée. À la date de mars 1785, l'artiste avait également consigné les deux « portraits originaux en buste » des petits princes, évalués chacun à 600 livres. Longtemps, une mauvaise lecture de la date apparaissant sur le portrait du duc de Berry conduisit à le croire antérieur de deux ans à celui du duc d'Angoulême. Une telle hypothèse doit être définitivement abandonnée, le premier exemplaire de chacun des portraits étant bien inscrit à la même date de 1785 par Boze dans son livre de comptes. Les comptes de la Maison de Mme la comtesse d'Artois (A.N., RI / 334) réunissent également pour l'année 1786 « différents portraits » estimés 840 livres dans lesquels il serait tentant de reconnaître les effigies des deux enfants et de leur mère, évalués à un montant inférieur à celui demandé par le portraitiste. D'une ressemblance sans doute jugée plus proche de la réalité que sur les portraits peints auparavant par Joseph Ducreux et Anne-Rosalie Filleul, les deux premières images des petits princes avaient très certainement été exécutées au pastel. Elles firent rapidement l'objet de répliques. À la date d'avril 1785, Boze consignait trois copies de chacun des portraits. Estimées 360 livres l'une et 120 livres pour la bordure, elles étaient destinées à leur mère, la comtesse d'Artois (folio 12), à leur tante la comtesse de Provence (folio 13) et à leur grand-tante Madame Victoire
(folio 17). Chacune de ces femmes avait certainement aimé l'attitude sérieuse du petit duc d'Angoulême, arborant fièrement à la manière des adultes la perruque poudrée, l'habit brodé et la croix de Malte piquée sur une cocarde noire, ordre dont l'enfant avait été nommé Grand Prieur dès le 24 novembre 1776, soit un peu plus d'un an après sa naissance, le 6 août 1775. Elles n'étaient sans doute pas non plus restées insensibles au léger embonpoint du petit duc de Berry décrit encore dans toutes les grâces de son jeune âge, les cheveux
laissés au naturel. Apparaissant le 15 floréal an II (4 mai 1794) sur la liste des meubles et tableaux provenant du palais du Luxembourg appartenant à Monsieur (cité par Fabre, 2004, p. 119, note 56), les deux portraits offerts à la comtesse de Provence étaient ainsi demeurés exposés au sein de ses appartements tout au long des années (Xavier Salmon, Pastels du musée du Louvre XVIIe -XVIIIe siècles, Louvre éditions, Hazan, Paris, 2018, cat. 34, p. 87).

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,555 m ; L. 0,465 m
Matière et technique
Pastel sur parchemin tendu sur châssis. Signé et daté, en bas, à droite 'Boze 1783'. Annoté à la plume sur le carton de protection arrière 'N° Inventaire Gal / N°12978 / Extrait de l'inv n°13'. Les mesures du cadre sont : H : 00,70 ; L : 00,615 et profondeur : 00,085.
Forme
ovale

Données historiques

Historique de l'œuvre
Vraisemblablement saisie des collections royales à Versailles. Cité à Versailles par Morel d'Arleux (IX, no 12978). Inscrit en 1832 sur l'inventaire général des musées royaux sous le numéro 12978 (A.N.,1 DD 97, p. 1723). Inv. 25039. Début 1785, Joseph Boze était appelé à fixer les traits de la comtesse d'Artois (1756-1805) et de ses deux fils, l'aîné Louis Antoine, duc d'Angoulême, et le cadet Charles Ferdinand, duc de Berry. Le livre de comptes de l'artiste mentionne (folio 13) le pastel original figurant la princesse à la date d'avril 1785 et précise qu'il était estimé à 1 200 livres, payées en février 1787. L'œuvre fit l'objet de deux copies, l'une inscrite en juillet 1786 et offerte à Mme de Roquemont, première femme de chambre (cat. exp. Martigues, 2004-2005, no 23), l'autre en janvier 1787, destinée à Mme de Roullée. À la date de mars 1785, l'artiste avait également consigné les deux « portraits originaux en buste » des petits princes, évalués chacun à 600 livres. Longtemps, une mauvaise lecture de la date apparaissant sur le portrait du duc de Berry conduisit à le croire antérieur de deux ans à celui du duc d'Angoulême. Une telle hypothèse doit être définitivement abandonnée,le premier exemplaire de chacun des portraits étant bien inscrit
à la même date de 1785 par Boze dans son livre de comptes. Les comptes de la Maison de Mme la comtesse d'Artois (A.N., RI / 334) réunissent également pour l'année 1786 « différents portraits » estimés 840 livres dans lesquels il serait tentant de reconnaître les effigies des deux enfants et de leur mère, évalués à un montant inférieur à celui demandé par le portraitiste. D'une ressemblance sans doute jugée plus proche de la réalité que sur les portraits peints auparavant par Joseph Ducreux et Anne-Rosalie Filleul, les deux premières images des petits princes avaient très certainement été exécutées au pastel. Elles firent rapidement l'objet de répliques. À la date d'avril 1785, Boze consignait trois copies de chacun des portraits. Estimées 360 livres l'une et 120 livres pour la bordure, elles étaient destinées à leur mère, la comtesse d'Artois (folio 12), à leur tante la comtesse de Provence (folio 13) et à leur grand-tante Madame Victoire (folio 17). Chacune de ces femmes avait certainement aimé l'attitude sérieuse du petit duc d'Angoulême, arborant fièrement à la manière des adultes la perruque poudrée, l'habit brodé et la croix de Malte piquée sur une cocarde noire, ordre dont l'enfant avait été nommé Grand Prieur dès le 24 novembre 1776, soit un peu plus d'un an après sa naissance, le 6 août 1775. Elles n'étaient sans doute pas non plus restées insensibles au léger embonpoint du petit duc de Berry décrit encore dans toutes les grâces de son jeune âge, les cheveux laissés au naturel. Apparaissant le 15 floréal an II (4 mai 1794) sur la liste des meubles et tableaux provenant du palais du Luxembourg appartenant à Monsieur (cité par Fabre, 2004, p. 119, note 56), les deux portraits offerts à la comtesse de Provence étaient ainsi demeurés exposés au sein de ses appartements tout au long des années.( Xavier Salmon, Pastels du musée du Louvre XVIIe -XVIIIe siècles, éditions du Louvre, Paris,2018, 34.p.87).

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Réserve des pastels

L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques.

Index

Personnes
Sujets
Techniques

Expositions

- En société. Pastels du musée du Louvre XVIIe-XVIIIe siècles
Etape :
Musée du Louvre, Paris, France - 06 juin - 10 septembre 2018
- Portrait et société en France (1715 - 1789)
Etape :
Musée national d'Art Moderne, Paris, France - 11 décembre 1980 - 30 mars 1982
Organisée par : Musée national d'Art Moderne (Paris, France)
- Emailleurs et pastellistes du XVIIe au XIXe siècle
Etape :
Musée du Louvre, Paris, France - 28 avril - 05 septembre 1978
Organisée par : Musée du Louvre-Département des Arts Graphiques (Paris, France)
- Pastels et miniatures du XVIIIe siècle
Etape :
Musée du Louvre, Paris, France - 24 octobre 1973 - 28 mai 1974
Organisée par : Musée du Louvre-Département des Arts Graphiques (Paris, France)
- Le portrait français de Watteau à David
Etape :
Musée national de l'Orangerie des Tuileries, Paris, France - 20 décembre 1957 - 24 mars 1958
Organisée par : RMNGP (Paris, France), Musée national de l'Orangerie des Tuileries (Paris, France)
- Pastels français des collections nationales et du musée La Tour de Saint-Quentin
Etape :
Musée national de l'Orangerie des Tuileries, Paris, France - 20 mai - 27 juin 1949
Organisée par : Musée du Louvre (Paris, France)
- Notice supplémentaire des Dessins, cartons, pastels et miniatures des diverses écoles, exposés, depuis 1869, dans les Salles du 1er étage au Musée national du Louvre
Etape :
Musée du Louvre, Paris, France
Organisée par : Musée du Louvre (Paris, France)
Dernière mise à jour le 04.11.2021
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances