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L'empereur Auguste et la Sibylle de Tibur, inspiré par Giovanni Antonio Sacchiense, dit Il Pordenone
Vers 1600/1608
RF 702, Recto
Département des Arts graphiques
- Numéro d’inventaire
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RF 702, RectoAnciens numéros d'inventaire :HDLS 285Numéros de catalogues :Flamands 1065Référence de l'inventaire manuscrit :vol.19, p.57
- Collection
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Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures - Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
-
Rubens, Petrus Paulus
(1577-1640)
Ecole flamande
inspiré par SACCHIENSE Giovanni Antonio
- Dénomination / Titre
- L'empereur Auguste et la Sibylle de Tibur, inspiré par Giovanni Antonio Sacchiense, dit Il Pordenone
- Description / Décor
-
Commentaire :'Comme l'artiste l'a lui-même indiqué il s'agit ici d'une copie d'après une fresque de Giovanni Antonio da Pordenone (1483-1539) peinte en 1520 dans la chapelle Malchiostro du Duomo de Treviso et en partie détruite lors de la Seconde Guerre mondiale (C. Furlan, 'Il Pordenone', 1988, n° 23). Le tableau d'autel de la chapelle n'est rien d'autre qu'une Annonciation de Titien. Dans l'annotation en latin qu'il avait apposée sur son dessin Rubens montre qu'il a parfaitement saisi la conception scénographique de la scène peinte par Pordenone. Le sujet, que 'La Légende dorée' a repris de plusieurs sources plus anciennes, symbolise le lien entre le monde païen représenté par le sage empereur Auguste et l'avènement du christianisme prophétisé par la Sibylle de Tibur ou Tivoli. A l'arrière plan Pordenone avait représenté le Templum Pacis pour évoquer la ruine du monde ancien à l'apparition du sauveur. Le message était rendu plus clair aux fidèles par la présence de Dieu le Père à la coupole, désignée par le geste éloquent de la figure féminine. Cette feuille aux dimensions encore imposantes en dépit des interventions de Mariette qui l'a taillée en partie basse, constitue un exemple éloquent du travail d'assimilation de la culture italienne par Rubens lors de son séjour en Italie de 1600 à 1608. Artiste déjà confirmé il y trouve sans peine des commanditaires tant à Rome qu'à Mantoue, multiplie les visites et copie inlassablement fresques et peintures. Ce fut également l'occasion pour lui de commencer à se constituer une collection de dessins anciens qui resteront tout au long de sa carrière une source documentaire ou d'inspiration et qu'il n'hésitera pas à retravailler, ajoutant soit de larges rehauts d'huile soit quelques traits d'une grande énergie qui suffisent à les transformer' (C. Loisel, dans cat. exp. Voyager et dessiner : Dessins du Musée du Louvre et du musée d'Orsay, 1580-1900, Moscou, Galerie Tretiakov, 21 septembre - 14 novembre 2010, n° 3 ).
Bibliographie :
L. Both de Tauzia, Notice des dessins de la collection His de la Salle exposés au Louvre, Paris, 1881, no 212
M. Rooses, 'L'oeuvre de P. P. Rubens : Histoire et description de ses tableaux et dessins', 5 vols, Anvers, 1886-1892, V [1892], n° 1383
F. Lugt, 'Musée du Louvre. Inventaire général des dessins des écoles du Nord. École flamande', 2 vols, II, no 1065, repr
L. Burchard et R. A. d'Hulst, 'Rubens Drawings', 2 vol., Bruxelles, 1963, t. I, sous n° 24
'Rubens, ses maîtres, ses élèves. Dessins du musée du Louvre' cat. exp. Paris, musée du Louvre, LXVe exposition du Cabinet des dessins, 10 février - 15 mai 1978, no 94, repr.
C. Furlan, 'Il Pordenone', 1988, n° 23
J. Wood, 'Rubens Drawing on Italy', cat. exp. Edinburgh, et Nottingham, 2002, n° 46
C. Loisel, in 'Voyager et dessiner : Dessins du Musée du Louvre et du musée d'Orsay', 1580-1900, cat.exp. Moscou, Galerie Tretiakov, 21 septembre - 14 novembre 2010, n° 3
N. Lefrançois, L. Lhinares & L.-A. Prat, 'Histoires sacrées, fables et figures du Siècle d'or' in Officier et gentleman au XIXe siècle. La collection Horace His de La Salle, cat. exp. Paris, 2019, pp. 93-108, p. 182, n°,70, repr. p. - Dimensions
- H. 0,417 m ; L. 0,332 m
- Matière et technique
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Pierre noire, sanguine et aquarelle. Collé en plein.
Annotation, à la plume et encre brune, découpée et rapportée : In concavo hoc depictum est / a lateribus utrinqu[e] Templum Pacis /
quod procol visentibus integrum stare videtur / approprinquantibus vero et hapsidem [apsidem] subeuntibus / corruere ac plane dissolvi / pinxit Pordenonus Tarvisji
H. 417 ; L. 332 mm - Date de création / fabrication
- Vers 1600/1608
- Historique de l'œuvre
- Probablement Pierre Crozat (1665- 1740) ; sa vente après décès, Paris, 10 avril-13 mai 1741, partie du no 810 ; Pierre Jean Mariette (1694-1774 ; L. 1852, recto en bas à droite ; son montage) ; sa vente après décès, Paris, 15 novembre 1775 - 30 janvier 1776 (non repéré). His de La Salle (L. 1333, recto, en bas à gauche ; État des dessins... 1872, no 281) ; don au musée du Louvre en 1872, entré au musée en 1878 (L. 1886a, recto, en bas à gauche).
- Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
- Dernière provenance : His de la Salle, Aimé-Charles-Horace
- Mode d’acquisition
- don
- Date d’acquisition
- 1878
- Emplacement actuel
-
Grand format
L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques - Collections
- Crozat, Pierre - His de la Salle, Aimé-Charles-Horace (1795-1878) - Mariette, Pierre-Jean
- Lieux
- Rome+ - Tivoli+ - Mantoue+ - Trévise, San Niccolo, oeuvre en rapport - Rome, Temple de la Paix+
- Personnes
- Auguste - Sibylle Tiburtine - Dieu le Père+ - Titien, Tiziano Vecellio, dit+
- Techniques
- pierre noire - sanguine - aquarelle