Numéro d’inventaire
RF 28036, Recto
Référence de l'inventaire manuscrit :
vol.25, p.378Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Homme tenant par la bride un cheval de parade
Description / Décor
Commentaire :
Daté : 'fév. 1828'.
Description de l'album :
Album factice, relié en maroquin rouge, contenant des dessins et des lettres de Chassériau à son père. Les folios 1, 2, 6, 87 et 89 sont vierges. Comporte un dessin rapporté sur onglet (RF 28112) entre les folios 86 et 87, et une feuille volante (RF 28113.bis).
« Alors que les grecs se battent toujours contre les Ottomans pour leur indépendance, le consul de France en Egypte, Bernardino Drovetti, grand ramasseur d'antiquités par ailleurs, suggéra au vice-roi Mehemet Ali l'envoi stratégique d'une girafe en France (24)...Le « Courrier français » du 5 juillet 1827 évoque ce cortège « La girafe est arrivée depuis quelques jours à Paris. Un nègre du Darfour, nommé Atir, et un maure du Sennaar, nommé Hassan, envoyés tous les deux par le pacha d'Egypte, et coiffés du turban, tenaient l'animal en laisse, et étaient suivis de deux autres africains ». Le jeune Théodore Chassériau vit l'animal avec ses acolytes : il le dessina (cat.63 p.83) pour l'envoyer à son père en Amérique du Sud, car, lui écrit-il, « japran le dessaim (25) »....Les accompagnateurs de la girafe, avec leurs costumes bariolés, l'ont autant fasciné que l'animal. Il les représenta ensemble, ajoutant pour son père qui est au loin : « Jiraf qui Fait Courir Tout Pari ». Ce dessin est daté par une main adulte, de septembre 1827. »
(24) Tous les documents sur le périple de la girafe dans O. Lebleu, « Les avatars de Zarafa, première girafe de France. Chronique d'une girafomania 1826-1845 », Paris, 2006. Cet animal ne porta pas de nom et ce n'est que tout récemment qu'elle fut nommée Zarafa, à partir de son nom commun en arabe. Elle ne fut jamais désignée ainsi de son vivant. (25) Une partie de ces dessins sont conservés dans un album factice au Louvre (RF27974 à RF28113, citation tirée de RF18113. (Ph. Malgouyres, 2021).
Bibliographie :
Ph. Malgouyres, "Portraits d'animaux venus de loin" in "Venus d'ailleurs. Matériaux et objets voyageurs", J.-L. Martinez et Ph. Malgouyres, cat. exp. Paris, musée du Louvre, Petite Galerie, 29 septembre 2021 - 4 juillet 2022, pp.70-89, pp. 83-88, note 25, non repr.
Album factice, relié en maroquin rouge, contenant des dessins et des lettres de Chassériau à son père. Les folios 1, 2, 6, 87 et 89 sont vierges. Comporte un dessin rapporté sur onglet (RF 28112) entre les folios 86 et 87, et une feuille volante (RF 28113.bis).
« Alors que les grecs se battent toujours contre les Ottomans pour leur indépendance, le consul de France en Egypte, Bernardino Drovetti, grand ramasseur d'antiquités par ailleurs, suggéra au vice-roi Mehemet Ali l'envoi stratégique d'une girafe en France (24)...Le « Courrier français » du 5 juillet 1827 évoque ce cortège « La girafe est arrivée depuis quelques jours à Paris. Un nègre du Darfour, nommé Atir, et un maure du Sennaar, nommé Hassan, envoyés tous les deux par le pacha d'Egypte, et coiffés du turban, tenaient l'animal en laisse, et étaient suivis de deux autres africains ». Le jeune Théodore Chassériau vit l'animal avec ses acolytes : il le dessina (cat.63 p.83) pour l'envoyer à son père en Amérique du Sud, car, lui écrit-il, « japran le dessaim (25) »....Les accompagnateurs de la girafe, avec leurs costumes bariolés, l'ont autant fasciné que l'animal. Il les représenta ensemble, ajoutant pour son père qui est au loin : « Jiraf qui Fait Courir Tout Pari ». Ce dessin est daté par une main adulte, de septembre 1827. »
(24) Tous les documents sur le périple de la girafe dans O. Lebleu, « Les avatars de Zarafa, première girafe de France. Chronique d'une girafomania 1826-1845 », Paris, 2006. Cet animal ne porta pas de nom et ce n'est que tout récemment qu'elle fut nommée Zarafa, à partir de son nom commun en arabe. Elle ne fut jamais désignée ainsi de son vivant. (25) Une partie de ces dessins sont conservés dans un album factice au Louvre (RF27974 à RF28113, citation tirée de RF18113. (Ph. Malgouyres, 2021).
Bibliographie :
Ph. Malgouyres, "Portraits d'animaux venus de loin" in "Venus d'ailleurs. Matériaux et objets voyageurs", J.-L. Martinez et Ph. Malgouyres, cat. exp. Paris, musée du Louvre, Petite Galerie, 29 septembre 2021 - 4 juillet 2022, pp.70-89, pp. 83-88, note 25, non repr.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
H. 0,102 m ; L. 0,128 m
Matière et technique
encre brune à la plume;aquarelle
Lieux et dates
Date de création / fabrication
1828
Données historiques
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Dernière provenance : David-Weill
Mode d’acquisition
don
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Réserve des grands albums
Album Chassériau Théodore -38-
Folio 29
rapporté au recto
Album Chassériau Théodore -38-
Folio 29
rapporté au recto
L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques.
Index
Collections
Techniques
Dernière mise à jour le 24.09.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
Notice complète sur l'inventaire informatisé du département des Arts graphiques :
http://arts-graphiques.louvre.fr/detail/oeuvres/1/227276-Homme-tenant-par-la-bride-un-cheval-de-parade