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Portrait présumé du Marquis de Paulhian.

vers 1782
La Tour, Maurice-Quentin de, copie d'après
RF 1943.76, Recto
Département des Arts graphiques
Numéro d’inventaire
RF 1943.76, Recto
Collection
Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds du Département des peintures
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
La Tour, Maurice-Quentin de (1704-1788), copie d'après
Ecole française

description

Dénomination / Titre
Portrait présumé du Marquis de Paulhian.
Description / Décor
Commentaire :
Pastels du XVIIème et XVIIIème siècles, Paris, Musée du Louvre, Cabinet de Dessins, Geneviève Monnier, Paris, 1972, repr. 80.
Neil Jeffares donne ce pastel à Ecole française, portrait du marquis de Paulhan ? (Veyrac de Paulhan ? (Dictionary of pastellists before 1800, Londres, 2006, p. 587).

Le 8 janvier 1941, Pierre Drouant, notaire officiant 11 rue de Rome dans le VIIIe arrondissement à Paris, informait René Huyghe, conservateur du département des Peintures au musée du Louvre, des dispositions testamentaires de Marie Auguste Albert Marcel Simon, décédé le 8 décembre 1940 (A.M.N., P8, 9 janvier 1941). Celui-ci léguait au musée le portrait de son trisaïeul le marquis de Paulian. Cette œuvre était entrée dans sa famille par le mariage de Marie Lucrèce de Paulian avec Innocent Rey, célébré à Marseille, municipalité du Midi, le 1er thermidor an VIII (20 juillet 1800). Du mariage de son arrière-grand-père et de son arrière-grand-mère était né Marius Rey, qui avait épousé Anne Honorine Angeli, fille
d'un mamelouk de Napoléon Ier. De cette union étaient nés quatre enfants. L'aînée avait épousé Charles Simon à Alger le 27 décembre 1855. Marie Auguste Albert Marcel Simon était leur fils. Toujours considéré dans la famille comme une œuvre de Maurice Quentin de La Tour, le pastel faisant l'objet du legs était passé de génération en génération « sans faire jamais l'objet d'aucune vente ». Malgré ces éléments de provenance donnés par le légataire, de nombreuses questions demeurent. Les recherches conduites au sujet du marquis
de Paulian demeurent vaines. Le nom était porté à Cagnes-sur-Mer au xviiie siècle, mais par une famille ne semblant pas appartenir à la noblesse. La seigneurie de Paulhan ou Paulhian dans le diocèse de Béziers, qui fut détenue par les familles de Sorbs et de Bernis au xviiie siècle, semble avoir été une baronnie plutôt qu'un marquisat. Le pastel ne présente aucune des caractéristiques de l'art de Maurice Quentin de La Tour. Peint dans les années 1780, ainsi que le confirme la perruque à petits rouleaux, il doit être attribué à un autre maître, qui fut sensible aux questions techniques puisqu'il prépara sa feuille de papier d'œuvre en la couvrant d'une couche assez épaisse mêlant colle, ponce et eau sur laquelle il posa ses pastels mêlés d'eau. Si cette « cuisine » est attestée au xviiie siècle, elle demeure relativement rare. Comme sur le portrait de Clément Belle peint en 1779 par Alexis III Loir (cat. 101), l'aspect de la matière est celle d'une pâte plutôt que d'une poudre. Faut-il du coup reconnaître dans le portrait du marquis de Paulian une œuvre inédite du même maître ? (Xavier Salmon, Pastels du musée du Louvre XVIIe -XVIIIe siècles, Louvre éditions, Hazan, Paris, 2018, cat. 155, p. 300-301).

neiljeffares.wordpress.com/2018/07/12/the-louvre-pastels-catalogue-errata-and-observations, n° 155.

Caractéristiques matérielles

Dimensions
H. 0,543 m ; L. 0,431 m
Matière et technique
Pastel sur papier beige préparé à la colle, ponce et eau, marouflé sur toile tendue sur son châssis d'origine. Au dos du carton de protection arrière, étiquette d'encadrement : 1...4
RUE SAINT-HONORÉ-PARIS / près le Boulevard Haussmann / DORURE ET ENCADREMENTS ARTISTIQUES / MOIRINAT / Cadres chêne et bois teintés / CADRES EN BRONZE DORÉ / pour Miniatures et Photographies / Cadres en or chimique.
Forme
rectangulaire

Lieux et dates

Date de création / fabrication
vers 1782

Données historiques

Historique de l'œuvre
Legs au musée du Louvre par testament du 24 octobre 1939 établi par Marie Auguste Albert Marcel Simon, conseiller honoraire à la cour d'appel de Paris, maître des requêtes honoraires au Conseil d'État, demeurant à Paris, 5, avenue Montaigne. Conservé sous réserve d'usufruit par Marthe Simon, née Masson, après le décès de son mari le 8 décembre
1940. Legs accepté par les comités du 2 et du 8 décembre 1943.
Mode d’acquisition
legs
Date d’acquisition
1943

Localisation de l'œuvre

Emplacement actuel
Réserve des pastels

L'œuvre est visible sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques.

Index

Sujets
Techniques
Dernière mise à jour le 04.11.2021
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances