Salomon sacrifiant aux idoles

Numéro principal : INV 2800
Autre numéro d'inventaire : MR 1270

Département des Peintures

Bourdon, Sébastien (Montpellier, 1616 - Paris, 1671)
France École de

Titre : Salomon sacrifiant aux idoles

Hauteur : 1,56 m ; Hauteur avec accessoire : 1,872 m ; Largeur : 1,45 m ; Largeur avec accessoire : 1,75 m ; Epaisseur avec accessoire : 0,07 m

huile sur toile

2e quart du XVIIe siècle (vers 1646 - 1647)

Historique
Louis Phélypeaux de La Vrillière (1599-1681), dessus-de-cheminée de la salle à manger, hôtel La Vrillière, Paris, 1681 ; Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse (1678-1737), dessus-de-porte dans la grande antichambre de l’hôtel de Toulouse (ancien hôtel La Vrillière), Paris, 1713 ; par héritage, Louis Jean-Marie de
Bourbon, duc de Penthièvre (1725-1793), 1737 ; saisie révolutionnaire de la collection de Louis Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, 24 novembre 1793 (cf. Furcy-Raynaud, 1912) ; dépôt de Nesle, 1794, puis magasin du Louvre, 1797 ; déposé au ministère de la Marine entre 1802 et 1827.

Commentaire
Le sujet est tiré du premier Livre des Rois dans la Bible. Dans sa vieillesse, le roi Salomon est incité par ses épouses et concubines à sacrifier aux idoles : « Et il eut sept cents femmes qui étaient comme des reines, et trois cents qui étaient comme ses concubines. Et les femmes lui pervertirent le coeur. Il était déjà vieux lorsque les femmes lui pervertirent le coeur pour lui faire suivre des dieux étrangers ; et dans un âge avancé son coeur n’était point parfait devant le Seigneur,son Dieu, comme avait été le coeur de David, son père. Mais Salomon adorait Astarté, déesse des Sidoniens, et Moloch, l’idole des Adonites » (1 Rs, 11, 3-5). Bourdon représente le roi agenouillé devant un trépied fumant et levant les yeux vers la statue en marbre d’une déesse, probablement la déesse Astarté qui forme un couple
avec le dieu Baal. Salomon est entouré de femmes, dont une prêtresse vêtue de blanc et couronnée de fleurs qui lui désigne la statue. L’oeuvre a été datée par Jacques Thuillier vers 1646-1647 (cf. Thuillier, 2000). Elle a été commandée pour le décor de l’hôtel La Vrillière (puis hôtel de Toulouse), qu’elle a orné jusqu’à la
Révolution, d’abord en dessus-de-cheminée, puis en dessus-de-porte. Le tableau a été restauré par Georges Zezzos à Montauban en 1941 puis par Jean-Gabriel Goulinat en 1967, qui note l’« état d’usure extrême de la couche picturale » (LRMF, F701, rapport no P71c).

M. Phélypeaux de La Vrillière, Louis, Commanditaire, 1681
Bourbon, Louis-Alexandre de, comte de Toulouse, Propriétaire
Bourbon, Louis-Jean-Marie de, duc de Penthièvre, dit aussi Duc de Penthièvre, Propriétaire (duc de Penthièvre)

saisie révolutionnaire

date : 1797

Etat

Musée du Louvre, Département des Peintures

saisie révolutionnaire