Inventory number
Numéro principal : INV 3486 C
Autre numéro d'inventaire : B 1748
Autre numéro d'inventaire : B 1748
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Le Brun, Charles
(Paris, 1619 - Paris, 1690), Atelier de
France École de
France École de
Also attributed to:
Inventorié Comme : Anonyme
(Inventaire B)
Description
Object name/Title
Titre : Portière de la licorne
Description/Features
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 2,82 m ; Largeur : 2,07 m
Materials and techniques
huile sur toile
Places and dates
Date
2e moitié du XVIIe siècle (vers 1670)
History
Object history
Historique
Collection de Louis XIV.
Commentaire
Carton de tapisserie pour une portière ornée des armes de Jean-Baptiste Colbert. La couleuvre ondoyante héraldique de Colbert est visible au centre de l’écu. Celui-ci est flanqué de deux putti qui soutiennent la couronne marquisale. Celui de gauche tient également une clef, symbole de fidélité, et se tient debout sur des fruits et des fleurs figurant l’abondance ; celui de droite tient une coupe enflammée, symbole du génie, et se tient sur les attributs des Arts, palette, ciseau, équerre… Au-dessous des deux putti, à gauche, un chien, autre symbole de la fidélité, tandis qu’une licorne, symbole de pureté et de probité, apparaît en bas à droite terrassant un dragon. L’ensemble répond à une iconographie politique colbertienne élaborée au cours des années 1660 et mettant en avant la fidélité au roi, l’administration
des finances et le soutien apporté aux arts. On peut se référer à l’estampe de Robert Nanteuil, exécutée en 1668 d’après un dessin de Le Brun, montrant un médaillon avec le portrait de Colbert, soutenu par une allégorie du Génie à gauche, une flamme s’élevant de sa tête, et, à droite, une allégorie de la Fidélité, tenant une clef et ayant un chien à ses pieds, tandis que des putti avec des instruments des arts sont représentés au second plan (Bibliothèque nationale de France,
Est., AA5 Rés.). La portière n’a donc pas été conçue par Charles Le Brun pour Nicolas Fouquet, comme l’écrit Maurice Fenaille (cf. Fenaille, 1903-1923), mais directement pour Colbert, après 1668, date où la baronnie de Seignelay, possédée par Colbert, a été érigée en marquisat. D’après un inventaire des Gobelins
établi en 1690, l’auteur du carton pourrait être Baudrin Yvart (1611-1677), travaillant bien sûr d’après un dessin de Le Brun : « La Portière de la Licorne, de laquelle il y a deux enfants vestus, peints à part, endommagez, peints par le sieur Yvart le Père » (cf. Fenaille, 1903-1923, I, p. 23).
Collection de Louis XIV.
Commentaire
Carton de tapisserie pour une portière ornée des armes de Jean-Baptiste Colbert. La couleuvre ondoyante héraldique de Colbert est visible au centre de l’écu. Celui-ci est flanqué de deux putti qui soutiennent la couronne marquisale. Celui de gauche tient également une clef, symbole de fidélité, et se tient debout sur des fruits et des fleurs figurant l’abondance ; celui de droite tient une coupe enflammée, symbole du génie, et se tient sur les attributs des Arts, palette, ciseau, équerre… Au-dessous des deux putti, à gauche, un chien, autre symbole de la fidélité, tandis qu’une licorne, symbole de pureté et de probité, apparaît en bas à droite terrassant un dragon. L’ensemble répond à une iconographie politique colbertienne élaborée au cours des années 1660 et mettant en avant la fidélité au roi, l’administration
des finances et le soutien apporté aux arts. On peut se référer à l’estampe de Robert Nanteuil, exécutée en 1668 d’après un dessin de Le Brun, montrant un médaillon avec le portrait de Colbert, soutenu par une allégorie du Génie à gauche, une flamme s’élevant de sa tête, et, à droite, une allégorie de la Fidélité, tenant une clef et ayant un chien à ses pieds, tandis que des putti avec des instruments des arts sont représentés au second plan (Bibliothèque nationale de France,
Est., AA5 Rés.). La portière n’a donc pas été conçue par Charles Le Brun pour Nicolas Fouquet, comme l’écrit Maurice Fenaille (cf. Fenaille, 1903-1923), mais directement pour Colbert, après 1668, date où la baronnie de Seignelay, possédée par Colbert, a été érigée en marquisat. D’après un inventaire des Gobelins
établi en 1690, l’auteur du carton pourrait être Baudrin Yvart (1611-1677), travaillant bien sûr d’après un dessin de Le Brun : « La Portière de la Licorne, de laquelle il y a deux enfants vestus, peints à part, endommagez, peints par le sieur Yvart le Père » (cf. Fenaille, 1903-1923, I, p. 23).
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Louis XIV, roi de France, Propriétaire
Acquisition details
entrée - Collection de Louis XIV
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 118, ill.n&b., n°256
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 43, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 287
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 281, n° 461
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 234, 401
- Fenaille, Maurice, Etat général des tapisseries de la Manufacture des Gobelins depuis son origine jusqu'à nos jours. 1600-1900. Période Louis XIV 1662-1699, II, Paris, Imprimerie nationale ; Hachette, 1903, p. 23
Last updated on 11.04.2022
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