Corps de garde de singes militaires, avec la capture d’un chat

Numéro principal : INV 2187
Autre numéro d'inventaire : B 340

Département des Peintures

Teniers, David II dit aussi Le Jeune, (Anvers, 1610 - Bruxelles, 1690), Atelier de
Pays-Bas du Sud École de

Inventorié Comme : Anonyme (Inventaire B)

Titre : Corps de garde de singes militaires, avec la capture d’un chat

Copie d’époque d’après un tableau de Teniers (non localisé) qui figure dans un Atelier de l’artiste où Teniers s’est lui-même représenté en train de peindre (S.D. 1635, coll. part. ; cf. Klinge [1991], n° 11), l’INV. 2187 étant une copie plus fidèle de cet original que le Corps de garde invoqué en ce cas par Klinge (prêt du Rijksdienst Beeldende Kunst au Mauritshuis, La Haye, cf. Klinge, n° 6). – D’un genre de sujets parodiques et moralisateurs très prisés par Teniers où le chat, capturé ici en mal d’amour, est dénoncé comme un symbole de la luxure, tout autant que les singes (et donc les humains) qui prétendent – leçon de vanité – jouer aux justiciers, dans la vie oisive et souvent corruptrice des corps de garde.

Hauteur : 0,33 m ; Hauteur avec accessoire : 0,382 m ; Largeur : 0,42 m ; Largeur avec accessoire : 0,469 m

huile sur métal (cuivre)

XVIIe siècle (1600 - 1700)

Prince Guillaume V d’Orange (1748-1806), Stadhouder, La Haye, bien qu’absent du catalogue manuscrit de 1793 publié par Drossaers et Lunsingh Scheurleer (1976) ; transféré à Paris à la suite de la guerre entre la France et les Provinces-Unies et de la fuite du Stadhouder en Angleterre, 1795 : inventaire dressé par Mazade et Lebrun à l’arrivée des tableaux du Stadhouder à Paris, 27-30 IX 1795 (n° K, Corps de garde, copie d’après Teniers, cf. Cantarel-Besson qui publie un document plus complet que la liste donnée par Boyer (1970) sur laquelle manque l’INV. 2187) ; envoyé au dépôt de la rue de Nesle comme non digne d’être exposé au Muséum (Louvre), 4 VI 1796 ; rentré au Louvre à une date inconnue et déposé à Saint-Cloud (cat., 1847, n° 69 : comme école flamande) ; inventorié au milieu du XIXe s. (Villot) comme école flamande du XVIIe s., « Ancienne collection » ; redéposé au château de Compiègne (Both de Tauzia [1874], n° 187, comme école flamande) ; rentré au Louvre, 1955.
Selon l'inventaire supplémentaire B de 1824 : son emplacement était Saint-Cloud.

attesté au Louvre

Etat

Musée du Louvre, Département des Peintures

attesté au Louvre