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L'enlèvement des Sabines
1637 / 1638 (2e quart du XVIIe siècle)
INV 7290 ; MR 2335
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 825
Aile Richelieu, Niveau 2
Inventory number
Numéro principal : INV 7290
Autre numéro d'inventaire : MR 2335
Autre numéro d'inventaire : MR 2335
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : L'enlèvement des Sabines
Description/Features
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 1,59 m ; Hauteur avec accessoire : 1,982 m ; Largeur : 2,06 m ; Largeur avec accessoire : 2,457 m ; Epaisseur avec accessoire : 10 cm
Materials and techniques
huile sur toile
Places and dates
Date
2e quart du XVIIe siècle (vers 1637 - 1638)
History
Object history
Peint pour le cardinal Alessandro Luigi Omodei (1608-1685). Coll. De Louis XIV (acquis en 1685). Sujet tiré de la "Vie de Romulus" de Plutarque
Historique:
Collection du cardinal Luigi Omodei ; acquis pour Louis XIV, 1685 ; inventaire Le Brun, no 475 (cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; appartement de Philippe d’Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV, au château de Versailles, 1695, puis cabinet des Tableaux de la surintendance de Versailles (cf. Engerand, 1899) ; au Louvre avant 1719 ; au château de Fontainebleau, 1723 ; cabinet des Tableaux au palais du Luxembourg (cf. McClellan, 1994) ; transféré au Louvre probablement
en 1779 (inventaire Duplessis, no 124) ;exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793 (no 55 du cat. ; cf. Dubreuil, 2001).
Commentaire:
Peint pour le cardinal Luigi Omodei (cf. Bellori, 1672). En 1655, le tableau attire les convoitises, notamment celle de l’abbé Fouquet, qui écrit à son frère Nicolas, le surintendant des Finances de Louis XIV, que le tableau est « à vendre ». L’oeuvre est finalement acquise pour Louis XIV pour 3 000 écus en 1685 par l’entremise du marquis de La Teulière, directeur de l’Académie de France à Rome (cf. Gady (B.), 2002). L’oeuvre est endommagée lors du transport, puis restaurée par le père du portraitiste Charles Étienne Gueslain (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901). Il existe une seconde version de dimensions comparables conservée au Metropolitan Museum à New York, qui provient de la collection du duc Charles de Créqui (huile sur toile ; 154,6 × 209,9 cm ; inv. 46.16). Les deux tableaux paraissent avoir été peints à peu de temps d’intervalle, vers 1634-1635 (cf. en dernier lieu Rosenberg (P.), 2015, p. 111-112). La source principale de Poussin pourrait avoir été la Vie de Romulus de Plutarque, car c’est dans ce récit que sont décrits l’habit de pourpre de Romulus et le geste qui donne le signal de l’enlèvement, Romulus se levant et repliant un pan de son drapé : « Voici comment il [Romulus] exécuta son dessein. Il fit d’abord répandre le bruit qu’il avait trouvé, sous terre, l’autel d’un dieu : c’était le dieu Consus, ou du conseil ; car, aujourd’hui encore, les Romains donnent le nom de conseils à leurs assemblées publiques, et à leurs premiers magistrats celui de consuls ou conseillers. D’autres veulent que le dieu soit Neptune équestre ; car cet autel, placé dans le grand Cirque, reste toujours invisible, excepté au temps des courses de chevaux. Suivant d’autres, le secret dont on enveloppe les délibérations explique pourquoi l’autel du dieu reste sous terre et dérobé aux regards. Pour fêter sa découverte, Romulus fit publier qu’à certain jour il ferait, en l’honneur du dieu, un sacrifice solennel, suivi de jeux et de spectacles. On s’y rendit en foule de toutes parts. Romulus, vêtu de pourpre et entouré des principaux citoyens, était assis au premier rang. Voici quel devait être le signal de l’attaque : Romulus se lèverait debout, replierait un pan de sa robe, et puis s’en envelopperait de nouveau. Un bon nombre des siens, armés d’épées, avaient l’oeil au guet. Le signal est donné : ils mettent l’épée à la main, s’élancent en jetant de grands cris, enlèvent les filles des Sabins, et laissent ceux-ci s’enfuir sans les poursuivre. Quelques auteurs prétendent qu’il n’y en eut que trente d’enlevées, qui donnèrent leurs noms aux curies : toutefois, selon Valérius d’Antium, il y en eut sept cent vingt-sept ; et, selon Juba, six cent quatre-vingt-trois. Elles étaient toutes filles : observation singulièrement à la décharge de Romulus. Il ne se trouvait, dans le nombre, qu’une seule femme, Hersilie : encore l’avait-on prise par mégarde. Il ne s’agissait donc, pour les ravisseurs, ni d’outrager les Sabins, ni de satisfaire une passion brutale, mais de conjoindre les deux peuples ensemble, à l’aide des plus étroits liens qu’il y ait au monde. » Comme source picturale, il faut bien sûr citer le monumental Enlèvement des Sabines de Pierre de Cortone peint en 1629 et conservé à la Pinacothèque capitoline à Rome (huile sur toile ; 280,5 × 426 cm). Il existe six dessins préparatoires dont il est difficile de dire s’ils préparent la version du Louvre ou celle de New York, argument en faveur d’une genèse commune des deux compositions (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, nos 77 à 80, 147 et 148). Le tableau du Louvre a été peint sur une toile comprenant 13 × 11 fils au cm2 et sur une préparation brune constituée de terre d’ombre mêlée de blanc de plomb et d’ocre brune. Il a été rentoilé par Marie-Jacob Godefroid et restauré en couche picturale par François Louis Colins en 1750 pour être exposé au Cabinet du Roi au palais du Luxembourg (cf. McClellan, 1994). Il a été restauré par Martin de La Porte en 1784 : « avoir enlevé une très ancienne crasse et des repeints, et raccordé plusieurs trous avec grand soin » (cf. Rosenberg (P.), 2015). Il a été rentoilé par François Toussaint Hacquin, puis restauré par Pierre Antoine Marchais en 1820-1825. Une restauration fondamentale en couche picturale a été menée par Véronique Stedmann en 1994 avant la rétrospective « Nicolas Poussin » au Grand Palais (N. Milovanovic, 2021).
Historique:
Collection du cardinal Luigi Omodei ; acquis pour Louis XIV, 1685 ; inventaire Le Brun, no 475 (cf. Brejon de Lavergnée (A.), 1987a) ; appartement de Philippe d’Orléans (1640-1701), frère de Louis XIV, au château de Versailles, 1695, puis cabinet des Tableaux de la surintendance de Versailles (cf. Engerand, 1899) ; au Louvre avant 1719 ; au château de Fontainebleau, 1723 ; cabinet des Tableaux au palais du Luxembourg (cf. McClellan, 1994) ; transféré au Louvre probablement
en 1779 (inventaire Duplessis, no 124) ;exposé à l’ouverture du Muséum (Louvre), 1793 (no 55 du cat. ; cf. Dubreuil, 2001).
Commentaire:
Peint pour le cardinal Luigi Omodei (cf. Bellori, 1672). En 1655, le tableau attire les convoitises, notamment celle de l’abbé Fouquet, qui écrit à son frère Nicolas, le surintendant des Finances de Louis XIV, que le tableau est « à vendre ». L’oeuvre est finalement acquise pour Louis XIV pour 3 000 écus en 1685 par l’entremise du marquis de La Teulière, directeur de l’Académie de France à Rome (cf. Gady (B.), 2002). L’oeuvre est endommagée lors du transport, puis restaurée par le père du portraitiste Charles Étienne Gueslain (cf. C.B.R., [1664-1715] éd. 1881-1901). Il existe une seconde version de dimensions comparables conservée au Metropolitan Museum à New York, qui provient de la collection du duc Charles de Créqui (huile sur toile ; 154,6 × 209,9 cm ; inv. 46.16). Les deux tableaux paraissent avoir été peints à peu de temps d’intervalle, vers 1634-1635 (cf. en dernier lieu Rosenberg (P.), 2015, p. 111-112). La source principale de Poussin pourrait avoir été la Vie de Romulus de Plutarque, car c’est dans ce récit que sont décrits l’habit de pourpre de Romulus et le geste qui donne le signal de l’enlèvement, Romulus se levant et repliant un pan de son drapé : « Voici comment il [Romulus] exécuta son dessein. Il fit d’abord répandre le bruit qu’il avait trouvé, sous terre, l’autel d’un dieu : c’était le dieu Consus, ou du conseil ; car, aujourd’hui encore, les Romains donnent le nom de conseils à leurs assemblées publiques, et à leurs premiers magistrats celui de consuls ou conseillers. D’autres veulent que le dieu soit Neptune équestre ; car cet autel, placé dans le grand Cirque, reste toujours invisible, excepté au temps des courses de chevaux. Suivant d’autres, le secret dont on enveloppe les délibérations explique pourquoi l’autel du dieu reste sous terre et dérobé aux regards. Pour fêter sa découverte, Romulus fit publier qu’à certain jour il ferait, en l’honneur du dieu, un sacrifice solennel, suivi de jeux et de spectacles. On s’y rendit en foule de toutes parts. Romulus, vêtu de pourpre et entouré des principaux citoyens, était assis au premier rang. Voici quel devait être le signal de l’attaque : Romulus se lèverait debout, replierait un pan de sa robe, et puis s’en envelopperait de nouveau. Un bon nombre des siens, armés d’épées, avaient l’oeil au guet. Le signal est donné : ils mettent l’épée à la main, s’élancent en jetant de grands cris, enlèvent les filles des Sabins, et laissent ceux-ci s’enfuir sans les poursuivre. Quelques auteurs prétendent qu’il n’y en eut que trente d’enlevées, qui donnèrent leurs noms aux curies : toutefois, selon Valérius d’Antium, il y en eut sept cent vingt-sept ; et, selon Juba, six cent quatre-vingt-trois. Elles étaient toutes filles : observation singulièrement à la décharge de Romulus. Il ne se trouvait, dans le nombre, qu’une seule femme, Hersilie : encore l’avait-on prise par mégarde. Il ne s’agissait donc, pour les ravisseurs, ni d’outrager les Sabins, ni de satisfaire une passion brutale, mais de conjoindre les deux peuples ensemble, à l’aide des plus étroits liens qu’il y ait au monde. » Comme source picturale, il faut bien sûr citer le monumental Enlèvement des Sabines de Pierre de Cortone peint en 1629 et conservé à la Pinacothèque capitoline à Rome (huile sur toile ; 280,5 × 426 cm). Il existe six dessins préparatoires dont il est difficile de dire s’ils préparent la version du Louvre ou celle de New York, argument en faveur d’une genèse commune des deux compositions (cf. Rosenberg (P.) et Prat, 1994, I, nos 77 à 80, 147 et 148). Le tableau du Louvre a été peint sur une toile comprenant 13 × 11 fils au cm2 et sur une préparation brune constituée de terre d’ombre mêlée de blanc de plomb et d’ocre brune. Il a été rentoilé par Marie-Jacob Godefroid et restauré en couche picturale par François Louis Colins en 1750 pour être exposé au Cabinet du Roi au palais du Luxembourg (cf. McClellan, 1994). Il a été restauré par Martin de La Porte en 1784 : « avoir enlevé une très ancienne crasse et des repeints, et raccordé plusieurs trous avec grand soin » (cf. Rosenberg (P.), 2015). Il a été rentoilé par François Toussaint Hacquin, puis restauré par Pierre Antoine Marchais en 1820-1825. Une restauration fondamentale en couche picturale a été menée par Véronique Stedmann en 1994 avant la rétrospective « Nicolas Poussin » au Grand Palais (N. Milovanovic, 2021).
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Acquisition details
entrée - Collection de Louis XIV
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
Richelieu, [Peint] Salle 825 - Nicolas Poussin (1594-1665) : les chefs-d’œuvre
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
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- Szanto, Mickaël ; Milovanovic, Nicolas (dir.), Poussin et Dieu, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, 30 mars - 29 juin 2015), Paris, Hazan/ Louvre éditions, 2015, p. 134
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- Poussin et Moïse. Du dessin à la tapisserie, 1, cat. exp. (Rome, Villa Médicis, 7 avril - 5 juin 2011/ Bordeaux, Musée des Beaux-Arts, 30 juin - 26 septembre 2011), Rome, Drago, 2011,
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- Picasso et les maîtres, cat. exp. (Paris (France), Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 8 octobre 2008 - 2 février 2009, Musée du Louvre, 9 octobre 2008 - 2 février 2009, Musée d’Orsay, 8 octobre 2008 - 1er février 2009; Londres, the National gallery, 25 février-7 juin 2009), Paris, Réunion des musées nationaux, 2008,
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- McClellan, Andrew, Inventing the Louvre : art, politics, and the origins of the modern museum in eighteenth-century Paris, Cambridge, Cambridge university press, 1994, p. 40, 205
- Brejon de Lavergnée, Arnauld, L'inventaire Le Brun de 1683. La collection des tableaux de Louis XIV, Paris, Réunion des musées nationaux, 1987, n°475
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Exhibition history
- Picasso et la survivance des images, Paris (Externe, France), Musée National Picasso, 11/06/2024 - 15/09/2024
- Le(s) Louvre de Picasso, Louvre-Lens, Salles d'expositions temporaires, 13/10/2021 - 06/02/2022
- Picasso et les Maîtres, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 06/10/2008 - 02/02/2009, étape d'une exposition itinérante
- Roma antica e moderna nel seicento… Giovan Pietro Bellori, Rome (Externe, Italie), Palais des Expositions, 28/03/2000 - 26/06/2000
- Poussin, Londres (Royaume Uni), Royal Academy of Arts, 19/01/1995 - 13/04/1995, étape d'une exposition itinérante
- Poussin, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 27/09/1994 - 02/01/1995, étape d'une exposition itinérante
- Poussin. L'enlèvement des Sabines, Princeton (Etats-Unis), Princeton University Art Museum, 03/04/1983 - 29/05/1983, étape d'une exposition itinérante
- Poussin. L'enlèvement des Sabines, Houston (Etats-Unis), The Museum of Fine Arts, 21/01/1983 - 20/03/1983, étape d'une exposition itinérante
Last updated on 24.09.2024
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.
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