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Le Tricheur à l’as de carreau
1636 / 1640 (2e quart du XVIIe siècle)
RF 1972 8
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 912
Aile Sully, Niveau 2
Inventory number
Numéro principal : RF 1972 8
Collection
Artist/maker / School / Artistic centre
Description
Object name/Title
Titre : Le Tricheur à l’as de carreau
Autre titre : Le Tricheur à l'as de carreau
Autre titre : Le Tricheur à l'as de carreau
Description/Features
Inscriptions
Signature :
S.b.m.: "Georgius De La Tour fecit"
S.b.m.: "Georgius De La Tour fecit"
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 1,06 m ; Hauteur avec accessoire : 1,45 m ; Largeur : 1,46 m ; Largeur avec accessoire : 1,85 m ; Epaisseur avec accessoire : 11 cm
Materials and techniques
huile sur toile
Places and dates
Date
2e quart du XVIIe siècle (vers 1636 - 1640)
History
Object history
Historique
Collection inconnue, Paris ; acquis par Pierre Landry, vers 1926 ; acquis de ce dernier par le musée du Louvre, 1972.
Commentaire
La Tour a accordé le plus grand soin au jeu des gestes et des regards, qui trahit la mécanique minutieuse de la tromperie organisée au détriment d’une jeune dupe, un adolescent trop crédule dont la vanité se révèle à la richesse excessive de son habit. Le jeu de cartes est probablement celui de la « prime », un ancêtre du poker
d’origine italienne (primiera), qui consistait à enchérir sur des combinaisons de cartes : dans le tableau de même sujet du Kimbell Art Museum, le tricheur rassemble sans doute un « grand point », combinaison de l’as, du six et du sept de la même couleur. La composition est soigneusement organisée en deux plans parallèles selon un jeu de symétries très subtiles : certaines figures sont de de face, d’autres de profil. Il semble que l’artiste ait dédoublé en profondeur, de part et
d’autre de la bande étroite de la table, le principe de la frise de personnages qui ordonne La Diseuse de bonne aventure du Metropolitan Museum. La qualité particulière du coloris et les chairs lisses et lumineuses évoquent certaines peintures de Ter Brugghen de la fin des années 1620, comme la Bacchante du Getty (datable vers 1626-1627) ou Le Concert de la National Gallery à Londres (1627). Cette dernière peinture montre en outre des personnages aux poses similaires à celle du tricheur représenté de dos et de biais, avec un visage qui se tourne vers le spectateur. Le coloris du Tricheur à l’as de carreau est restreint, s’approchant de celui des « nocturnes », tandis que les couleurs de la version du Kimbell sont plus gaies, plus brillantes. Les deux Tricheurs ont été très diversement datés. Anthony Blunt affirmait que les deux oeuvres ne s’insèrent naturellement nulle part au sein du développement stylistique de La Tour. L’historien anglais proposait de les dater vers 1616-1625, entre deux séjours hypothétiques de l’artiste aux Provinces-Unies. Au contraire, Jacques Thuillier datait le tableau du Kimbell vers 1635-1638 et celui du Louvre de la même période que les premiers grands nocturnes, soit vers 1639-1640. En 1982, Pierre Rosenberg proposa de séparer très nettement les dates des deux compositions : « la facture fouillée, l’écriture nerveuse, l’élégance un peu extérieure du tableau de Fort Worth rappellent encore, en
dépit d’une bien plus grande maîtrise dans la composition, la Rixe de musiciens de Malibu, alors que la technique par larges masses, l’atmosphère plus grave, l’éclairage plus brutal (le moins grand nombre de repentirs aussi) du tableau du Louvre, annoncent déjà les tableaux nocturnes datés (Cleveland, 1645) ». L’étude scientifique des deux oeuvres permet en tout cas de supposer que le tableau du Louvre est postérieur à celui du Kimbell. La radiographie du Tricheur du Louvre
a révélé que l’artiste avait d’abord repris la position exacte de la servante de profil dans la version du Kimbell avant de la modifier. Les analyses du Tricheur à l’as de carreau ont montré que le corselet de la servante était à l’origine rouge comme dans le tableau du Kimbell, avant d’être peint finalement en bleu-vert sombre (cf. Rioux, 1993). La Tour est donc parti du stade final de la composition du Tricheur à l’as de trèfle avant de la faire évoluer, séparant également le jeune homme dupé des trois autres protagonistes, tout en accentuant le clair-obscur. En 1998, Claire Barry a indiqué que le motif de la servante de profil que La Tour a déplacé entre la version du Kimbell et celle du Louvre demeure cependant tellement similaire qu’il suppose l’utilisation d’un « patron » pour reporter les contours. Ce motif témoignerait donc d’une pratique d’atelier par La Tour, « peintre de séries » (cf. Martin (É.), 1999). On peut également souligner le remploi du pourpoint du tricheur, accessoire que La Tour peignit successivement avec des aiguillettes nouées (Kimbell) et dénouées (Louvre). Les deux oeuvres ont été agrandies dans la partie supérieure au moyen d’une bande, répondant à un goût pour des compositions plus aérées peut-être dès la seconde moitié du xviie siècle et en tout cas avant la
période néoclassique, ansi que le démontre le type des préparations de ces deux agrandissements. Celui du Kimbell a été retiré lors de la restauration de l’oeuvre effectuée par John Brealey (1925-2002) en 1981. Le tableau du Louvre est le premier « diurne » signé qui fut découvert et acquis, vers 1926, par Pierre Landry (1899-
1990), joueur de tennis et collectionneur. Il constitua donc le point de départ de la première reconstitution de l’ensemble des tableaux diurnes de La Tour proposée par Hermann Voss dans un article de la revue Formes en 1931, qui rapprochait le Tricheur à l’as de carreau du Vielleur du musée de Nantes et des deux Saint Jérôme aujourd’hui conservés aux musées de Stockholm et de Grenoble. Le Tricheur à l’as de carreau, Le Vielleur et le Saint Jérôme de Stockholm purent être
présentés ensemble lors de l’exposition des « Peintres de la réalité » à l’Orangerie des Tuileries en 1934, confirmant les hypothèses de Voss. Dans la notice qu’il consacrait au Tricheur du Louvre dans le catalogue de cette exposition, Charles Sterling mentionnait pour la première fois Le Tricheur à l’as de trèfle dans une collection particulière à Genève. Ce tableau demeura peu connu jusqu’à la première exposition monographique consacrée à Georges de La Tour à l’Orangerie des
Tuileries en 1972, au cours de laquelle ce tableau fut présenté comme un original de La Tour, quelques semaines avant l’acquisition du Tricheur à l’as de carreau par le Louvre. Le Tricheur à l’as de trèfle fut lui-même acquis par le Kimbell Art Museum neuf ans plus tard. Le tableau du Louvre est peint sur un seul lé. Il comprend trois couches de préparation : la plus profonde à l’ocre rouge ; la deuxième blanchâtre au carbonate de calcium ; la troisième grise, le carbonate de calcium étant
mêlé de noir. Le tableau a été restauré par Yves Lepavec et Jeanne Laurence Guinand en 1985.
Collection inconnue, Paris ; acquis par Pierre Landry, vers 1926 ; acquis de ce dernier par le musée du Louvre, 1972.
Commentaire
La Tour a accordé le plus grand soin au jeu des gestes et des regards, qui trahit la mécanique minutieuse de la tromperie organisée au détriment d’une jeune dupe, un adolescent trop crédule dont la vanité se révèle à la richesse excessive de son habit. Le jeu de cartes est probablement celui de la « prime », un ancêtre du poker
d’origine italienne (primiera), qui consistait à enchérir sur des combinaisons de cartes : dans le tableau de même sujet du Kimbell Art Museum, le tricheur rassemble sans doute un « grand point », combinaison de l’as, du six et du sept de la même couleur. La composition est soigneusement organisée en deux plans parallèles selon un jeu de symétries très subtiles : certaines figures sont de de face, d’autres de profil. Il semble que l’artiste ait dédoublé en profondeur, de part et
d’autre de la bande étroite de la table, le principe de la frise de personnages qui ordonne La Diseuse de bonne aventure du Metropolitan Museum. La qualité particulière du coloris et les chairs lisses et lumineuses évoquent certaines peintures de Ter Brugghen de la fin des années 1620, comme la Bacchante du Getty (datable vers 1626-1627) ou Le Concert de la National Gallery à Londres (1627). Cette dernière peinture montre en outre des personnages aux poses similaires à celle du tricheur représenté de dos et de biais, avec un visage qui se tourne vers le spectateur. Le coloris du Tricheur à l’as de carreau est restreint, s’approchant de celui des « nocturnes », tandis que les couleurs de la version du Kimbell sont plus gaies, plus brillantes. Les deux Tricheurs ont été très diversement datés. Anthony Blunt affirmait que les deux oeuvres ne s’insèrent naturellement nulle part au sein du développement stylistique de La Tour. L’historien anglais proposait de les dater vers 1616-1625, entre deux séjours hypothétiques de l’artiste aux Provinces-Unies. Au contraire, Jacques Thuillier datait le tableau du Kimbell vers 1635-1638 et celui du Louvre de la même période que les premiers grands nocturnes, soit vers 1639-1640. En 1982, Pierre Rosenberg proposa de séparer très nettement les dates des deux compositions : « la facture fouillée, l’écriture nerveuse, l’élégance un peu extérieure du tableau de Fort Worth rappellent encore, en
dépit d’une bien plus grande maîtrise dans la composition, la Rixe de musiciens de Malibu, alors que la technique par larges masses, l’atmosphère plus grave, l’éclairage plus brutal (le moins grand nombre de repentirs aussi) du tableau du Louvre, annoncent déjà les tableaux nocturnes datés (Cleveland, 1645) ». L’étude scientifique des deux oeuvres permet en tout cas de supposer que le tableau du Louvre est postérieur à celui du Kimbell. La radiographie du Tricheur du Louvre
a révélé que l’artiste avait d’abord repris la position exacte de la servante de profil dans la version du Kimbell avant de la modifier. Les analyses du Tricheur à l’as de carreau ont montré que le corselet de la servante était à l’origine rouge comme dans le tableau du Kimbell, avant d’être peint finalement en bleu-vert sombre (cf. Rioux, 1993). La Tour est donc parti du stade final de la composition du Tricheur à l’as de trèfle avant de la faire évoluer, séparant également le jeune homme dupé des trois autres protagonistes, tout en accentuant le clair-obscur. En 1998, Claire Barry a indiqué que le motif de la servante de profil que La Tour a déplacé entre la version du Kimbell et celle du Louvre demeure cependant tellement similaire qu’il suppose l’utilisation d’un « patron » pour reporter les contours. Ce motif témoignerait donc d’une pratique d’atelier par La Tour, « peintre de séries » (cf. Martin (É.), 1999). On peut également souligner le remploi du pourpoint du tricheur, accessoire que La Tour peignit successivement avec des aiguillettes nouées (Kimbell) et dénouées (Louvre). Les deux oeuvres ont été agrandies dans la partie supérieure au moyen d’une bande, répondant à un goût pour des compositions plus aérées peut-être dès la seconde moitié du xviie siècle et en tout cas avant la
période néoclassique, ansi que le démontre le type des préparations de ces deux agrandissements. Celui du Kimbell a été retiré lors de la restauration de l’oeuvre effectuée par John Brealey (1925-2002) en 1981. Le tableau du Louvre est le premier « diurne » signé qui fut découvert et acquis, vers 1926, par Pierre Landry (1899-
1990), joueur de tennis et collectionneur. Il constitua donc le point de départ de la première reconstitution de l’ensemble des tableaux diurnes de La Tour proposée par Hermann Voss dans un article de la revue Formes en 1931, qui rapprochait le Tricheur à l’as de carreau du Vielleur du musée de Nantes et des deux Saint Jérôme aujourd’hui conservés aux musées de Stockholm et de Grenoble. Le Tricheur à l’as de carreau, Le Vielleur et le Saint Jérôme de Stockholm purent être
présentés ensemble lors de l’exposition des « Peintres de la réalité » à l’Orangerie des Tuileries en 1934, confirmant les hypothèses de Voss. Dans la notice qu’il consacrait au Tricheur du Louvre dans le catalogue de cette exposition, Charles Sterling mentionnait pour la première fois Le Tricheur à l’as de trèfle dans une collection particulière à Genève. Ce tableau demeura peu connu jusqu’à la première exposition monographique consacrée à Georges de La Tour à l’Orangerie des
Tuileries en 1972, au cours de laquelle ce tableau fut présenté comme un original de La Tour, quelques semaines avant l’acquisition du Tricheur à l’as de carreau par le Louvre. Le Tricheur à l’as de trèfle fut lui-même acquis par le Kimbell Art Museum neuf ans plus tard. Le tableau du Louvre est peint sur un seul lé. Il comprend trois couches de préparation : la plus profonde à l’ocre rouge ; la deuxième blanchâtre au carbonate de calcium ; la troisième grise, le carbonate de calcium étant
mêlé de noir. Le tableau a été restauré par Yves Lepavec et Jeanne Laurence Guinand en 1985.
Acquisition details
achat
Acquisition date
date : 1972
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Peintures
Location of object
Current location
Sully, [Peint] Salle 912 - Georges de La Tour et Les frères Le Nain, Salle 912 - Georges de La Tour (1593-1652)
Index
Mode d'acquisition
Bibliography
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 92-93, ill.coul., n°219
- Milovanovic, Nicolas, Le Louvre 1h30 Chrono. Le guide de la visite, Paris, Louvre éditions/ Hazan, 2018, p. 80-81, ill. coul.
- Museo Nacional del Prado (dir.), Georges de La Tour 1593-1652, cat. exp. (Madrid, Museo Nacional del Prado, du 23 février au 12 juin 2016), Madrid, Publishing Department, Museo Nacional del Prado, 2016, p. 28; 122, 123, 124, 125, 126, 127, coul, p. 125; détail, p. 28, p. 127, n° 17
- Feigenbaum, Gail, « Perfectly True, Perfectly False: Cardsharps and Fortune Tellers by Caravaggio and La Tour », dans Pericolo, Lorenzo (dir.), Caravaggio: reflections and refractions, Burlington, Ashgate, 2014, p. 253-271, p. 253-271, fig. 12.5 (n&b)
- Stone, David M., « Introduction: The Caravaggio Betrayals: The Lost Painter and the "Great Swindle" », dans Pericolo, Lorenzo (dir.), Caravaggio: reflections and refractions, Burlington, Ashgate, 2014, p. 1-12, p. 9
- Taking Time, Chardin's Boy building a House of Cards and other paintings, cat. exp. (Buckinghamshire, Waddesdon Manor, du 28 mars au 15 juillet 2012), Londres, Paul Hobberton Publishing, 2012, p. 14, ill. coul. p. 14, fig. 5
- Hilaire, Michel ; Hémery, Axel (dir.), Corps et ombres. Caravage et le caravagisme européen, cat. exp. (Montpellier, musée Fabre ; Toulouse, musée des Augustins, du 23 juin au 14 octobre 2012 ; Los Angeles, County Museum of Art, du 11 novembre 2012 au 10 février 2013 ; Hartford, Wadsworth Atheneum Museum, du 8 mars au 16 juin 2013), Milan, 5 Continents, 2012, p. 446; 447; 468; 469, n° 131
- Merlini, Valeria; Salmon, Dimitri; Storti, Daniela (dir.), Georges de La Tour à Milan: L'Adoration des bergers, Saint Joseph charpentier, cat. exp. (Milan, Palazzo Marino, 26 novembre 2011 - 8 janvier 2012), Milan, Skira, 2011, p. 23; 45; 52; 57; 70; 81; 156; 172, fig. 107, p. 98; fig. 159, p. 168; fig. 158, p. 169
- Caumon, Céline ; Le Rohellec, Jean ; Mollard-Desfour, Annie ; Saez Lacave, Pilar ; Vadon, Catherine ; Valeur, Bernard ; Varichon, Anne, Lumière sur la couleur, Paris, Editions de Monza, 2010, p. 96; 97, coul, p. 96; 97
- The Louvre and the masterpiece, cat. exp. (Atlanta (Etats-Unis), High Museum of Art, 11/10/2008-06/09/2009 ; Minneapolis (Etats-Unis), Minneapolis Institute of Arts, 18/10/2009-10/01/2010), Altlanta, Louvre Atlanta, 2009,
- The Louvre and the masterpiece, cat. exp. (Atlanta, High Museum of Art, 12 octobre 2008-6 septembre 2009, Minneapolis Institute of Arts, 18 octobre 2009-10 janvier 2010), Atlanta, High Museum of Art, 2008, cat. 78
- Orangerie, 1934 : les "peintres de la réalité" : avec la réimpression en fac-similé du catalogue de l’exposition de 1934 par Paul Jamot et Charles Sterling, cat. exp. (Paris, musée de l'Orangerie, 22 novembre 2006 - 5 mars 2007), Paris, Musée de l'Orangerie, 2006,
- Georges de la Tour, cat. exp. (Tokyo (Japon), National Museum of Western Art, 8 mars - 29 mai 2005), Tokyo, Musée national d’art occidental : Yomiuri Shimbun, 2005, p. 72-79, ill. coul., cat. 14
- Georges de La Tour, cat. exp. (Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 3 octobre 1997 - 26 janvier 1998), Paris, R.M.N., 1997, p. 146, 188-191, Fig. 35 (n&b), p. 147; p. 189 (coul.); p. 190 (détail), n° 34
- Rosenberg, Pierre ; Mojana, Marina, Georges de La Tour. Catalogue complet des peintures, Paris, Bordas, 1992, p. 63, p. 62 (détail); pp. 64-65 (coul.), pp. 66-67 (détails), n° 21
- Pétry, Claude ; Thuillier, Jacques (dir.), L'art en Lorraine au temps de Jacques Callot, cat. exp. (Nancy, musée des Beaux-Arts, 13 juin - 14 septembre 1992), Paris, Réunion des musées nationaux, 1992, p. 297-299, n° 99
- Loire, Stéphane, Musée du Louvre. Peintures françaises. XIVe-XVIIe siècles. Guide de visite, Paris, Réunion des musées nationaux, 1989, p. 61, ill. coul.
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 34, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : II, M-Z, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 248
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 198, 280, fig. 426, n° 426
- Thuillier, Jacques, Tout l'oeuvre peint de Georges de La Tour, Paris, Flammarion, 1973, p. 91, n&b, pl. XXVII-XXXII (coul.), n° 30
Exhibition history
- Georges de la Tour, Madrid (Espagne), Museo Nacional del Prado, 23/02/2016 - 12/06/2016
- Corps et ombres - Caravage et le caravagisme européen, Montpellier (France), Musée Fabre, 22/06/2012 - 14/10/2012, étape d'une exposition itinérante
- The Louvre and the Masterpiece, Minneapolis (Etats-Unis), Minneapolis Institute of Arts, 18/10/2009 - 10/01/2010, étape d'une exposition itinérante
- The Louvre and the Masterpiece, Atlanta (Etats-Unis), High Museum of Art, 12/10/2008 - 06/09/2009, étape d'une exposition itinérante
- Orangerie 1934 : les peintres de la réalité, Paris (France), Musée de l'Orangerie, 21/11/2006 - 05/03/2007
- Goerges de La Tour, Tokyo (Japon), National Museum of Western Art, 07/03/2005 - 29/05/2005
- Georges de La Tour, Paris (France), Galeries nationales du Grand Palais, 01/10/1997 - 26/01/1998
- Georges De La Tour and his world : masterpieces in focus, Fort Worth (Etats-Unis), Kimbell Art Museum, 01/02/1997 - 10/05/1997, étape d'une exposition itinérante
- Georges De La Tour and his world : masterpieces in focus, Washington (Etats-Unis), National Gallery of Art, 06/10/1996 - 05/01/1997, étape d'une exposition itinérante
- Prêt d'échange pendant la durée de l'exposition "Poussin" au Grand Palais, Saint-Petersbourg (Fédération de Russie), Musée de l'Ermitage, 27/09/1994 - 13/04/1995
- L'art à la Cour de Lorraine au temps de Jacques Callot, Nancy (France), Musée des Beaux-Arts, 15/06/1992 - 15/09/1992
Last updated on 09.03.2022
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.
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