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Scènes de la Légende de Saint-Etienne, d'une tenture de la Vie de Saint Etienne
1475 / 1525 (1er quart du XVIe siècle; 4e quart du XVe siècle = dernier quart du XVe siècle)
Place of creation : Bruxelles ; Paris
LAB 1125 ; CL 20201 ; LP 3497
Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
En dépôt : Musée national du Moyen-Âge - musée de Cluny, Paris
Inventory number
Numéro principal : LAB 1125
Numéro dépositaire : CL 20201
Autre numéro d'inventaire : LP 3497
Numéro dépositaire : CL 20201
Autre numéro d'inventaire : LP 3497
Artist/maker / School / Artistic centre
Gauthier de Campes
(Bruges, 1468 - Paris, après novembre 1530 et avant 1535), Cartonnier, Attribué à ?, attribution d'après style
Rasse, Guillaume de Tapissier ; Lissier, Attribué à ?
Rasse, Guillaume de Tapissier ; Lissier, Attribué à ?
Description
Object name/Title
Titre : Scènes de la Légende de Saint-Etienne, d'une tenture de la Vie de Saint Etienne
Type of object
tapisserie
Description/Features
la tenture de Saint Etienne provient du choeur de la cathédrale d'Auxerre, elle a été tissée vers les années 1500 à la demande de l'évêque Jean III Baillet (évêque d'Auxerre de 1477 à 1513). Elle est dédiée à saint Etienne, saint qui occupe une place toute particulière dans la liturgie chrétienne : premier martyr de la chrétienté car supplicié avant les apôtres, il est le premier diacre consacré. Les cartons sont actuellement attribués à un peintre flamand, Gauthier de Campes, né à Bruges en 1468 et dont l'activité est documentée à Paris entre 1500 et 1530. Le tissage, emprunt d'influences bruxelloises, pourraient être l'oeuvre de l'atelier de Guillaume de Rasse, maître tapissier à Paris ou d'un atelier de l'entourage de Colyn de Coter. Longue de 45 mètres, il s'agit d'un ensemble de 12 tapisseries historiées comportant 23 scènes qui évoquent quatre étapes de la vie de saint Etienne : son martyre, l'invention de ses reliques et leur translation à Constantinople, puis à Rome. Le récit s'inspire de textes canoniques et hagiographiques, principalement des Actes des apôtres, texte qui sert lui-même de source à la Légende dorée de Jacques de Voragine. Les 23 scènes se découpent en neuf pièces restituées. En bas de chaque scène, des cartouches rédigés en ancien français relatent la scène représentée, ce récit est complété par des phylactères en latin.
Cette sixième pièce de la tenture appartient au chapitre relatant la translation des reliques de saint Etienne à Constantinople. Cet épisode, comportant trois scènes (scènes 15, 16 et 17), est rapporté dans une lettre d'Anastase : une noble femme de Constantinople ramène le corps de son mari, mort à Jérusalem et emporte par erreur celui de saint Etienne. La scène de gauche (n° 15), représente la femme du sénateur de Constantinople accompagnée d'un messager. Ils rencontrent l'évêque de Jérusalem dans l'oratoire de Saint-Etienne. Le prélat écoute la lecture qui lui est faite du billet envoyé par l'empereur. La scène centrale (n° 16), représente la femme du sénateur et sa suite s'embarquant avec le tombeau de celui qu'elle croit être son mari. Or il s'agit du tombeau du saint. Une tempête éclate et Saint-Etienne apparaît (à gauche dans la scène). Dans la partie droite, des démons s'enfuient à la vue du saint. Des anges apparaissent en haut de la scène. La dernière scène, à droite (n° 17), représente l'arrivée du corps de Saint-Etienne à Constantinople. Il est accueilli par l'évêque, Eusèbe de Constantinople, et sa suite.
Cette sixième pièce de la tenture appartient au chapitre relatant la translation des reliques de saint Etienne à Constantinople. Cet épisode, comportant trois scènes (scènes 15, 16 et 17), est rapporté dans une lettre d'Anastase : une noble femme de Constantinople ramène le corps de son mari, mort à Jérusalem et emporte par erreur celui de saint Etienne. La scène de gauche (n° 15), représente la femme du sénateur de Constantinople accompagnée d'un messager. Ils rencontrent l'évêque de Jérusalem dans l'oratoire de Saint-Etienne. Le prélat écoute la lecture qui lui est faite du billet envoyé par l'empereur. La scène centrale (n° 16), représente la femme du sénateur et sa suite s'embarquant avec le tombeau de celui qu'elle croit être son mari. Or il s'agit du tombeau du saint. Une tempête éclate et Saint-Etienne apparaît (à gauche dans la scène). Dans la partie droite, des démons s'enfuient à la vue du saint. Des anges apparaissent en haut de la scène. La dernière scène, à droite (n° 17), représente l'arrivée du corps de Saint-Etienne à Constantinople. Il est accueilli par l'évêque, Eusèbe de Constantinople, et sa suite.
Inscriptions
Inscription :
armoiries de Jean II Baillet sur la colonne centrale : « D’azur, à une bande d’argent, accompagnée de deux amphistères d’or »
dans le cartouche sous la scène de droite, n° 17 : "Com(m)e ils vi(n)dre(n)t abiza(n)ce ou le coprs / s(aint) estien(n)e fut hon(n)orableme(n)t receu / par eusebe evesque du lieu" (transcription : Comment ils vinrent à Byzance où le corps de saint Étienne fut honorablement reçu par Eusèbe, évêque
du lieu)
dans le cartouche sous la scène 15 : "Com(m)et la fem(m)e de alixandre senate(ur) de co(n)stantinople acco(m)paignet du(n) herault porta(n)t l(ett)res de p(ar) le(m)pere(ur) / dema(n)de co(n)gie alevesque de jherusale(m) de tra(n)sporter e(n) co(n)sta(n)tinople le corps de son feu mary lequel sept ans / par ava(n)t estoit morts en jherusale(m) e(t) sepulture pres le corps s(aint) estien(n)e en ung oratouire edifie p(ar) le d(it) senate(ur) en lone(ur) du dit s(aint) estien(n)e". (transcription : Comment la femme d’Alexandre, sénateur de
Constantinople, accompagnée d’un héraut,
apporte une lettre par laquelle l’empereur supplie l’évêque de Jérusalem d’autoriser la veuve à transporter à Constantinople, le corps de son feu mari. Sept ans auparavant, son mari était mort à Jérusalem, sa sépulture était auprès de celle de saint Étienne, dans un oratoire édifié par le dit sénateur en l’honneur de saint Étienne (Lettre d'Anastase, J.-P. Migne, Patrologie latine, 1845, p. 820; La Légende dorée II, p. 469))
dans le cartouche sous la scène 16 : "Com(m)e(n)t icelle dame cuida(n)t transporter le corps de son mary pri(n)t le / corps S(aint) estienne adont se leva grant tempeste sur lamer / mais s(aint) estienne saparut a eulx qui les sauva" (transcription du cartouche : Comment cette dame voulant transporter le corps de son mari prit le corps de saint Étienne. Une grande tempête se leva sur la mer mais saint Étienne leur apparut qui les sauva (Lettre d'Anastase, J.-P. Migne, Patrologie latine, 1845, p. 820-822; La Légende dorée II, p. 469))
dans les phylactères de la partie supérieure de la scène 16 : Saint Étienne : C’est moi, ne craignez rien
(ego su(m) noli timere)
Les anges : Saint Étienne protomartyr cher à Dieu,
qui bien qu’accusé de toutes parts, dans ta vertu de
charité, as prié Dieu pour tes ennemis
(Sancte dei preciose p(ro)thomartir steph(a)ne qui
virtute caritatis / arcutullus undique d(omi)n(u)m pro
inimico exorasti populo)
La femme du sénateur à sa suite : Qu’est-ce qui
nous arrive ? Car les esprits parlent derrière nous
de saint Étienne
(qui(d) e(st) q(uo)d nobis accidit q(uia) sp(irite)s /
clama(n)t post nos de s(an)ct(o) step(ha)no) Les démons : Le serviteur de Dieu vient qui a été lapidé
par les juifs. Malheur à nous, car il brûle vivement.
Où fuir ses terribles menaces ?
(Servus dei ve(n)it q(ui) lapidat(us) e(st) aiudeis vae
nob(is) q(uia) / urit nos acit(er) quo fugiem(us) minas
ei(us) t(er)ribilis) ("Saint Etienne protomartyr cher à Dieu, qui bien qu'accusé de toutes parts, dans ta vertu de charité, as prié Dieu pour tes ennemis. Qu'est-ce qui nous arrive ? Car les esprits parlent derrière nous de Saint Etienne. C'est moi, ne craignez rien. Le serviteur de Dieu vient qui a été lapidé par les juifs. Malheur à nous, car il nous brûle vivement. Où fuir ses terribles menaces ?")
armoiries de Jean II Baillet sur la colonne centrale : « D’azur, à une bande d’argent, accompagnée de deux amphistères d’or »
dans le cartouche sous la scène de droite, n° 17 : "Com(m)e ils vi(n)dre(n)t abiza(n)ce ou le coprs / s(aint) estien(n)e fut hon(n)orableme(n)t receu / par eusebe evesque du lieu" (transcription : Comment ils vinrent à Byzance où le corps de saint Étienne fut honorablement reçu par Eusèbe, évêque
du lieu)
dans le cartouche sous la scène 15 : "Com(m)et la fem(m)e de alixandre senate(ur) de co(n)stantinople acco(m)paignet du(n) herault porta(n)t l(ett)res de p(ar) le(m)pere(ur) / dema(n)de co(n)gie alevesque de jherusale(m) de tra(n)sporter e(n) co(n)sta(n)tinople le corps de son feu mary lequel sept ans / par ava(n)t estoit morts en jherusale(m) e(t) sepulture pres le corps s(aint) estien(n)e en ung oratouire edifie p(ar) le d(it) senate(ur) en lone(ur) du dit s(aint) estien(n)e". (transcription : Comment la femme d’Alexandre, sénateur de
Constantinople, accompagnée d’un héraut,
apporte une lettre par laquelle l’empereur supplie l’évêque de Jérusalem d’autoriser la veuve à transporter à Constantinople, le corps de son feu mari. Sept ans auparavant, son mari était mort à Jérusalem, sa sépulture était auprès de celle de saint Étienne, dans un oratoire édifié par le dit sénateur en l’honneur de saint Étienne (Lettre d'Anastase, J.-P. Migne, Patrologie latine, 1845, p. 820; La Légende dorée II, p. 469))
dans le cartouche sous la scène 16 : "Com(m)e(n)t icelle dame cuida(n)t transporter le corps de son mary pri(n)t le / corps S(aint) estienne adont se leva grant tempeste sur lamer / mais s(aint) estienne saparut a eulx qui les sauva" (transcription du cartouche : Comment cette dame voulant transporter le corps de son mari prit le corps de saint Étienne. Une grande tempête se leva sur la mer mais saint Étienne leur apparut qui les sauva (Lettre d'Anastase, J.-P. Migne, Patrologie latine, 1845, p. 820-822; La Légende dorée II, p. 469))
dans les phylactères de la partie supérieure de la scène 16 : Saint Étienne : C’est moi, ne craignez rien
(ego su(m) noli timere)
Les anges : Saint Étienne protomartyr cher à Dieu,
qui bien qu’accusé de toutes parts, dans ta vertu de
charité, as prié Dieu pour tes ennemis
(Sancte dei preciose p(ro)thomartir steph(a)ne qui
virtute caritatis / arcutullus undique d(omi)n(u)m pro
inimico exorasti populo)
La femme du sénateur à sa suite : Qu’est-ce qui
nous arrive ? Car les esprits parlent derrière nous
de saint Étienne
(qui(d) e(st) q(uo)d nobis accidit q(uia) sp(irite)s /
clama(n)t post nos de s(an)ct(o) step(ha)no) Les démons : Le serviteur de Dieu vient qui a été lapidé
par les juifs. Malheur à nous, car il brûle vivement.
Où fuir ses terribles menaces ?
(Servus dei ve(n)it q(ui) lapidat(us) e(st) aiudeis vae
nob(is) q(uia) / urit nos acit(er) quo fugiem(us) minas
ei(us) t(er)ribilis) ("Saint Etienne protomartyr cher à Dieu, qui bien qu'accusé de toutes parts, dans ta vertu de charité, as prié Dieu pour tes ennemis. Qu'est-ce qui nous arrive ? Car les esprits parlent derrière nous de Saint Etienne. C'est moi, ne craignez rien. Le serviteur de Dieu vient qui a été lapidé par les juifs. Malheur à nous, car il nous brûle vivement. Où fuir ses terribles menaces ?")
Physical characteristics
Dimensions
Hauteur : 178 cm (gauche) ; Hauteur : 176 cm (droite) ; Largeur : 573 cm (haute) ; Largeur : 569 cm (basse)
Materials and techniques
Technique : tapisserie = tapisserie sur métier (techniques textile)
Matériau : laine (chaînes et trames)
Matériau : soie (trames)
Matériau : laine (chaînes et trames)
Matériau : soie (trames)
Places and dates
Date
Epoque / période : gothique (Occident->moyen âge) ; Renaissance (Occident)
Date de création/fabrication : vers 1500 et 1475 - 1500 et 1500 - 1525
Date de création/fabrication : vers 1500 et 1475 - 1500 et 1500 - 1525
Place of origin
Bruxelles (Europe->Belgique) (Lissier (exécution)) ; Paris (France->Ile-de-France = Ile de France)
History
Object history
commandée par l'évêque d'Auxerre, Jean III Baillet (évêque de 1477 à 1513) qui en fait don à la cathédrale Saint-Etienne en 1502 (première mention dans l’inventaire du trésor dressé en 1569). En 1776, les tapisseries sont mises en vente par le chapitre de la cathédrale d'Auxerre (cf. Auxerre, archives départementales de l'Yonne, archives écclésiastiques, chapitre cathédrale d'Auxerre, série G, cote G. 1805 (151 feuillets), registre des conclusions capitulaires du 6 août 1776 : " Messieurs, ne trouvant aucun endroit où ils puissent placer les tapisseries représentant l'Histoire de saint Etienne, ont conclu de les vendre...") et en septembre 1777, l'Hôtel-Dieu se porte acquéreur des tapisseries pour le prix de 400 livres. Vers 1830, deux tapisseries, parmi les 12 pièces cédées en 1777, sont distraites de la série. Les religieuses de l'Hôtel-Dieu les offrent au médecin de l'établissement, le docteur Maurache, en remerciement des soins gratuits qu'il prodiguait aux malades (cf. Dumonthier, 1919, p. 253-254). En 1838, un certain M. Parizeau les proposent au Musée du Louvre (cf. Paris, archives nationales, cote O/4/1774, exercice 1838, intendance générale de la liste civile sous le règne de Louis-Philippe : Musées royaux, mandats de paiement (1831-1847) : "n° 2843-Parizeau. Vente de deux anciennes tapisseries avec fragments, 1838"). Acquises par le Louvre, le 20 mai 1838 pour la somme de 1000 francs. Plus tardivement, en 1880, le musée de Cluny acquiert les 21 autres pièces de la tapisserie. Pour reconstituer l'ensemble, les deux tapisseries du Louvre sont déposées au musée de Cluny par décret du 17 octobre 1897 et inscrites à l'inventaire en 1918 sous les numéros CL. 20200, pour Lab 1125 et Cl. 20201, pour LAB 1126. Arrêté d'affectation 10 juillet 1986.
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Baillet, Jean III, Commanditaire (évêque d'Auxerre de 1477 à 1513)
Dr Maurache (don des religieuses de l'Hôtel-Dieu en sa faveur en 1830)
Parizeau, Vendeur (vente au musée du Louvre le 20 mai 1838)
Dr Maurache (don des religieuses de l'Hôtel-Dieu en sa faveur en 1830)
Parizeau, Vendeur (vente au musée du Louvre le 20 mai 1838)
Acquisition details
achat
Acquisition date
date : 20/05/1838 (d'acquisition)
Owned by
Etat
Held by
Musée du Louvre, Département des Objets d'art du Moyen Age, de la Renaissance et des temps modernes
On long-term loan to
Location of object
Current location
Paris (France), Musée du Moyen-Age et Thermes de Cluny
Index
Bibliography
- Girault, Pierre-Gilles, « Cartonniers de tapisseries à Bruges et Paris vers 1500 : Jan Fabiaen et Gautier de Campes », Studies in Western Tapestry, 2005, p. 1-4, Disponible sur : https://www.arts.kuleuven.be/studiesinwesterntapestry/e-articles_girault_fabiaen , p. 2 et note 10
- Weigert, Laura, Weaving Sacred Stories. French Choir Tapestries and the Performance of Clerical Identity, Ithaca, Cornell University, 2004, p. 81-83, 85-86, 91, 103, 118-119, fig. 39 a p. 90
- Leproux, Guy-Michel, La peinture à Paris sous le règne de François Ier, Paris, PUPS, 2001, p. 44, 48, 50 ou 52, 53, 74 et 81, fig. 12 p. 49 ; fig. 18 p. 51
- Tabbagh, Vincent, « Jean Baillet, un magistrat devenu pasteur », dans Histoire de Saint-Etienne, la tenture du choeur de la cathédrale d'Auxerre, cat. exp. (Auxerre, musée d'art et d'histoire, 2000), 2000, p. 17-35, p. 31-35
- Weigert, Laura ; Durand, Micheline (dir.), Histoire de saint Etienne. La tenture de choeur de la cathédrale d'Auxerre, cat. exp. (Auxerre, musée d'art et d'histoire, 2000), Auxerre, musée d'art et d'histoire, 2000, p. 9-11, 37-54
- Delmarcel, Guy, La Tapisserie flamande du XVe au XVIIIe siècle, Paris, Imprimerie Nationale, 1999, p. 48
- Hérold, Michel, « "Aux sources de l'"invention" : Gautier de Campes, peintre à Paris au début du XVIe siècle », Revue de l'Art, n° 120, 1998, p. 49-57, p. 54, note 11
- Histoires tissées : "la légende de saint Etienne", "Brocarts célestes" [réunit les catalogues des expositions "La légende de saint Étienne", au Palais des Papes et "Brocarts célestes", au Musée du Petit Palais], cat. exp. (Avignon, Palais des Papes et Petit Palais, 14 juin - 28 septembre 1997), Avignon, RMG-Palais des Papes, 1997,
- Joubert, Fabienne ; Lefébure, Amaury ; Bertrand, Pascal-François, Histoire de la Tapisserie. En Europe du Moyen Âge à nos jours, Paris, Flammarion, 1995,
- Souchal, Geneviève, « Précisions historiques sur l' Histoire de Saint Etienne d'Auxerre (Musée de Cluny) et la famille parisienne des Baillet (vers 1500) », Artes Textiles : Bijdragen tot de geschiedenis van de Tapijt-Borduur- en Textielkunst, vol. XI, 1986, p. 11-63, p. 24-32
- Masterpieces of French tapestry, cat. exp. (Londres, The Victoria and Albert Museum, 29/03-31/05/1947), Londres, The Art Council of Great Britain, 1947, n° ??
- A Handbook to the loan exhibition of French tapestries, mediaeval, Renaissance and modern from the public and private collections of France, cat. exp. (New-York, The Metropolitan Museum of Art, 21 novembre 1947 - 29 février 1948), New York, The Metropolitan Museum of Art, 1947, pl. IV, n° 56
- De Wandtapijten der Fransche Kathedralen en Paleizen en de Tapijtweefkunst van Heden, cat. exp. (Amsterdam, Rijksmuseum, 9 novembre-29 décembre 1946), Amsterdam, Association française d'action artistique, 1946,
- Vaivre, Jean-Bernard de, « Autour de la Dame à la licorne et d'autres tentures. I. Antoine II Le Viste, ses parents et alliés », Monuments et mémoires publiés par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Fondation Eugène Piot, 93, 2014, p. 65-128, p. 78-88, fig. 5 p. 81
- Zdanov, Sacha, « Quelle identité pour le maître de la légende de sainte Lucie? », Koregos. Revue et Encyclopédie Multimedia des Arts, n° 76, version 1, 2013, Disponible sur : http://www.koregos.org/fr/sacha-zdanov-quelle-identite-pour-le-maitre-de-la-legende-de-sainte-lucie/references/ , [n.p.], notes 94 et 95
- Saints de choeurs : tapisseries du Moyen âge et de la Renaissance, cat. exp. (Toulouse, Ensemble Conventuel des Jacobin, 24 avril - 31 aout 2004, Aix-en Provence, Musée des tapisseries, 17 septembre 2004 - 2 janvier 2005, Caen, Musée de Normandie, janvier - mai 2005), Milan, 5 Continents Ed., 2004, p. 27, fig. p. 29
- Joubert, Fabienne, La tapisserie médiévale, [Paris, Musée national du Moyen Âge - Thermes de Cluny], Paris, Réunion des musées nationaux, 2002, n° I
- Joubert, Fabienne, « La Tenture de choeur de Saint-Etienne d'Auxerre et la peinture bruxelloise vers 1500 », Revue de l'Art, n° 75, 1987, p. 37-42,
- Heinz, Dora, Europaïsche Wandteppiche I von den Anfängen der Bildwirkerei bis zum Ende des 16. Jahrhunderts, Brunswick, Klinkhardt & Biermann, 1963, p. 98
- Weigert, Roger-Armand, La tapisserie française, Paris, 1956, p. 88
- Göbel, Heinrich, Wandteppiche, vol. I, Die romanischen Länder, Leipzig, Klinkhardt & Biermann, 1928, p. 283-286
- Chatain, Annaïg, « Les arts figurés, miroir des prélats : la contribution de Jean Baillet à l'élaboration de l'iconographie épiscopale Auxerroise », dans Joubert, Fabienne, sous la dir. de (dir.), L'Artiste et le Clerc. La commande artistique des grands écclésiastiques à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVIe) (collection "Cultures et Civilisations médiévales" n° 36), Paris, PUPS, (Cultures et Civilisations médiévales), 2006, p. 133-151, p. 133, notes 1 à 3
- Joubert, Fabienne, « Images de la ville dans la tapisserie médiévale », dans Boone, Marc ; Lecuppre-Desjardin, Elodie ; Sosson, Jean-Pierre (dir.), Le verbe, l'image et les représentations de la société urbaine du Moyen age, actes du colloque int. tenu à Marche-en-Famenne du 24 au 27 octobre 2001, Anvers, Garant, 2002, p. 75-86, p. 76
- Joubert, Fabienne, La Tapisserie médiévale au musée de Cluny, [Paris, MNMA - Thermes de Cluny], Paris, RMN, 1987, p. 36-57, n° IV
- Migeon, Gaston, Les arts du Tissu. Nouvelle édition, revue et augmentée, Paris, Librairie renouard - H. Laurens, 1929, p. 334
- Göbel, Heinrich, Die Wandteppiche und ihre Manufakturen in Frankreich, Italien, Spanien und Portugal, I, Leipzig, Klinkhardt & Biermann, 1928, p. 283-286
- Dumonthier, Ernest, « Les tapisseries de saint Etienne du musée de Cluny », La Renaissance de l'art français et des industries de luxe, 1, 1919, p. 247-254, p. 247-254, fig. p. 252
- Demotte, Georges-Joseph, La tapisserie gothique, Paris / New York, 1924, p. 47-58
- Deshairs, Léon, « Chapitre XIX. La Tapisserie et le Mobilier au XVIe siècle. 1. La Tapisserie », dans Michel, André (dir.), Histoire de l'art depuis les premiers temps chrétiens jusqu'à nos jours, tome V. La Renaissance dans les pays du Nord. Formation de l'art classique moderne, Paris, librairie Armand Colin, 1913, p. 887-920, p. 892
- Guiffrey, Jules Joseph, Histoire des arts appliqués à l'industrie du Ve, à la fin du XVIIIe siècle., tome : VI, Les tapisseries du XIIe à la fin du XVIe siècle, Paris, E. Lévy, 1911, p. 94
- Migeon, Gaston, Les arts du tissu, Paris, Renouard : H. Laurens, 1909, p. 290
- Molard, Francis, « Histoire de l'ancien trésor de la cathédrale d'Auxerre », Bulletin de la Sociétée des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, vol. 46, 1892, p. 103-193, p. 113-114, 168 et 183 (n° 85)
- Guiffrey, Jules Joseph, Histoire de la Tapisserie depuis le Moyen Age jusqu'à nos jours, Tours, A. Mame et fils, 1886, p. 146
- Challe, Ambroise, « Procès-verbaux de la séance du 5 décembre 1880. Photographies des tapisseries de l'Hôtel-Dieu d'Auxerre », Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, vol. 34, 1880, p. XXXVII-XXXVIII, XXXVII-XXXVIII
- Mesnard, Jules, Les merveilles de l'exposition universelle de 1867, Paris, Impr. de Lahure, 1867, p. 19
- Laborde, Léon de, Notice des émaux, Bijoux et Objets divers exposés dans les galeries du musée du Louvre. Histoire et description, [Paris, musée du Louvre], Paris, Vinchon, imprimeur des musées impériaux, 1853, LAB 1125 p. 416
- Lebeuf, Jean (abbé), Mémoires de l'histoire ecclésiastique et civile de la ville d'Auxerre et son ancien diocèse, 1743, tome 2, Auxerre-Paris, Perriquet et Dumoulin, 1851, p. 94
- Lebeuf, Jean (abbé), Histoire de la prise d'Auxerre par les Huguenots et de la délivrance de la même ville. Les années 1567 & 1568, Auxerre, Jean-Baptiste Troche, 1723, xxxix
- Huchard, Viviane, « La tenture de la vie de saint Etienne de la cathédrale d'Auxerre », Un Mois. Une Oeuvre, octobre 1995,
- Souchal, Geneviève, « "Messeigneurs les Viste" et la "Dame à la Licorne" », Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, n° 2, vol. 141, juillet-décembre 1983, p. 209-267, p. 230, note 3 et 259, note 3
- Shepherd, Dorothy G, « Three tapestries from Chaumont », The Bulletin of the Cleveland Museum of Art, n° 7, vol. 48, septembre 1961, p. 159-177, p. 167-168
- Monceaux, Henri, « Les tapisseries de l'ancien chapitre d'Auxerre et la légende des reliques de saint Etienne », L'Art. Journal, n° 371, 5 février 1882, p. 106-117,
- Porée, Charles, « Procès-verbaux de la séance du 2 décembre 1906. Deux lettres offertes par M. Prou qui jettent quelques lumières sur l'odyssée des fameuses tapisseries de la cathédrale d'Auxerre », Bulletin de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, vol. 60, 1907 (1906), p. lxxxv-lxxxvi, lxxxvi
- Kings, Queens and Courtiers, art in early Renaissance France, cat. exp. (Chicago (Etats-Unis), The Art Institute of Chicago, 27 février - 30 mai 2011), Chicago / New Haven, The Art Institute of Chicago ; Yale University Press, p. 152-153, avec fig., n° 78
- Bresc-Bautier, Geneviève ; Taburet-Delahaye, Elisabeth ; Crépin-Leblond, Thierry (dir.), France 1500. Entre Moyen Age et Renaissance, cat. exp. (Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 6 octobre 2010 -10 janvier 2011), Paris, RMN, 2010-2011, p. 186 et 291
Last updated on 16.02.2023
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