Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 1/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 2/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 3/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 4/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 5/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 6/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 1/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 2/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 3/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 4/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 5/6
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts., image 6/6
Download
Next
Previous

Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts.

RF 29931, Recto
Département des Arts graphiques
Inventory number
RF 29931, Recto
Handwritten inventory reference:
vol.26, p.127
Collection
Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures
Artist/maker / School / Artistic centre
VIGEE Louis (1715-1767)
Ecole française

Description

Object name/Title
Portrait de femme, à mi-corps de trois quarts.
Description/Features
Commentaire :
Geneviève Monnier (Inventaire des Collections Publiques Françaises, Pastels des XVIIe et XVIIIe siècles, Musée du Louvre, 1972, n° 108. Le pendant de ce pastel est le RF 29330.

D'un père cordonnier qu'il ne connut que fort peu en raison de son décès prématuré, Louis Vigée n'était a priori pas destiné à devenir un portraitiste au pastel. Si l'on ne sait rien de sa formation,son talent semble cependant avoir été jugé suffisant pour lui permettre d'être reçu à l'Académie de Saint-Luc le 20 mars 1743. Dans les mêmes années, l'artiste signait et datait ses premiers portraits et témoignait alors d'une belle maîtrise qui devait beaucoup à l'exécution soignée, au rendu illusionniste des matières et à un sens certain de la psychologie. Pleine d'admiration pour son père, Élisabeth Louise Vigée Le Brun écrivait à ce sujet dans ses mémoires qu'il peignait fort bien au pastel et qu'il y avait même des œuvres de lui qui seraient dignes du « fameux Latour ». À la vue de la plupart des pastels conservés, la comparaison est aujourd'hui jugée audacieuse, car si l'on excepte les quelques portraits offrant un beau fini, l'essentiel de la production de Louis Vigée fut exécutée, non sans quelques faiblesses, d'une manière trop rapide et en reprenant toujours les
mêmes attitudes, que la clientèle ait appartenu au monde de l'aristocratie,de la finance ou bien des arts. Le couple anonyme (avec le RF 29930) offert en 1951 par Paul Gachet au musée du Louvre est en cela exemplaire. La pose de l'homme, de trois quarts, la main gauche glissée sous le gilet,et celle de son épouse avec son mantelet bordé de dentelles noires,s on manchon de fourrure, son bonnet tuyauté maintenu sur la tête au moyen d'un ruban rouge, sont ainsi communes à nombre d'autres effigies de l'artiste et des portraitistes du temps, en particulier dans les années 1750-1760. Les visages placides cherchent avant tout à fixer la ressemblance. Ce fut là ce qui était demandé par les modèles et reconnu par les amateurs. Au premier Salon de l'Académie de Saint-Luc auquel Vigée exposa en 1751, ses œuvres contribuaient avec celles de Mérelle, Verdier, Allais, Chevalier, Barrère, Mlle Saint-Martin et d'autres à former un ensemble dont la beauté saisissait, avec une satisfaction secrète, les personnes de goût, et fixaient celles disposées à en avoir. En 1752, les portraits du duc de Nivernois, ambassadeur extraordinaire auprès du Saint-Siège, et de Charles Natoire, directeur de l'Académie de France à Rome, marquaient les esprits par leur ressemblance. Il en était de même avec ceux du lieutenant général de police de la Ville de Paris, M. de Sartine, et de son épouse, montrés au Salon de 1764. Manifestement, ce don de saisir la ressemblance avait assuré à Louis Vigée reconnaissance et succès, au point même de lui permettre d'acquérir en 1761 une maison et un jardin à Neuilly (A.N., MC., LXXVII/279, 8 août 1761, cité par Jeffares, www.pastellists.com) (Xavier Salmon, Pastels du musée du Louvre XVIIe -XVIIIe siècles, Louvre éditions, Hazan, Paris, 2018, cat 140, p. 276-279).

Physical characteristics

Dimensions
H. 0,65 m ; L. 0,54 m
Materials and techniques
Pastel sur deux feuilles de papier gris-bleu à joints couvrants marouflées sur toile tendue sur son châssis d'origine. Signé, daté, vers le centre à gauche : 'L. Vigée'.
Les mesures du cadre sont : H : 00,77 ; L : 00,67 et profondeur : 00,065.
La restauration de cette œuvre a été rendue possible grâce au soutien de la Stockman Family Foundation avec la collaboration des American Friends of the Louvre en 2012.

History

Object history
Avec le RF 29930, collection de Paul Louis Lucien Gachet (1873-1962), fils du docteur Paul Ferdinand Gachet (1828-1909), ami de jeunesse de Vincent Van Gogh. Don par Paul Gachet au musée du Louvre en 1951. Les deux pastels ont été restaurés en 2012 grâce au soutien de la Stockman Family Foundation avec la collaboration des American Friends of the Louvre (dépoussiérage des toiles de rentoilage, élimination mécanique des moisissures, consolidation des déchirures sur les bords, mise en place dans un cadre emboîtant).
Collector / Previous owner / Commissioner / Archaeologist / Dedicatee
Dernière provenance : Gachet, Paul Louis Lucien
Acquisition details
don
Acquisition date
1951

Location of object

Current location
Réserve des pastels

The artwork can be seen by appointment in the Louvre's Prints and Drawings Study Room.

Index

Subjects
Techniques

Exhibition history

- En société. Pastels du musée du Louvre XVIIe-XVIIIe siècles
Etape :
Musée du Louvre, Paris, France - 06 juin - 10 septembre 2018
- Emailleurs et pastellistes du XVIIe au XIXe siècle
Etape :
Musée du Louvre, Paris, France - 28 avril - 05 septembre 1978
Organisée par : Musée du Louvre-Département des Arts Graphiques (Paris, France)
Last updated on 04.11.2021
The contents of this entry do not necessarily take account of the latest data.