La mort de Méléagre

INV 21661, Recto
NIII 19773
MA 12545
vol.9, p.164

Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures

Fiasella, Domenico (1589-1669)
Ecole piémontaise et génoise
(Newcome, Mary)

ANONYME FLAMAND XVIIè s

FERRARI Giovanni Andrea de (1598-1669)
(Mancini, F., 2017)

La mort de Méléagre

Etude préparatoire pour un tableau conservé à Gênes,collection particulière ('Le dessin à Gênes du XVIe au XVIIIe siècle', Musée du Louvre, Paris, 1985, P. 54, n° 44).

" L'attribution à Fiasella s'appuyait sur les liens stylistiques qui existent entre ce dessin et La Déposition du Christ (Inv. 17144), dont les figures et la disposition verticale et resserrée sont similaires. Il a été écrit que la source d'inspiration commune à ces feuilles serait La Mort d'Adonis peinte par Rubens et aujourd'hui conservée dans une collection particulière (Michael Jaffé, Rubens and Italy, New York, 1977, fig. 214). Les deux feuilles témoignent à notre sens de deux sensibilités distinctes. Le dessinateur a bien repris la disposition du corps inanimé qu'entoure le groupe féminin, mais si La Déposition se caractérise par un goût classicisant (Inv. 17144), La Mort de Méléagre fait plutôt preuve d'une dramatisation accentuée par la diagonale des corps qui se détache sur un fond construit à l'horizontale. Tout en restant proche de la composition de Fiasella, mais en l'inversant, Giovanni Andrea De Ferrari, auquel nous attribuons le dessin, croque ses longues silhouettes de manière douce et sûre, comme il le fait également sur le dessin des Saints autour d'un évêque du GDSPR (inv. 931) et sur celui de la Rencontre entre un homme et une femme et leurs cortèges du Statens Museum for Kunst à Copenhague (inv. GB 5604 ; Mary Newcome Schleier, Italian Drawings in the Department of Prints and Drawings, Statens Museum for Kunst, Copenhague, 2004, p. 87, no 49). Le tracé léger des carnations et les yeux en forme de triangle dessinés d'une pression de la sanguine apparaissent aussi sur le Saint Jérôme et sur La Déposition du GDSPR (inv. 1244 et inv. 2209). La critique a reconnu l'influence de Fiasella dans la dramatisation de ce dernier tableau et dans la construction de sa composition à l'aide de diagonales, selon une démarche qu'employait également Assereto (Franco Renzo Pesenti, La pittura in Liguria. Artisti del primo Seicento, Gênes, 1986, p. 328). Cette considération reflète la proximité de style de ces trois artistes." F. Mancini, 'Dessins italiens du musée du Louvre, Dessins génois, XVIe - XVIIIe siècle', Paris, 2017,n° 317.

H. 0,195 m ; L. 0,263 m

Appartenait aux "Albums dits de Maratta" de la collection Lambert Krahe.

Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.9, p.1601, chap. : Ecoles diverses, volume 34. (...) Numéro : 12545.Idem & Inconnus /&. Désignation des sujets : Volume 34, ayant pour titre : Disegni Studij di Autori diversi, tomo 13.#Il contient cent deux feuilles et cent soixante quinze dessins, études, etc., faits de différentes manières sur les cent premières feuilles. Origine : Idem & Collection nouvelle /&. Emplacement actuel : Idem & Calcographie du Musée Napoléon /&. Signe de recollement : Vu au crayon. Cote : 1DD41

Krahe, Lambert

Gênes, collection particulière, oeuvre en rapport

Méléagre

MYTHOLOGIES - Mort de Méléagre

pierre noire - sanguine