Texte manuscrit

INV 32602.2, Recto
NIII 15661
MA 12515

Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures

RABEL Daniel (1578-1637)
Ecole française
(Mariette, Pierre-Jean)

MARIETTE Pierre Jean (1694-1774)

Texte manuscrit

transcription du texte : : 'Non seulement Ce Recueil comprend le Ballet de la douairiere de Billebahaut qui fut danse par le Roi (Louis XIII) au / mois de fFervrier 1626 tant dans les salles du Louvre que dans / de l'hôtel de ville de Paris. Ballet dont on a une description imprimée à Paris dans la même année 1626. / j'y trouve encore [mot biffé remplacé par : ] nombre de figures qui certainement ont / rapport à d'autres Ballets les quels furent exécutés vers le / même temps & qui s'y trouvent confondus & hors leur / place. Telles sont les cinq pièces cottées 33bis, 34bis, 30, 35& / 36 que je crois devoir rapporter au Ballet des fees de st Germain qui fut dansé au Louvre en 1625 / & quelques unes qui sont sur la [fin ?] du Recueil & qui / sont certainement dépendantes du Ballet du château de Bicêtre & des personnes, animaux & esprits aux quels il sert de rendez / vous la Nuit, le quel Ballet fut dansé parb le Comte de Soissons au mois de mars au Louvre en présence de sa Majesté / & depuis à l'Arsenal & a la maison de Ville en 1632. On a des descriptions imprimées de ces ballets & silon pouvoit / en avoir [mot biffé remplacé par : ] communication, je ne doute pas qu'il ne fut possible de / ranger les pieces de ce recueil dans l'ordre quelles doivent avoir, & qui malheureusement, faut d'en [mot biffé remplacé par : ] avoir pu faire une plus juste application / se trouve interverti. Durest, on ne peu [deux mots illisibles : trop priser ( ?)] ce bel / ouvrage qui fait avec le plus grand soin connoître / quelle étoit la forme des Spectacles qui se donnoien ( ?) a (...).'
Estelle Moulineau note que ce texte est de la main de Pierre-Jean Mariette (dans "L'album Rabel du Musée du Louvre : un recueil de dessins de costumes de ballets burlesques" dans " 'Les fées des forêts de Saint Germain', 1625. Un ballet royal de buffonesque humeur ». p. 79-122. Centre d'études supérieures de la Renaissance. Université François-Rabelais de Tours. CMBV. Edité par Thomas Leconte, 2012).
BIBLIOGRAPHIE : Pierre Rosenberg, en collaboration avec Laure Barthélémy-Labeeuw, Les dessin de la collection Mariette, Ecole française, tome II, F-W, Lots de fin de vente, Anonymes, Refusés, Milan, Electa, 2011, p. 1225-1317 ;

Description de l'album :
Recueil oblong relié en maroquin rouge, doré au fer, contenant les dessins du Ballet des fées des forêts de Saint Germain, dansé le 9 février 1625, le Ballet de la Douairière de Billebahaut dansé par Louis XIII en février 1626 dans la salle du Louvre, puis à l'Hostel de Ville de Paris et le Ballet du chasteau de Bicêtre dansé le 8 mars au Louvre, à l'Arsenal et à l'Hôtel de Ville (INV. 32602 à 32693). 2 pages de garde, 95 feuillets sans foliotation continue, dont 90 dessinés et 1, le 52ème, portant un dessin rapporté. Note ms. au folio 1 (Inv. 32602.2) transcrivant un texte du 'Mercure françois' (t. XII, p. 188) relatif au Ballet de la douairière de Billebahaut. Note ms. de Mariette intercalée entre les folios 2 et 3 indiquant les ballets contenus dans le recueil et l'auteur des dessins, Daniel Rabel, et jugeant de l'indécence des costumes 'Non seulement Ce Recueil comprend le Ballet de la douairiere de Billebahaut qui fut danse par le Roi (Louis XIII) au / mois de fFervrier 1626 tant dans les salles du Louvre que dans / de l'hôtel de ville de Paris. Ballet dont on a une description imprimée à Paris dans la même année 1626. / j'y trouve encore [mot biffé remplacé par : ] nombre de figures qui certainement ont / rapport à d'autres Ballets les quels furent exécutés vers le / même temps & qui s'y trouvent confondus & hors leur / place. Telles sont les cinq pièces cottées 33bis, 34bis, 30, 35& / 36 que je crois devoir rapporter au Ballet des fees de sty Germainqui fut dansé au Louvre en 1625 / & quelques unes qui sont sur la [fin ?] du Recueil & qui / sont certainement dépendantes du Ballet du château de Bicêtre & des personnes, animaux & esprits aux quels il sert de rendez / vous la Nuit, le quel Ballet fut dansé parb le Comte de Soissons au mois de mars au Louvre en présence de sa Majesté / & depuis à l'Arsenal & a la maison de Ville en 1632. On a des descriptions imprimées de ces ballets & silon pouvoit / en avoir [mot biffé remplacé par : ] communication, je ne doute pas qu'il ne fut possible de / ranger les pieces de ce recueil dans l'ordre quelles doivent avoir, & qui malheureusement, faut d'en [mot biffé remplacé par : ] avoir pu faire une plus juste application / se trouve interverti. Durest, on ne peu [deux mots illisibles : trop priser ( ?)] ce bel / ouvrage qui fait avec le plus grand soin connoître / quelle étoit la forme des Spectacles qui se donnoien ( ?) a / la cour de France dans le courant [commencement] du dernier siècle. Il y regnoit / un grand air de magnificence, mais [plusieurs mots biffés remplacés par : ] il faut avouer qu'une / bassesse d'idées les déshonnoroit. Elle nous revolteroit aujourd'hui. On ne souffriroit certaine[men]t point sur scene certaines figures trop grotesques et trop indécentes dont on s'amusoit alors. / Les Mœurs ne sont certain[emen]t pas meilleures, mais il y a plus de politesse & sans entrer dans de plus logs détails / qui oseroit donner en spectacle, comme on le fit pourlors / les figures du Maquereau et de ses deux garces dans des habits qui ajoutent encore à l'idée obscene / que le nom de ces personnages [mot biffé remplacé par : ] impriment seul dans les esprits. / Celui qui a desssiné toutes ces figures deces ballets / ne peut être que Daniel Rabel qui (ainsi que le remarque l'abbé de Villeloin dans son Paris à l'article des Peintres pag. 10) / avoit un talent particulier pour inventer des ballets & y étoit fort employé.'. Au verso de la page de la 1ère page de garde, à la plume et encre brune: 'N 1441', et, à la mine de plomb : 'N° 12515'. Folio 50 coupé. H. 0,30 ; L. 0,45.

encre brune à la plume

P.-J. Mariette, note de sa main après le fol. 2 avec le titre des ballets, le nom de l'auteur des dessins et une critique de leur indécence ; Abecedario de P. J. Mariette..., s.d. (1770), éd. par Ph. de Chennevières et A. de Montaiglon, Archives de l'art français, 6 vol., Paris, 1851-1860, vol. IV p. 232 note 1; sa vente, Paris, 1775, n° 1421 du Catalogue raisonné des différents objects de curiosités dans [.] le Cabinet de feu M. Mariette établi par Fr. Basan, Paris, 1775: 'un volume in folio oblong, en maroquin, contenant cent quinze feuilles de Figures très grotesques, colorées avec soin, et dont les étoffes sont rehaussées d'or et d'argent; elles représente le grand bal de la douairière de Billebahaut, donné par le roi en février 1626 au Louvre et à la Maison de Ville, où le Comte de Soissons et autres Seigneurs se distinguèrent; cette suite est très amusante, on y a joint un explication imprimée dans le style du temps' - Acheté 145 livres par Lempereur pour le Cabinet du Roi.Inventaire du Musée Napoléon. Dessins. Vol.8, p.1581, chap. : Ecole française, Volume 4. (...) Numéro : 12515. Nom du maître : Rabel, Daniel. Désignation des sujets : Volume 4 n° 33 à l'encre. Un volume de forme oblongue, relié en veau maroquiné, et doré sur tranche ; il contient quatre vingt quatorze dessins faits pour le ballet de la Douairière de Billebahaut, dansé par le Roi et M. le comte de Soissons, en 1626. Ces dessins sont faits à la plume et à l'aquarelle. On les attribue à Daniel Rabel, peintre, qui dans son temps avait de la réputation pour ses sortes de compositions. Les dessins de feuilles 49, 50 et 94, sont attachés sur papier et p. 1582 paraissent être d'une autre main. Une note de Mr. Mariette, en tête du volume, donne des renseignemens sur ce ballet. Origine : Collection ancienne. Emplacement actuel : Calcographie du Musée Napoléon. Observations : Remis à M. De Cailleux le 14 février 1828 à l'encre. Signe de recollement : Vu au crayon#94 Vu au crayon. Cote : 1DD40

Dernière provenance : Mariette, Pierre-Jean

1775

danse - ballet

encre brune à la plume