L'Enfance de Bacchus

RFML.AG.2019.10.1, Recto

Département des Arts graphiques
Cabinet des dessins
Fonds des dessins et miniatures

Pajou, Augustin (1730-1809)
Ecole française

L'Enfance de Bacchus

Marianne Roland Michel, « Dessiner à Rome au temps de Pajou » in Augustin Pajou et ses contemporains, Actes du colloque du musée du Louvre, 7-8 novembre 1997, Paris 1999, p. 285-308.
James David Draper et Guilhem Scherf, Augustin Pajou dessinateur en Italie 1752-1756, Société de l'histoire de l'Art français, Archives de l'Art français, Nouvelle période - Tome XXXIII, 1997, fig. 3, p. 11 (localisation inconnue), note 28, p. 44.
James David Draper et Guilhem Scherf, Pajou, sculpteur du Roi, 1730-1809, exposition Paris, musée du Louvre et New York, Metropolitan Museum of Art, 1997-1998, cité et repr, fig. 15, dans la notice 17, p. 52 et cité p. 379.
Emmanuelle Brugerolles (éd), Suite française, dessins de la collection Jean Bonna, exposition Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts et Genève, musée d'art et d'histoire, 2006-2007, cat. n° 53 (notice Hélène Meyer) ;
Nathalie Strasser, Dessins français du XVIe au XVIIIe siècle - Collection Jean Bonna, Genève, 2016, cat. n° 70, p. 164-165, repr.
Réapparue au début du XXe siècle, cette feuille, signée et datée 1755, du séjour italien de l'artiste, quand il est pensionnaire à l'Académie de France à Rome (1752-1756), est alors mentionnée comme non localisée. Elle est rapprochée d'une autre feuille, datée 1754, par l'analogie de son sujet bachique, sa technique mixte et ses dimensions (Los Angeles, Grunwald Center of the Graphic Arts, University of California). Ces deux œuvres, qui ont pu être considérées comme des pendants, font en outre partie de celles qui furent envoyées au marquis de Marigny, qui recevait régulièrement les œuvres des pensionnés pour juger de leur progrès. Il remarque en effet une Bacchanale de Pajou dont il vante les mérites dans une lettre à Natoire (septembre 1755) : Son esquisse d'un sujet de satires m'a paru surtout très ingénieusement composée, touchée avec beaucoup de goût et de caractère (Anatole de Montaiglon et Jules Guiffrey, Correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome avec les Surintendants des bâtiments du Roi, Paris, 1887-1912, t. IX, p. 71 - 104). La technique élaborée de ce dessin, mêlant encres et sanguine, en fait une œuvre à part entière tandis que son sujet arcadien révèle les sources de l'artiste : on reconnaît dans le jeune faune jouant de la flûte à droite, une sculpture romaine de la collection Borghèse, aujourd'hui au Louvre (Ma 594), et, dans la figure de femme de dos, un emprunt à La Gloria de Titien, œuvre bien connue par la gravure.
Hélène Meyer, 'Pajou dessinateur' in Grande Galerie, automne 2019, n°49, pp.28-29, repr.

H. 0,419 m ; L. 0,56 m

Crayon, sanguine, plume et encre brune, lavis d'encres et de sanguine, rehauts de blanc. Daté et signé : Pajou, fait a Romae / 1755

1755

Le dessin est réapparu au début du XXe siècle : vente Paris, Hôtel Drouot, 12 mai 1937, Dessins anciens, Tableaux, Pastels, composant la Collection de Monsieur S., n° 83, repr. en noir et blanc, La famille du satyre - Collection particulière, Paris - Osenat, vente Fontainebleau, 21 décembre 1997, sans n° - Galerie Didier Aaron, Paris, Londres, New-York, Catalogue V, n° 8, La famille du satyre, repr. en coul. - Jean Bonna, Genève, acquis auprès de la galerie précédente en 2002, puis vente Christie's, Paris, 27 mars 2019, Dessins anciens et du XIXe siècle, incluant des œuvres de la collection Jean Bonna, n° 93, repr. en coul., La Famille du satyre ou L'Enfance de Bacchus ; préemption. Commission du 21 mars 2019.

Dernière provenance : Bonna, Jean

achat

2019

Paris, Musée du Louvre, département des Antiquités Grecques, Etrusques et Romaines, oeuvre en rapport - Los Angeles, Grunwald Center of the Graphic Arts, University of California, oeuvre en rapport

Bacchus - Marigny, Abel-François Poisson de Vandières, marquis de+ - Borghèse, collection particulière, oeuvre en rapport

Vecellio, Tiziano, La Gloire - Enfance de Bacchus