Numéro d’inventaire
Numéro principal : RF 1986 61
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
Boullogne, Louis II de, dit Le Jeune
dit aussi , Le Jeune (Paris, 1654 - Paris, 1733)
France École de
France École de
Autres attributions :
Ancienne Attribution : Le Sueur, Eustache
(Paris, 1616 - Paris, 1655)
description
Dénomination / Titre
Titre : Minerve protectrice des Arts
Ancien titre : La Naissance de Minerve
Ancien titre : La Naissance de Minerve
Description / Décor
Esquisse
Inscriptions
Nature de marque :
cachet de cire (Pierre Louis Eveillard de Livois)
cachet de cire (Pierre Louis Eveillard de Livois)
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur avec accessoire : 0,455 m ; Largeur avec accessoire : 0,458 m ; Diamètre : 0,324 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
4e quart du XVIIe siècle (vers 1681 - 1682)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique
Pierre Louis Éveillard, marquis de Livois (1736-1790) ; sa vente après décès, Angers, 1791, no 161 (E. Le Sueur). – Didier Chéreau, marchand de tableaux à Paris ; don de ce dernier, en 1986.
Commentaire
Esquisse, peinte vers 1681-1682, pour un panneau du décor du plafond du cabinet des Beaux-Arts de la maison de Charles Perrault à Paris, rue des Bons-Enfants. Ce plafond comprenait onze compositions par Louis de Boullogne, Charles de La Fosse, René Antoine Houasse, Alexandre Ubeleski, Antoine Coypel, Friquet de
Vaurose, Claude II Audran, Michel II Corneille, Jean-Baptiste Corneille et Bon Boullogne, le frère aîné de Louis. L’iconographie célébrait les arts – musique, éloquence, poésie, peinture, sculpture, architecture, optique et mécanique – autour de la figure d’Apollon accompagné par les Muses et flanqué, dans deux compositions séparées, de Minerve et Mercure. Ce décor a été détruit en 1685 en raison de l’aménagement de la place des Victoires. On connaît précisément la disposition du décor grâce à une gravure de Jean Dolivart insérée dans un recueil publié par Charles Perrault en 1690 : Le Cabinet des Beaux-Arts ou Recueil
d’estampes gravées d’après les tableaux d’un plafond où les beaux-arts sont représentés avec l’explication de ces mêmes tableaux. La composition de Louis II de Boullogne a été gravée par Étienne Baudet pour ce recueil. Elle flanquait le compartiment central de La Fosse dans la partie plate du plafond, les allégories des Arts étant disposées dans la voussure. Outre l’esquisse de Louis de Boullogne au Louvre, deux fragments de ce décor sont aujourd’hui connus : la composition de
Houasse, L’Éloquence, conservée au musée de Brest, et celle de Coypel, La Musique, qui est passée en vente publique chez Sotheby’s New York, le 29 janvier 2015, no 87. Une variation de la composition de La Fosse, Apollon et les Muses, est marouflée dans le plafond du salon de musique de l’hôtel Hottinguer à Paris. Le tableau de Louis de Boullogne porte au revers, sur la traverse verticale du châssis, un cachet de cire rouge avec les armes de Pierre Louis Éveillard de Livois, propriétaire de l’oeuvre à la fin du xvIIIe siècle.
Pierre Louis Éveillard, marquis de Livois (1736-1790) ; sa vente après décès, Angers, 1791, no 161 (E. Le Sueur). – Didier Chéreau, marchand de tableaux à Paris ; don de ce dernier, en 1986.
Commentaire
Esquisse, peinte vers 1681-1682, pour un panneau du décor du plafond du cabinet des Beaux-Arts de la maison de Charles Perrault à Paris, rue des Bons-Enfants. Ce plafond comprenait onze compositions par Louis de Boullogne, Charles de La Fosse, René Antoine Houasse, Alexandre Ubeleski, Antoine Coypel, Friquet de
Vaurose, Claude II Audran, Michel II Corneille, Jean-Baptiste Corneille et Bon Boullogne, le frère aîné de Louis. L’iconographie célébrait les arts – musique, éloquence, poésie, peinture, sculpture, architecture, optique et mécanique – autour de la figure d’Apollon accompagné par les Muses et flanqué, dans deux compositions séparées, de Minerve et Mercure. Ce décor a été détruit en 1685 en raison de l’aménagement de la place des Victoires. On connaît précisément la disposition du décor grâce à une gravure de Jean Dolivart insérée dans un recueil publié par Charles Perrault en 1690 : Le Cabinet des Beaux-Arts ou Recueil
d’estampes gravées d’après les tableaux d’un plafond où les beaux-arts sont représentés avec l’explication de ces mêmes tableaux. La composition de Louis II de Boullogne a été gravée par Étienne Baudet pour ce recueil. Elle flanquait le compartiment central de La Fosse dans la partie plate du plafond, les allégories des Arts étant disposées dans la voussure. Outre l’esquisse de Louis de Boullogne au Louvre, deux fragments de ce décor sont aujourd’hui connus : la composition de
Houasse, L’Éloquence, conservée au musée de Brest, et celle de Coypel, La Musique, qui est passée en vente publique chez Sotheby’s New York, le 29 janvier 2015, no 87. Une variation de la composition de La Fosse, Apollon et les Muses, est marouflée dans le plafond du salon de musique de l’hôtel Hottinguer à Paris. Le tableau de Louis de Boullogne porte au revers, sur la traverse verticale du châssis, un cachet de cire rouge avec les armes de Pierre Louis Éveillard de Livois, propriétaire de l’oeuvre à la fin du xvIIIe siècle.
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Chéreau, Didier, Donateur
Mode d’acquisition
don
Date d’acquisition
date : 1986
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
non exposé
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 27, ill.coul., n°40
- L'apothéose du geste : l'esquisse peinte au siècle de Boucher et Fragonard, cat. exp. (Strasbourg, Musée des beaux-arts, Palais Rohan, 7 juin-14 septembre 2003 ; Tours, Musée des beaux-arts de Tours, 11 octobre 2003-11 janvier 2004), Strasbourg - Paris, Les Musées de Strasbourg - Hazan, 2003, n°3
- Lallement, Nicole, « Inventaire des tableaux à sujets musicaux du musée du Louvre. II. La peinture française des XVIIe et XVIIIe siècles », Musiques, images et instruments, Num. spécial : n°3, Timbres, nouvelles sensibilités au XVIIIe siècle, 1998, p. 187-219, n°6
- Guicharnaud, Hélène, « L'oeuvre mythologique gravé de Louis de Boullogne », Gazette des Beaux-Arts, Décembre, 1994, p.233-242, p. 233-234
- Foucart, Jacques (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du Département des Peintures (1983-1986), Paris, R.M.N., 1987, p. 112-113
- Mirimonde, Albert Pomme de, L’Iconographie musicale sous les rois bourbons : la Musique dans les arts plastiques (XVIIe-XVIIIe siècles), 2 vol., Paris, A. et J. Picard, 1975, p. 31
Expositions
- L'apothéose du geste : l'esquisse peinte, Tours (France), Musée des Beaux-Arts, 10/10/2003 - 11/01/2004, étape d'une exposition itinérante
- L'apothéose du geste : l'esquisse peinte, Strasbourg (France), Musée des Beaux-Arts, 06/06/2003 - 15/09/2003, étape d'une exposition itinérante
Dernière mise à jour le 26.07.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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