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Saint Gervais et saint Protais, amenés devant Astasius, refusent de sacrifier à Jupiter
vers 1652
INV 8019 ; MR 2039
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 913
Aile Sully, Niveau 2
Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 8019
Autre numéro d'inventaire : MR 2039
Autre numéro d'inventaire : MR 2039
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Saint Gervais et saint Protais, amenés devant Astasius, refusent de sacrifier à Jupiter
Description / Décor
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 3,57 m ; Largeur : 6,84 m ; Largeur avec accessoire : 7,27 m
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Milieu du XVIIe siècle (vers 1652)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique
Église Saint-Gervais-Saint-Protais, Paris ; saisi à la Révolution puis remis au Muséum (Louvre), 1794 (cf. A.M.M.F., 1883-1897) ; exposé dans la Grande Galerie, 1810 (cf. Notice, 1810).
Commentaire
Ce carton de tapisserie fait partie de la tenture de l’Histoire de saint Gervais et saint Protais. Celle-ci a été commandée en 1651 à Eustache Le Sueur par les marguilliers de la paroisse d’après les sujets définis par le curé de l’église, le père Charles François Talon. Le Sueur n’a peint qu’un seul carton, celui qui nous intéresse ici. Il a donné le dessin du second, La Flagellation de saint Gervais, qui a été peint par Thomas Goussé, son beaufrère (musée des Beaux-Arts de Lyon). Après la mort de Le Sueur en 1655, la commande échut à Sébastien Bourdon, puis à Philippe de Champaigne en 1657. La tenture, qui comprend six pièces de tapisserie, est consacrée à la vie de deux frères jumeaux, saint Gervais et saint Protais, fils de sainte Valérie et saint Vital, qui furent martyrisés sous Néron, lors de la première persécution des chrétiens. Arrêtés eux-mêmes sur ordre de Néron, les deux frères refusèrent de sacrifier à Jupiter. Ils furent flagellés puis décapités. Dans ce premier tableau, Eustache Le Sueur les représente refusant de sacrifier devant une statue de Jupiter. La source principale du cycle est La Légende dorée de Jacques de Voragine. Sur cette tenture, voir aussi INV. 1131 et INV. 1130. Deux autres cartons, L’Invention de corps de saint Gervais et saint Protais et La
Flagellation de saint Gervais, peints respectivement par l’atelier de Philippe de Champaigne et par Thomas Goussé, ont été envoyés au musée des Beaux-Arts de Lyon en 1811 ; un carton de Sébastien Bourdon, représentant La Décollation de saint Protais, a été déposé au musée des Beaux-Arts d’Arras en 1938. Plusieurs dessins préparatoires pour le carton de Le Sueur sont conservés au musée du Louvre, au musée Atger à Montpellier, au musée des Beaux-Arts de Lyon, au Metropolitan Museum à New York, à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris et en collection particulière (cf. Mérot, 1987, p. 303-304).
Église Saint-Gervais-Saint-Protais, Paris ; saisi à la Révolution puis remis au Muséum (Louvre), 1794 (cf. A.M.M.F., 1883-1897) ; exposé dans la Grande Galerie, 1810 (cf. Notice, 1810).
Commentaire
Ce carton de tapisserie fait partie de la tenture de l’Histoire de saint Gervais et saint Protais. Celle-ci a été commandée en 1651 à Eustache Le Sueur par les marguilliers de la paroisse d’après les sujets définis par le curé de l’église, le père Charles François Talon. Le Sueur n’a peint qu’un seul carton, celui qui nous intéresse ici. Il a donné le dessin du second, La Flagellation de saint Gervais, qui a été peint par Thomas Goussé, son beaufrère (musée des Beaux-Arts de Lyon). Après la mort de Le Sueur en 1655, la commande échut à Sébastien Bourdon, puis à Philippe de Champaigne en 1657. La tenture, qui comprend six pièces de tapisserie, est consacrée à la vie de deux frères jumeaux, saint Gervais et saint Protais, fils de sainte Valérie et saint Vital, qui furent martyrisés sous Néron, lors de la première persécution des chrétiens. Arrêtés eux-mêmes sur ordre de Néron, les deux frères refusèrent de sacrifier à Jupiter. Ils furent flagellés puis décapités. Dans ce premier tableau, Eustache Le Sueur les représente refusant de sacrifier devant une statue de Jupiter. La source principale du cycle est La Légende dorée de Jacques de Voragine. Sur cette tenture, voir aussi INV. 1131 et INV. 1130. Deux autres cartons, L’Invention de corps de saint Gervais et saint Protais et La
Flagellation de saint Gervais, peints respectivement par l’atelier de Philippe de Champaigne et par Thomas Goussé, ont été envoyés au musée des Beaux-Arts de Lyon en 1811 ; un carton de Sébastien Bourdon, représentant La Décollation de saint Protais, a été déposé au musée des Beaux-Arts d’Arras en 1938. Plusieurs dessins préparatoires pour le carton de Le Sueur sont conservés au musée du Louvre, au musée Atger à Montpellier, au musée des Beaux-Arts de Lyon, au Metropolitan Museum à New York, à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris et en collection particulière (cf. Mérot, 1987, p. 303-304).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Eglise Saint-Gervais, Paris, Commanditaire
Mode d’acquisition
saisie révolutionnaire
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Sully, [Peint] Salle 913 - Philippe de Champaigne (1602-1674)
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 283, ill.coul., n°283
- Franck, Louis ; Malgouyres, Philippe (dir.), La fabrique des saintes images. Rome-Paris, 1580-1660, cat. exp. (Paris, musée du Louvre, du 2 avril au 29 juin 2015), Paris, Louvre éditions/Somogy éditions d'art, 2015, p. 222, fig. 81
- Les couleurs du ciel - Peintures des églises de Paris au XVIIe siècle, cat. exp. (Paris, musée Carnavalet Histoire de Paris, du 4 octobre 2012 au 24 février 2013), Paris, Paris Musées, 2012, p. 240-242
- Lichtenstein, Jacqueline ; Michel, Christian, Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture. Tome II.Les conférencesau temps de Guillet de Saint Georges, 1682-1699, Conférences de l'Académie royale de peinture et de sculpture, Paris, Beaux-arts de Paris les éditions, 2008, p. 283
- Cantarel-Besson, Yveline, Musée du Louvre (janvier 1797-juin 1798). Procès-verbaux du Conseil d'administration du "musée central des Arts", Paris, R.M.N., 1992, p. 75, 81, 282, 288
- Mérot, Alain, Eustache Le Sueur (1616-1655), Paris, Arthena, 1987, p. 16, 36-37, 63, 67, 69-70, 90, 98, 116, 124-126, 137, 147, 186, 300-306, 327, 334, Fig. 413 (n&b), Fig. 413 bis (détail), n° 165
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 54, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 246, 285, fig. 538, n° 538
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole, Catalogue des peintures du musée du Louvre. I, Ecole française, Paris, R.M.N., 1972, p. 242
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 164, n° 559
Dernière mise à jour le 09.02.2024
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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