Portrait de Titus (1641-1668), fils de l’artiste

Numéro principal : RF 1948 34

Département des Peintures

Rembrandt, Harmensz. van Rijn dit aussi , Rembrandt (Leyde, 1606 - Amsterdam, 1669)
Pays-Bas École de

Titre : Portrait de Titus (1641-1668), fils de l’artiste

Depuis 1873 (Bode), considéré comme portrait de Titus, le fils de Rembrandt, alors que le tableau passa longtemps (fin du XVIIIe s. et après) pour un portrait de Rembrandt dans sa jeunesse. Toujours reconnu comme original de Rembrandt, à l’exception de Tümpel qui suggère hypothétiquement d’y voir un travail d’école, le R.F. 1948-34 présente, par rapport aux portraits incontestables de Titus (Rotterdam, 1655 ; Vienne ; Amsterdam, 1660), une certaine lourdeur et comme un manque de profondeur et de subtilité qui peuvent justifier quelque réserve. Est-ce à dire que Titus, qui lui-même peignait, se serait fait aider ici par son père ? – À dater vers 1662 et sans doute le plus tardif portrait montrant de façon certaine Titus, car celui de Dulwich (vers 1667-1668), d’une authenticité rembranesque d’ailleurs discutée, ne représente pas forcément le fils de Rembrandt.

Hauteur : 0,72 m ; Hauteur avec accessoire : 0,96 m ; Largeur : 0,56 m ; Largeur avec accessoire : 0,82 m

huile sur toile

XVIIe siècle (vers 1662)

Sylvain-Raphaël, comte de Baudouin (1715-1797), collectionneur et graveur, Paris (n° 20 de la Description des tableaux du Cabinet de M. le comte de Baudouin, 1780, avec gravure, l’œuvre étant désignée comme « portrait de Rembrandt par lui-même ») ; Catherine II, impératrice de Russie (1729-1796), laquelle acquiert en 1780 la coll. entière de ce dernier pour sa galerie de l’Ermitage, Saint-Pétersbourg ; Musée impérial de l’Ermitage (cat. Somof [1895], n° 825), Saint-Pétersbourg ; ventes de l’État soviétique, Leningrad-Berlin, 1930 ; Calouste Gulbenkian, pétrolier et collectionneur, Paris, 1930, par contrat d’achat direct avec les autorités russes (achat de 5 tableaux dont 2 Rembrandt : celui-ci et la Pallas Athénée, aujourd’hui à la Fondation Gulbenkian à Lisbonne) ; Georges Wildenstein, marchand d’art, 1930, par contrat négocié antérieurement avec Gulbenkian ; Étienne Nicolas (1870-1960), négociant en vins et collectionneur, Paris (cité en sa possession dès 1935) ; acquis par Adolf Hitler (1889-1945), pour le futur musée hitlérien de Linz, par l’intermédiaire de K. Haberstock, marchand d’art à Berlin, et de G. Destrem et R. Dequoi, marchand d’art, Paris, 1942 ; récupéré par la France en Allemagne, 1945 ; remis par la Commission de Récupération artistique au service des Domaines de l’État qui le remet au Louvre ; don d’Étienne Nicolas, 1948 ; prêté au Rijksmuseum d’Amsterdam de 1956 à 1979 (Van Thiel et autres [1976], n° C 1450 p. 471 : Rembrandt).

M. Nicolas, Etienne (acquis par Adolf Hitler pour le futur musée hitlérien de Linz, 1942; récupéré par la France en Allemagne, 1945; remis par la Commission de récupération artistique au service des Domaines de l'Etat, qui le remet au Louvre; don d'Etienne Nicolas, 1948.)

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Musée du Louvre, Département des Peintures

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