Numéro d’inventaire
Numéro principal : RF 1349
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Bethsabée recevant la lettre de David
Description / Décor
Sujet tiré, comme dans tableau de Rembrandt daté lui aussi de 1654 (M.I. 957), de la Bible (IIe Livre de Samuel, XI, 4), tout l’effet narratif reposant sur la lettre – détail non précisé par la Bible – envoyée par David qui invite Bethsabée à le rejoindre et à tromper ainsi son mari Uri. La figure isolée, à mi-corps, à la Palma Vecchio (Bikker [2005]), montre une réelle innovation dans l’iconographie du thème. – L’une des rares œuvres signées et datées de l’artiste, se situant évidemment dans sa première période (hollandaise) puisque Drost, après avoir été probablement l’élève de Rembrandt à Amsterdam vers 1648-1650, travailla à Venise, vers 1655-1659, dans un style très italien.
Inscriptions
Inscription :
S.D.b.g. : Drost F. 1654.
S.D.b.g. : Drost F. 1654.
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,03 m ; Hauteur avec accessoire : 1,325 m ; Largeur : 0,87 m ; Largeur avec accessoire : 1,17 m ; Epaisseur avec accessoire : 11 cm
Matière et technique
huile sur toile
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Milieu du XVIIe siècle (1654)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Dr Leroy d’Étiolles (1798-1860), Paris (déjà cité en sa possession en 1848 dans une exposition à Paris, galerie Bonne-Nouvelle, cat. n° 106 : « Rembrandt, Une courtisane », daté « Dresde 1655 », Dresde valant pour Drost !, et la provenance non moins erronée « Yough de La Haye », sans doute par confusion ave la Bethsabée de Rembrandt (M.I. 957) qui provenait bien, elle, de la coll. William Young Ottley et qui se trouvait déjà à Paris dans les années 1840) ; commenté également par Thoré (comm. de Fr. Jowell, mars 2008) dans son compte rendu de cette exposition, avec description précise du tableau (pas de Rembrandt, peut-être de Maes) ; vente après décès du Dr Leroy d’Étiolles, Paris, 21-22 II 1861, n° 27 (Drost – sans prénom indiqué –, La Lettre) ; comte Louis-Alfred Caroillon de Vandeul (1814-1904), arrière-petit-fils de Diderot, Paris ; donné par lui en 1902 (Cornelis Drost).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Comte Caroillon de Vandeul, Louis-Alfred, Donateur
Mode d’acquisition
don
Date d’acquisition
date : 1902
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Richelieu, [Peint] Salle 843 - Le portrait
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Hammer-Tugendhat, Daniela, Das Sichtbare und das Unsichtbare. Zur holländischen Malerei des 17. Jahrhunderts, Cologne, Böhlau Verlag, 2009, p. 24-25, fig. 8
- The revolutions of the classical age: European painting of the 17th century in the collection of the Musée du Louvre: Les révolutions de l’âge classique : La peinture européenne du XVIIème siècle dans les collections du Louvre, cat. exp. (Tokyo (Japon), National Museum of Western Art, 28/02/2009; Kyoto (Japon), Municipal Museum of Art, 30/06/2009), 2009,
- Foucart-Walter, Élisabeth (dir.), Foucart, Jacques, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, [Musée du Louvre, département des Peintures], Paris, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2009, p. 122, ill. n&b
Expositions
- La peinture européenne du XVIIe siècle, Kyoto (Japon), Municipal Museum of Art, 30/06/2009 - 27/09/2009, étape d'une exposition itinérante
- La peinture européenne du XVIIe siècle, Tokyo (Japon), National Museum of Western Art, 28/02/2009 - 14/06/2009, étape d'une exposition itinérante
Dernière mise à jour le 16.11.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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