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La Mort de Didon, reine de Carthage
1635 / 1638 (2e quart du XVIIe siècle)
RF 1942 33
Département des Peintures
Actuellement visible au Louvre
Salle 714
Aile Denon, Niveau 1
- Numéro d’inventaire
- Numéro principal : RF 1942 33
- Collection
- Département des Peintures
- Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
-
Rubens, Petrus Paulus
(Siegen (Westphalie), 1577 - Anvers, 1640)
Pays-Bas du Sud École de
- Dénomination / Titre
- Titre : La Mort de Didon, reine de Carthage
- Description / Décor
- Sujet tiré de Virgile (Énéide, IV) : Didon, reine et fondatrice de Carthage, délaissée par Énée, sur l’ordre de Jupiter (le destin d’Énée est Rome et non Carthage) et désespérée d’amour, se tue auprès de l’image d’Énée (Énéide, IV, 507-508), détail rarement représenté, le bûcher funèbre, élément fondamental de l’habituelle iconographie du thème, étant évoqué par des madriers au sol et une torche. L’épée est un présent d’Énée à Didon, le lit est celui des deux amants. – À dater vers 1635-1638. – La version du musée Getty à Los Angeles est manifestement d’atelier (cf. Frederiksen, n° 85 p. 69-70 : référence à diverses ventes anglaises du XIXe s. ; ne tranche pas sur le plan de la qualité entre les deux exemplaires : Louvre et Getty).
- Inscriptions
- Nature de marque :
cachet de cire - Dimensions
- Hauteur : 1,83 m ; Hauteur avec accessoire : 2,19 m ; Largeur : 1,17 m ; Largeur avec accessoire : 1,52 m
- Matière et technique
- huile sur toile
- Date de création / fabrication
- 2e quart du XVIIe siècle (vers 1635 - 1638)
- Historique de l'œuvre
-
Inventaire après décès de l’artiste, Anvers, 1640, [s.n°, intercalé entre les nos 174 et 175] (« Une Didon qui se tue »). – Gr. Enea Lanfranconi, de Presbourg, Hongrie ; sa vente après décès, Cologne, Heberle, 21-23 X 1895, n° 168 ; Sedelmeyer, marchand d’art, Paris, 1896 (cat., n° 34) ; Carlos de Beistegui (1863-1953), Paris (cité en sa possession « depuis peu » par Michel) ; don de ce dernier sous réserve d’usufruit, Biarritz, 1942 ; extinction de l’usufruit, 1953.
Sujet tiré de Virgile (Énéide, IV) : Didon, reine et fondatrice de Carthage, délaissée par Énée, sur l’ordre de Jupiter (le destin d’Énée est Rome et non Carthage) et désespérée d’amour, se tue auprès de l’image d’Énée (Énéide, IV, 507-508), détail rarement représenté, le bûcher funèbre, élément fondamental de l’habituelle iconographie du thème, étant évoqué par des madriers au sol et une torche. L’épée est un présent d’Énée à Didon, le lit est celui des deux amants. – À dater vers 1635-1638. – La version du musée Getty à Los Angeles est manifestement d’atelier (cf. Frederiksen, n° 85 p. 69-70 : référence à diverses ventes anglaises du XIXe s. ; ne tranche pas sur le plan de la qualité entre les deux exemplaires : Louvre et Getty). - Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
-
M. Beistegui, Carlos de, Donateur (don de ce dernier sous réserve d’usufruit, Biarritz, 1942 ; extinction de l’usufruit, 1953.)
- Mode d’acquisition
- donation avec interdiction de prêt
- Date d’acquisition
- date : 1953
- Propriétaire
- Etat
- Affectataire
- Musée du Louvre, Département des Peintures
- Emplacement actuel
-
Denon, [Peint] Salle 714 - Collection Beistegui
- Mode d'acquisition
- donation avec interdiction de prêt
-
Jagot, Hélène ; Degain, Jessica ; Kazerouni, Guillaume (sous la dir.), La Théâtre de Troie : Antoine Coypel, d'Homère à Virgile, cat. exp. (Musée des Neaux-Arts de Tours, 2022), Paris, Lienart éditions, 2021, p. 90, note 5
-
Van Hout, Nico (dir.), Rubens. Study heads and anatomical studes. 2. Study heads (Corpus Rubenianum Ludwig Burchard. 20, 2), Londres / Turnhout, Harvey Miller publishers, 2020, p. 107
-
Foucart-Walter, Élisabeth (dir.), Foucart, Jacques, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, [Musée du Louvre, département des Peintures], Paris, Gallimard / Louvre éditions, 2009, p. 244, ill. n&b