Saint Junípero et le pauvre

Numéro principal : RF 1964 1

Département des Peintures

Murillo, Bartolomé Esteban (Séville, 1617 - Séville, 1682)
Espagne École de

Titre : Saint Junípero et le pauvre

Fait partie d'une série de onze peintures comme le M.I 203 exécutées à partir de 1646 pour le petit cloître des Franciscains de Séville, qui furent retirées du couvent au début de l'année 1810, lors de la confiscation des biens monastiques ordonnée par le roi Joseph sous l'occupation française (Joseph Bonaparte, roi d'Espagne de 1808 à 1813), et se trouvent à présent dispersées. Scène illustrant un passage des Fioretti de saint François d'Assise ( 1181/1182-1226) : le frère Junípero, connu pour sa grande générosité, s'était vu interdire de donner à quiconque ses vêtements; rencontrant un pauvre, il lui demanda de lui retirer lui-même sa tunique, pour ne pas désobéir à son supérieur.

Inscription :
Inscription en vers sur la partie basse : J[...] del pobre condolido / Porque en el mira a Dios le compadece / Quando de la obediencia detenido / Porque en ello a Dios mira le obedece / Dios con [...] Dios partido / [...] por Dios merece / I en una i otra [...] prometitando / Al[...] »

Hauteur : 1,76 m ; Hauteur avec accessoire : 2,07 m ; Largeur : 2,215 m ; Largeur avec accessoire : 2,52 m

huile sur toile

2e quart du XVIIe siècle (vers 1646)

Petit cloître du couvent San Francisco à Séville, 1646 ; déposé sur ordre du roi Joseph (Joseph Bonaparte, roi d’Espagne de 1808 à 1813), à l’Alcázar de Séville (salle 14, n°311, sous le titre Un pauvre retirant les habits à un frère lai, cf. Ressort, cat. rais. Esp. 2002), 1810 ; maréchal Soult (1769-1851), avant 1812 ; rapporté à Paris et placé dans son hôtel de la rue de l’Université, Paris ; envoyé par Soult à Bruxelles avec d’autres tableaux chez le comte et le comtesse de Grimberge, après les journées de février 1848 ; s’y trouve encore à sa mort (figure comme tel dans son inventaire après décès, 5 II 1852, n°17, cf. Willesme, p. 117) ; sa vente après décès, Paris, 19 V 1852, n°69 (Brigand arrêtant un moine) ; Charles George, expert (selon l’annotation portée sur un exemplaire du cat. de la vente) ; en réalité non adjugé ; vente des héritiers du maréchal Soult avant la démolition de l’hôtel de la rue de l’Université par la percée du boulevard Saint-Germain (en 1868), 17 IV 1867, n°2 (Brigand arrêtant un moine) ; comte Philippe-Pierre de Mornay-Soult (1837-1905), petit-fils du maréchal Soult ; acquis de ce dernier par Ch. Baudet, Le Havre, 1881 (selon Mayer) ; José Maria Quinones de Léon (1873-1957), né à Paris (sera ambassadeur d’Espagne en France de 1918 à 1932), Paris, 1914 ; toujours dans sa coll. Paris, en 1951 (note dans le dossier du R.F. 1964-1). –George de Piedrablanca de Guanan, marquis de Cuevas (1885-1961), Américain d’origine chilienne, directeur de ballet, établi à Monte-Carlo en 1947 ; légué par lui à son maitre de ballet ( c.f. Baticle) ; vente par ce dernier (une collection neur étranger, M. G., selon Connaissance des Arts, II 1964, p. 23), Paris, hôtel Drouot, salle 7, 16 XII 1963 5(sans cat ; comme « attribué à Murillo ») ; acquis à cette vente.
 

de Piedrablanca de Guanan, George, Collectionneur
Soult, maréchal N.J., Collectionneur
Quiñones de León, José Maria, Collectionneur

achat

date : 1964 (d'achat)

Etat

Musée du Louvre, Département des Peintures

achat