Numéro d’inventaire
Numéro principal : INV 8059
Autre numéro d'inventaire : MR 2049
Autre numéro d'inventaire : MR 2049
Collection
Artiste / Auteur / Ecole / Centre artistique
description
Dénomination / Titre
Titre : Uranie
Description / Décor
Décoration de l'hôtel Lambert. Panneau du lambris du cabinet des Muses.
Format : ovale
Format : ovale
Caractéristiques matérielles
Dimensions
Hauteur : 1,16 m ; Largeur : 0,74 m
Matière et technique
huile sur bois
Lieux et dates
Date de création / fabrication
Milieu du XVIIe siècle (1652 - 1655)
Données historiques
Historique de l'œuvre
Historique
Hôtel Lambert, Paris ; tableaux extraits des décors et acquis pour Louis XVI en 1777 ; au Louvre en 1785 (inventaire Duplessis, nos 145 à 156).
Commentaire
Eustache Le Sueur a peint un ensemble de décors pour l’hôtel que Jean-Baptiste Lambert de Thorigny avait fait édifier sur l’île Saint-Louis à Paris par Louis Le Vau entre 1641 et 1644. Le Sueur obtint ses premières commandes de la part de Jean-Baptiste Lambert (voir INV. 8062). Puis, après que l’hôtel eut passé par héritage au frère de Jean-Baptiste, Nicolas Lambert de Thorigny, Le Sueur exécuta ses décors les plus importants : les peintures du cabinet de l’Amour (vers 1645-1647) et du cabinet des Muses (entre 1652 et 1655). Les tableaux de Le Sueur décorant le cabinet de l’Amour et le cabinet des Muses ont été gravés d’après les dessins de Bernard Picart pour un recueil édité par Gaspard Duchange en 1740. Deux de ces gravures, exécutées par Bernard Picart, permettent de se faire une idée de ce qu’était la disposition des tableaux dans les lambris et les plafonds : vue du cabinet de
l’Amour (cf. Paris, 1972, no 11, et reconstitution du décor p. 54-59), vue du cabinet des Muses (cf.
Gady (B.), 2014, no 75). Les tableaux de Le Sueur sont demeurés dans les décors de l’hôtel jusqu’en
1776, lorsque les héritiers du propriétaire d’alors, le fermier général Marin de La Haye, décidèrent
de les vendre. À l’instigation du comte d’Angiviller, contrôleur général des Bâtiments du Roi, les tableaux furent acquis pour Louis XVI pour 50 000 livres (A.N., O1 1913) et détachés des lambris et des plafonds par le restaurateur Jean-Louis Hacquin en 1777 (cf. Guiffrey (J. J.), 1877, p. 321). Jean-Louis Hacquin et Jean-Marie Hooghstoël effectuèrent les restaurations des tableaux, respectivement en support et en couche picturale, entre 1777 et 1785 (A.N., O1 1922A).
Hôtel Lambert, Paris ; tableaux extraits des décors et acquis pour Louis XVI en 1777 ; au Louvre en 1785 (inventaire Duplessis, nos 145 à 156).
Commentaire
Eustache Le Sueur a peint un ensemble de décors pour l’hôtel que Jean-Baptiste Lambert de Thorigny avait fait édifier sur l’île Saint-Louis à Paris par Louis Le Vau entre 1641 et 1644. Le Sueur obtint ses premières commandes de la part de Jean-Baptiste Lambert (voir INV. 8062). Puis, après que l’hôtel eut passé par héritage au frère de Jean-Baptiste, Nicolas Lambert de Thorigny, Le Sueur exécuta ses décors les plus importants : les peintures du cabinet de l’Amour (vers 1645-1647) et du cabinet des Muses (entre 1652 et 1655). Les tableaux de Le Sueur décorant le cabinet de l’Amour et le cabinet des Muses ont été gravés d’après les dessins de Bernard Picart pour un recueil édité par Gaspard Duchange en 1740. Deux de ces gravures, exécutées par Bernard Picart, permettent de se faire une idée de ce qu’était la disposition des tableaux dans les lambris et les plafonds : vue du cabinet de
l’Amour (cf. Paris, 1972, no 11, et reconstitution du décor p. 54-59), vue du cabinet des Muses (cf.
Gady (B.), 2014, no 75). Les tableaux de Le Sueur sont demeurés dans les décors de l’hôtel jusqu’en
1776, lorsque les héritiers du propriétaire d’alors, le fermier général Marin de La Haye, décidèrent
de les vendre. À l’instigation du comte d’Angiviller, contrôleur général des Bâtiments du Roi, les tableaux furent acquis pour Louis XVI pour 50 000 livres (A.N., O1 1913) et détachés des lambris et des plafonds par le restaurateur Jean-Louis Hacquin en 1777 (cf. Guiffrey (J. J.), 1877, p. 321). Jean-Louis Hacquin et Jean-Marie Hooghstoël effectuèrent les restaurations des tableaux, respectivement en support et en couche picturale, entre 1777 et 1785 (A.N., O1 1922A).
Détenteur précédent / commanditaire / dédicataire
Mode d’acquisition
entrée - Collection de Louis XVI
Propriétaire
Etat
Affectataire
Musée du Louvre, Département des Peintures
Localisation de l'œuvre
Emplacement actuel
Sully, [Peint] Salle 911- L'atticisme, Salle 911 - (ex-salle 25F)
Index
Mode d'acquisition
Bibliographie
- Milovanovic, Nicolas, Peintures françaises du XVIIe du musée du Louvre, Editions Gallimard / Musée du Louvre Editions, 2021, p. 152, ill.coul., n°321
- Castelluccio, Stéphane, « Esthétique et politique : La présentation des tableaux des collections royales dans le Grand Appartement à Versailles de Louis XIV à la Révolution », Versalia, n°21, 2018, p. 37-58, p. 45, 46, ill. p. 45, n°16
- Coural, Nathalie, Les Patel. Pierre Patel (1605-1676) et ses fils: Le paysage de ruines à Paris au XVIIe siècle, Paris, Arthena, 2001, p. 156, n&b, PP 25
- Mérot, Alain, Eustache Le Sueur (1616-1655), Paris, Arthena, 1987, p. 71, 275-276, Fig. 381 (n&b), n° 139
- Compin, Isabelle ; Roquebert, Anne, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre et du musée d'Orsay. IV. Ecole française, L-Z, Paris, R.M.N., 1986, p. 60, ill. n&b
- Compin, Isabelle ; Reynaud, Nicole ; Rosenberg, Pierre, Musée du Louvre. Catalogue illustré des peintures. Ecole française. XVIIe et XVIIIe siècles : I, A-L, Paris, Musées nationaux, 1974, p. 244, 284-285, fig. 533, n° 533
- Brière, Gaston, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. I.Ecole française, Paris, Musées nationaux, 1924, p. 170, n° 600
Expositions
- Eustache Le Sueur, Grenoble (France), Musée de Grenoble, 19/03/2000 - 02/07/2000
Dernière mise à jour le 24.03.2022
Le contenu de cette notice ne reflète pas nécessairement le dernier état des connaissances
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